Il y a quelques mois de cela, avant que le pontife ne rencontre la seraphs corrompue. Il fit un voyage secret en sa terre natale, il n'emmena avec lui que sa garde du corps. Pourquoi donc prendre un tel risque ? Il voulait rendre visite à son arbre, son Saule. Le moral n'était pas forcément la chose qui allait pour le mieux en ce moment, et ces repos d'une journée seulement pour tout le voyage près de son alter ego lui faisait du bien, beaucoup de bien. Au fond, cela ne dérangeait pas beaucoup celle qui devait le protéger, elle avait l'habitude qu'il sorte sans prévenir personne afin d'être seule lorsqu'il était sûr de lui. Mais ce genre de chose était bien différente, voyager sans protection était fantaisiste.
C'était une jeune humaine, entre la vingtaine et la trentaine d'année. Elle était reconnaissable d'assez loin avec ses cheveux blonds et ses yeux montraient une mer de saphir incomparable, elle n'avait aucun pouvoir et sa seule force ici était celle de ses armes, mais pourquoi donc l'avoir prit, elle, inexpérimentée et non apte à vaincre un ennemi trop puissant ? Tout simplement car Jorgën aimait à prendre les soldats autour de lui les plus fidèles, et non pas les plus puissants. Je tairais le véritable nom de cette jeune femme qui marchait dans les rues encapuchonnée, car même le pape ne l'appelait que par le pseudonyme qu'elle appréciait. C'était une silencieuse, une vraie. Dans les jours les plus heureux, peut être que deux ou trois phrases pouvaient sortir de sa bouche, mais la plupart du temps, elle était aussi bavarde qu'un mort. Au fond, malgré le silence parfois pesant, c'était une relation amicale qui s'était installé entre les deux personnages, car l'admiration de l'humaine était sans faille pour son dirigeant tandis que Jorgën appréciait le fait de trouver quelqu'un sachant profiter des silences, ne les voyant pas comme un signe pesant et négatif.
Le grand pontife connaissait parfaitement la route pour aller jusqu'à son Saule, il suffisait de prendre quelques repères précis par rapport à la Grande forêt de Nueva. Il marchait devant tandis que la jeune humaine le suivait à quelques pas de distance, son bâton taillé à partir de son Saule pleureur au bout de la main pour le soutenir dans sa marche, à chaque pas, les plantes devant eux et même les arbres se poussaient pour ouvrir le chemin, comme si une véritable destinée manifeste conduisait alors le dirigeant pontifical à aller vers sa destination tout en revenant à leur place initiale juste après. Ce spectacle en dehors du commun ne manquait pas d'attirer l'attention de la faune avoisinante, qui restait à une distance de sécurité par rapport au convoi papal. Mais après plusieurs heures de leur marche et s'être arrêté plusieurs fois, le pape leva la tête pour écouter autour de lui, il y avait quelqu'un. Sa garde du corps posa la paume de sa main sur le haut du manche de son épée, signe clair qu'elle était prête à sortir sa lame immédiatement. Jorgën décida de faire preuve de bonne foi.
- Bonjour ?
C'était une jeune humaine, entre la vingtaine et la trentaine d'année. Elle était reconnaissable d'assez loin avec ses cheveux blonds et ses yeux montraient une mer de saphir incomparable, elle n'avait aucun pouvoir et sa seule force ici était celle de ses armes, mais pourquoi donc l'avoir prit, elle, inexpérimentée et non apte à vaincre un ennemi trop puissant ? Tout simplement car Jorgën aimait à prendre les soldats autour de lui les plus fidèles, et non pas les plus puissants. Je tairais le véritable nom de cette jeune femme qui marchait dans les rues encapuchonnée, car même le pape ne l'appelait que par le pseudonyme qu'elle appréciait. C'était une silencieuse, une vraie. Dans les jours les plus heureux, peut être que deux ou trois phrases pouvaient sortir de sa bouche, mais la plupart du temps, elle était aussi bavarde qu'un mort. Au fond, malgré le silence parfois pesant, c'était une relation amicale qui s'était installé entre les deux personnages, car l'admiration de l'humaine était sans faille pour son dirigeant tandis que Jorgën appréciait le fait de trouver quelqu'un sachant profiter des silences, ne les voyant pas comme un signe pesant et négatif.
Le grand pontife connaissait parfaitement la route pour aller jusqu'à son Saule, il suffisait de prendre quelques repères précis par rapport à la Grande forêt de Nueva. Il marchait devant tandis que la jeune humaine le suivait à quelques pas de distance, son bâton taillé à partir de son Saule pleureur au bout de la main pour le soutenir dans sa marche, à chaque pas, les plantes devant eux et même les arbres se poussaient pour ouvrir le chemin, comme si une véritable destinée manifeste conduisait alors le dirigeant pontifical à aller vers sa destination tout en revenant à leur place initiale juste après. Ce spectacle en dehors du commun ne manquait pas d'attirer l'attention de la faune avoisinante, qui restait à une distance de sécurité par rapport au convoi papal. Mais après plusieurs heures de leur marche et s'être arrêté plusieurs fois, le pape leva la tête pour écouter autour de lui, il y avait quelqu'un. Sa garde du corps posa la paume de sa main sur le haut du manche de son épée, signe clair qu'elle était prête à sortir sa lame immédiatement. Jorgën décida de faire preuve de bonne foi.
- Bonjour ?