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A night to remember | ft. nael | flashback | fini

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une night to remember
ft. Nael
the griffin

Cauchemars et souvenirs, deux choses parfois liées et qui toujours à tes yeux nous servaient à se rappeler de certaines choses, de bien des erreurs ou de situations pour évité de retomber en celles-ci. Tout avait une utilité selon ton point de vue, absolument tout même si bien des points en étaient dès lors discutables. Nael eut le don dès lors de piquer ta curiosité au-delà de s'être apprivoisée ton attention de par son nouveau récit, elle avait donc pu voir de ses propres yeux la fameuse destruction de Fhaedren un cataclysme que tu n'avais pu observer même si tu avais vu le jour tout juste quelques mois après cet événement. Tu avais toujours été morbidement curieux de tout ceci, de voir ce que l'idiotie et la convoitise de certains avait pu entraîner alors que toi aujourd'hui tu voulais avoir simplement la main mise sur les cristaux pour en interdire leur utilisation tout bonnement. Certains humains tel que les mages noirs n'apprenaient pas de leurs erreurs alors cela était nécessaire de prendre les devants. Elle vint donc énoncer par la suite la folie, ce détail que tu avais pu ouïr aussi en bien des histoires, les personnes se massacrant, des sentiments totalement manipulés ayant conduit à un nouveau bain de sang, une simple lutte pour la vie entièrement tronquée.

C'est ainsi que son récit devient quelque peu corrompue par des émotions tel que la peur, une peur qui revenait même si l'événement était passé depuis bien longtemps, depuis énormément d'années. Tu gardas dès lors le silence avant de te redresser et quitter tout bonnement ta place. Tu ne perdis le moindre instant ensuite pour enchaîner quelques pas en direction de la mythologique finissant par t'asseoir à ses côtés cette fois-ci, mains tendues vers le feu ne cessant de te réchauffer de par celui-ci. Tu ne lui avais accordé la moindre réponse pour l'instant, restant excessivement silencieux. Ceci ne t'empêcha de lui offrir un léger soupir en guise de première réaction. Les mots ne tardèrent à suivre pour lui exposer ce que tu pensais de tout ceci.

« - Dans tous les cas le passé, c'est le passé et pour que tout se reproduise si cela devrait arriver cela prendra énormément de temps, plusieurs siècles même si après peut être que nous les vivants apprendront de notre erreur ou peut être finirons nous par nous y replonger pour avoir une nouvelle fois à tout reconstruire. »

Haussant les épaules sur cette réplique, on disait que l'histoire était un éternel recommencement, tu espérais que ceci soit en partie faux, que bien des alternatives existent.

« - Dans tous les cas tente de te débarrasser de ce souvenir, de simplement garder en mémoire le fait sans tous ces détails qui reviennent. C'est sûrement facile à dire mais cesse d'y penser tout bonnement. »

C'est sur cette parole que l'un de tes bras vint la cajoler et passer le long de son dos pour se retrouver auprès d'une de ses épaules en un tapotement qui se voulait amical et un tant soit peu réconfortant. Il n'y avait guère plus à dire du moins c'est ce que tu supposais. Tu t'amusas cependant dès lors de ta main libre, celle-ci venant pincer doucement et amicalement la joie de la jeune femme sur ce dernier commentaire.

« - Et arrête de tout le temps regarder en arrière, broyer du noir et être pessimiste comme je ne sais pas quoi, j'ai rarement vu ça un tel chat noir, surtout avec des plumes. »

Le tout prononcé sur un ton moqueur, des gestes et quelques paroles, tu te disais que cela suffirait, tu y songeais du moins ne pouvant faire plus.




Memories
Cauchemar qui se répète, un cri perçant au milieu d'un songe ténébreux. Respirer, vivre et regarder la vie en face avant qu'elle n'explose.
Il s'approche pour s'asseoir près de toi mais tu ne bouges pas pour reculer ou prendre de la distance. Tu continues d'essuyer tes larmes alors que ce souvenir t'ébranles encore aujourd'hui. Cet horrible événement est dur à oublier, à effacer pour ne plus en rêver. Ou plutôt en cauchemarder. Ce qui est le plus étrange pourtant c'est le fait que tu te sois confier si facilement à un humain. Il n'a pas l'air aussi stupide que les siens et semble même un peu plus sage. Peut-être que son apparence âgé en donnait l'impression. Tu ne te tournes pas pour le regarder quand il prend la parole, tu ne fais qu'écouter, la tête basse. Oui, il faudrait certainement quelques siècles en plus si jamais cela devait se reproduire, si cela devait arriver de nouveau. Et quelque part, tu l'enviais presque d'être humain et d'avoir une vie aussi courte. Il ne reverrait pas de catastrophe de son existence, toi c'était moins sûr.

Vous avez raison. J'espère de tout cœur que cela ne se reproduira pas. Ou que je ne serais plus là pour le voir.

Clairement. Tu préférerais mille fois être morte que de revoir ça. Tu en as des frissons rien que d'y penser. Il prends de nouveau ton attention de par ce qu'il dit et tu fronces les sourcils. Oublier ?

Oui, je devrais, j'en suis consciente. Mais comme vous l'avez remarqué, c'est plus facile à dire qu'à faire. Parce que si inconsciemment j'ai du mal à m'en débarrasser, consciemment j'aurais encore plus de difficultés.

Autant le préciser. Tu pouvais passer une journée sans y penser, la nuit te rappelait souvent à l'ordre. Tu allais rétorquer une nouvelle phrase mais il te surprend de pas son contact et son air qui se voulait rassurant. Tu ouvres tes yeux en grand, l'air un peu choquée limite. Tu n'étais pas habituée au contact d'un humain sur toi, enfin mis à part Aylo, personne ne t'a touché. Et le fait qu'il fasse ça si naturellement te trouble un peu. Qu'est-ce que c'est que cet humain ? Il ne te veut pas de mal pourtant, enfin il ne montrait aucune mauvaise attention. Mais ton silence montre ton étonnement de l'instant.

Je... Je ne suis pas un chat.

Tu fronces les sourcils alors qu'il te pince gentiment la joue et tu fais une moue boudeuse. Tu ne le repousse pas non plus, quelque part tu te dis que si jamais il tente quoi que ce soit, tu as le temps de le pousser et de filer en vitesse.

Je suis un Griffon. La seule et l'unique Griffon. Et tu es décidément bien étrange pour un humain. Personne n'ose me toucher aussi facilement que tu ne le fais maintenant.

Tu le tutoies sans vraiment t'en rendre compte, la familiarité commence à prendre place. Peut-être que les humains n'étaient pas tous si mauvais finalement.

 






une night to remember
ft. Nael
the griffin

Un griffon ou une griffon plutôt si l'on accordé le tout aux attributs de son enveloppe charnelle. Tu savais que certains humains savaient se montrer curieux et braver l'inconnu, chose qu'elle ne semblait qu'avoir que très peu vu en son existence. Tu n'étais toi aussi en ton cas point l'un de ces fameux mortels vaniteux à ses yeux et possesseurs de bien des maux, tu étais l'un des trente seraph, l'un des trente qui pour l'éternité reviendra à la source si la mort vient. Des créatures d'exception dont les origines restaient si étranges, dont les affinités et les capacités vous classaient en quelque sorte en haut de la chaîne alimentaire. Il était comique de savoir qu'en ce moment précis, les deux races les plus rares en ce bas monde avaient fini par se rencontrer. Une divinité en devenir et une autre immortelle qui ne cachait pas son statut, qui ne cachait pas ce qui était perçu comme un avantage ou non de par le fait qu'elle serait condamné à voir son entourage mourir, se faner sous les crocs du temps impitoyable alors qu'à toi même elle ne devait donner qu'un peu plus qu'une dizaine d'années avant de passer de vie à trépas. Tu comptais cependant rester muet sur ce sujet, tu comptais lui donner raison en son fort intérieur.

Le feu continuant de danser sous votre regard tantôt alors que la nuit devait maintenant être encore plus que bien entamé, la naturel de ton corps d'humain se faisant ressentir, la fatigue et un bâillement des plus prononcés. Tu t'étais contenté de lui tapoter l'épaule avant de te redresser pour te diriger vers un arbre, non loin du feu finissant par t'allonger au pied de celui-ci, récupérant une couverture et une fourrure pour ne point avoir froid. Cela ne t'empêchait de la décrire de ta nouvelle position alors que tu savais qu'une très longue journée allait t'attendre demain. Tu offris donc ces propos à la mythologique un tant soit peu curieux de connaître sa réponse ou plutôt de voir un acte en réaction.

« - Bon ce n'est pas que tout cela m’ennuie mais moi je dois me reposer la suite de mon voyage m'attend demain. »

Paupières venant clore tes iris, venant anéantir ta vue, une quelconque vision tandis que tu te calais du mieux que tu le pouvais enfin que tout ceci soit un minimum confortable. Tu avais rajouté par la suite cette phrase qui n'entachait en aucun point sa liberté.

« - Libre à toi de dormir ici à la belle étoile ou revenir où tu étais avant ton errance nocturne, juste tente de ne pas t'endormir avec la mauvaise vision du passé en tête pense à autre. »

Tu n'avais ainsi ouïe que très peu de mouvements en réponse, tout sauf une personne qui avait fini par gambader. C'est ainsi que tu avais commencé ta nuit alors que ta rencontre nocturne avait préféré rester elle aussi non loin du feu pour s'assoupir. Tu n'avais compté tes heures de sommeil même si tu avais pu constater à l'aurore l'absence d'une seconde enveloppe charnelle, la jeune femme ayant décidé de rentrer en son chez soi ou tu ne savais quoi. Le feu ayant laissé place à un vulgaire tas de cendre, tu pouvais dire ce que tu voulais cette rencontre de par le passé t'avait été utile, instruction sur ce bas monde, impressions d'une nouvelle race vis à vis de l'humanité et nombreux autres détails sur bien des sujets. Tu n'en avais retenu qu'une seule et unique chose, jusqu'à aujourd'hui tu n'avais rarement vu une personne si bornée que la demoiselle aux plumes, une jeune personne des plus obtus mais malgré tout appréciable lorsqu'il s'agissait de discuter et peut être raisonnable.