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Lost Kingdom  :: Akantha :: La Capitale - Everbright, cité des rois

Le seul uniforme supportable est celui du bain de vapeur | ft. Dahlia | fini

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Le bain de vapeur
ft. Dahlia
the witch

T'offrir cela ? Non elle ne pouvait pas, que pouvait faire une simple femme avec à ses pieds un boulet que l'on nommait mariage, que pouvait faire une simple femme sans guère plus de choses, une humaine douée d'une magie mais rien de transcendant hormis ses quelques connaissances peu recommandables en un certain domaine. Des connaissances que tu souhaitais exterminer qu'importe l'issu de bien des choses alors que tu ne voulais plus voir en ces terres un quelconque fidèle d'Ephraïm et de ce qu'il avait construit puis détruit en son avidité. Pensée néfaste, sanglante et chaotique qui fut bien rapidement chassée par un baiser auquel tu ne t'étais attendu, sauvagerie, bestialité et désir tout sauf étouffé alors que naturellement tu ne pus que répondre à cette sollicitation avec autant d'entrain tes propres mains voguant, resserrant leur étau auprès de cette silhouette tout en se limitant à l'acceptable en terme de découverte auprès de cette enveloppe charnelle. Vulgairement il était facile de dire que tu la voulais, que tu souhaitais dès maintenant toi aussi la dévorer sans guère plus de retenue et de distinction de par vos rangs respectifs à chacun mais toi aussi tu te fis violence écoutant plutôt attentivement ses nouvelles paroles alors qu'effectivement la nuit commençait à tomber.

Elle avait déjà tout prévu en ses paroles qui suivirent alors que tu rejoignis sans plus attendre tes propres quartiers, la chambre qu'elle avait fait préparer avec tes vêtements que tu avais précédemment déposé en un coin de la pièce. C'est une fois face au lit que tu observas quelque secondes les vêtements qui jonchaient les draps, une chemise d'une rare qualité comme d'autres bouts de tissus ouvragés, il s'agissait simplement d'un costume. Teintes oscillant entre un pur blanc et un insondable noir, le tout surmonté de par et d'autres de bordures dorées, col monté et une sorte de cape qui recouvrait partiellement ton épaule droite pour se perdre en parallèle le long de ton dos, de ton flanc gauche et un tant soit peu auprès de ton buste sur ce même côté. Tout ceci en était quelque peu exotique mais tout sauf dénué d'élégance en ton imposante, ta massive carrure. Ce n'est que plus tard que tu ne tardas à la rejoindre là où elle te l'avait indiqué, une pièce que tu avais exploré tant des fois, tes pupilles se mettant elles à découvre avec une avidité éternellement renouvelée pour elle sa tenue. Elle avait toujours eu un goût atypique à l'époque mais tout aussi plaisant quoi que tu te demandais encore et encore comment elle ne pouvait mourir de chaud avec autant d'étoffes sur le corps.

Tu ne pus que sourire face à son compliment, acquiesçant ensuite de la tête face à sa requête toujours étonné par sa taille de guêpe sans trop pousser vers l'exagération au point où cela en deviendrait tout sauf plaisant au regard. Tu répondis en parallèle à certaines de ses paroles taquin.

« - Cette teinte ? Tu sais que je m'habille quasiment exclusivement de noir et blanc avec quelques teintes par-ci par là pour affiner le tout mais j'allais en oublier les bases, toi aussi toujours aussi ravissante et désirable même si tu as toujours eu le don pour porter des choses infâmes et bien trop longues à retirer, heureusement que je sais me montrer patient. »

Pique joueuse liée à un sourire mutin tandis que tu observas ensuite ces fameux boutons de manchette, tout était si admirablement en accord. Tu vins dès lors t'asseoir en l'un des sièges présents, la ramenant à tes côtés en ce même geste alors que tu t'étais saisi de son poignet, possessif pour par enlacer ses doigts des tiens dans la seconde suivante, sa silhouette trônant sur toi.

« - J'ai oublié ce simple mot aussi, merci. »

Un nouveau baiser échangé, un de plus en une longue liste qui allait prendre place en cette soirée, cette nuit, une longue liste déjà bien entamée. Tu ne tardas à repenser à une de ses questions, sur ce que tu comptais faire pour y arriver, pour obtenir ce que tu souhaitais, ce que tu lui avais confessé.

« - Concernant mes plans, ce ne sont que des esquisses mais ne t'emporte pas les mages noirs seront toujours chassés. Il y a certaines choses que qu'importe les sociétés ne seront tolérées. Après par rapport aux autres divinités, pourquoi pas une liberté de culte et j'entends ancien dieux comme ces seraph ou encore ceux qui croient en des esprits au cœur d'une pierre ou je ne sais quoi. »

Parole prononcée, tu rajoutas promptement ceci, un détail subtil mais qui était obligatoire.

« - Quoi que pour les seraph, tout dépendra de l'issu qu'ils choisiront... »

Venais tu de blasphémer envers tes semblables ? Peut être, tu avais exacerbé ta vision actuelle du conseil que vous étiez, vingt et une divinités qui passaient leur temps à se pavaner pour la majorité sans faire avancer grand chose se confortant dans leurs acquis sauf toi éternel insatisfait, il te fallait plus en quelque sorte pour en concéder au peuple.

« - Mais les mages noirs, tu seras l'exception qui confirme la règle et je ne changerai jamais ma vision sur cela. »

Un dernier point finissant par être soulevé.

« - Tu seras encore plus unique mon amour, car le serment que je t'ai fait ne sera rompu. »

Te fragilisant un peu plus en tes idéaux, préférant ce nom à la place d'un verbe dont tu ne savais si sa valeur était réellement méritée en ce moment présent. Tu venais de conforter son statut d'intouchable et le sauf conduit dont elle jouissait, tu cédas à nouveau lui dérobant ses lèvres en un échange ampli d'animosité là où seulement un manque d'oxygène te coupa d'elle, peut être pouvais tu comprendre Jalousie dans ce genre d'instants, sûrement t'aurait elle riz au nez.





Manoir familial de La Corriveau ;
septembre de l'an de terreur quatre cent dix-sept

Elle amante, attiré par l'atractive atropa belladona, gravitant comme un insecte autour de sa belle plante. Un sourire sibyllin se pose sur ses lèvres, elle n'avait pas fait preuve de clairvoyance, ni même de précience, juste d'observation. Des années à le cotoyer, des années à couvrir de baiser la moindre parcelle de son corps, de l'inonder de caresses et des mots agréables. De monseigneur Adrlith, à monsieur Olieron, de son simple prénom à l'appelation de bel ami, mon bien aimé, ou simplement mon aimé, Dahlia avait vécu les années durants, à demi son bras droit, prenant égalemement différent, nom. Dahlia de Corriveau elle était devenue Dahlia de Castelmore, elle comptait bien un jour reprendre son nom de famille, bien rapidement, avec pressance, promptement. Pourtant, il y eu un nom dont elle se retient de l'appeler, et une formulation à lui faire. Trop attérré de le perdre un jour, lui dans son ensemble, esprit et corps. Alors, la belle se tait, connaissant la puissance de ses mots, bien plus puissante que n'importe quel sortilège, capable de même défier la mort, lorsqu'ils sont réels. Elle en est la preuve vivante, La Corriveau aimait de son amour tordu, non pas un mortel, mais un divin, devenant un fantôme de sanie, assassine.

「Ainsi.
Vêtue de noir.
Bel ami.
Toi, et moi.
La mort.
Nous va si bien.」

Prise en captive par ses mains si grandes aux doigts épais et rêche d'un travail, elles criaient au monde entier que c'était un homme ayant vécu, qui vivait de son travail, et non du tribu d'autrui. Tout le contraire de son époux. Elle excquérait à l'habitude les hommes qui ne savaient quoi faire de leur dix doigt la journée et nuit durant, c'était peut-être pour cela aussi qu'elle l'appréciait. Sans rechnignait, elle se laissait être l'esclave de ses envies, un peu surprise, il faut bien l'avouer, La Corriveau prenait place sur ses genoux, main enlacé dans la sienne. Elle aurait bien voulu s'en défaire, et attacher son cadeau à ses poignets, y marquer un peu plus sa possession sur son être en entier. Dahlia se complait de ses attentions offertes à son égard, palabres fort intérêssante, qui lui donne l'espoir de pouvoir quitter ses terres désolés et revenir en des lieux plus verdoyant, où le soleil à la couleur de l'or et non du feu. Ce n'est pas plus mal, soutenir un homme qui se prend pour un dieu, allant à détruire de si belles terres, cela est inaceptable... Mélancolie d'un temps, où elle se baladait en compagnie des siens autours des lacs à la flore et faune si verdoyante, rayon de lumière bien apaisant loin des murs sombres et humides, moroses de sa maison et de sa famille.

Seraphs, maudit soyez-vous, bêtes et monstruosités informes qui vous montre et vous assassine votre âme, vous enchaîne les pieds pour mieux vous vider de votre essence, à vous rendre semblable à une coquille vide. On dirait que cela te chagrine mon aimé ? Les aimes-tu tant que cela ? Ils n'avaient jamais réellement discuter de religion, elle se faisant passer pour une laïc, lui avouant parfois à demi-mot que si elle venait à Mearian elle serait maudite par un bûcher pour une hérésie de croire en des hérétiques. Nueva, elle aurait pu y aller, mais ce trouver une place privélégié y est si compliqué aux pays des elfes et des hommes arbres. Quant à Ellgard, cela était impensable, il ne lui restait plus que ce désert où les salamandres et autres monstruosités. Prend garde aux libertés de culte que tu voudrais insufler dans ton pays. N'oublie pas que les mages noirs croient en les cristaux, j'en vois bien assez dévoré par leur pouvoir chaque fois que je vais à Fhaedren. Subtile fou d'humain qui vont et viennent touche à ses pierrerries magique et qui en laisse bien trop, bien plus que ce qu'il imaginait.

「Témoin.
D'agonie.
De folie.
Qui tuent les hommes.
Corrosive.
Sur La Corriveau.」

Dévolue à son dieu, elle le restera, à sa cause et aux chrysanthèmes qui un jour recouvrirons la terre, accueillant celui à qui elle est dévote. Peut-être arrivera-t-elle à trouver sa place dans ce nouveau monde, dans le sien. La spectre réfléchissait beaucoup trop, yeux qui sombre sur sa chevalière au dessin qui s'efface avec le temps, un chat qui devient trop lisse, comme parfois l'est sa dévotion. La surprise de se voir parler, exception parmi un multitude lui fait battre des cils, tout comme ce mot si particulier et ce baiser volé, qui font rosir ses joues si blanches. A l'oxygène récupéré elle ouvrit la bouche, balbutinant bien trop. Que... Que veux-tu dire par là... Sa tact ressere ses doigts contre les siens, la ramenant sur ses genoux. Je ne pensais pas que j'avais tant d'importance à tes yeux. Tout du moins assez importante pour que tu m'appeles mon amour... La Corriveau se mord la lèvre inférieur, gêné, ne sachant comment réagir, cela remonte à bien trop longtemps qu'on lui dit ses mots, semblable à une enfant, première fois dans cette vie, inexistante dans la précédente, et trop souvent oublié dans les anciennes. C'est la première fois que tu me les dis, et la première fois qu'on m'ont les adresses...  Délicatement, elle dépose un baiser sur son front.

Embarassé de la situation, et de ses répliques, la spectre rit, pour se donner bonne figure. Je me sens bien misérables avec mon cadeau, alors que le tient est ce qu'il a de plus précieux au monde... Disait-elle en tapotant la boite qui contenait les bijoux d'or et d'onyx noir. Symbole de sa possession physique, alors que ses mots spirituels pouvaient être milinaires. Je me sens bien misérable mon bien aimé, incapable de te dire à mon tour ses mots si simple, si beau. Murmure-t-elle dans un souffle que seul eux deux peuvent entendre, mots et voix torduent par une gorge nouée. Quand la neige tombe et que le vent blanc siffle, le loup solitaire meurt, mais la meute survie. Inconsiamment, Dahlia venait de citer un des livres présent dans sa bibliothèque, trouvant que cela convenait parfaitement à la situation. Me laisserais-tu être ta meute durant le long hiver qui nous attends ? Lui demandait-elle en reprenant les mots qui semblait être écrit pour l'ocassion. Ponctuant sa question d'un baiser.

「Le silence.
Etait peut-être.
Une réponse.
Acceptable.
La langue
De La Corriveau.
Se délira.
Le cœur de Dahlia.
S'ouvrira.
A son amour.
Quel peindra d'une couleur.
Monstrueuse.
Semblable.
A son âme.」







Le bain de vapeur
ft. Dahlia
the witch

Des paroles en rapport avec la liberté de culte, une mesure que tu savais excessivement critiquable puis un détail sur les Seraph s’enchaînant tout naturellement. Tu savais toi qu'il n'y avait pas tout à jeter en bien des cultes comme elle semblait vouloir le prétendre, voir une religion émerge à l'opposé d'une autre c'était comme le cycle de la vie, des choses prenaient fin pour laisser la place à d'autres bien plus adaptées à l'air du temps même si au fond chaque religion était qui sait mauvaise et porteuse de plus de malheur pour les humains que d'autre chose. Tu te disais que si changement il devait y avoir à Mearian, d'autres Seraph pourraient le comprendre sans avoir à crier à la corruption de son semblable, que des Seraph finiraient par se rallier à toi et ta vision de ce bas monde qui était en un piteux état à vrai dire. C'était aussi une de tes facettes toi la Justice de te questionner sur tous les points possibles pour savoir si tu avais tort ou raison, pour savoir si bien des points étaient faux, justes ou améliorable tout bonnement. Tu n'eus malgré tout pas à revenir directement sur ce point tandis qu'elle était plus que tout préoccupée par tes derniers propos et un qualificatif précis.

Voilà que l'amusement ne tarda à suivre alors que tu constatais la situation, un simple cadeau, de simples boutons de manchette face à des mots que l'on considérait comme des plus rares tandis que même toi tu ne te rappelais plus de la dernière fois que tu avais eu à les prononcer, de bien longs siècles étant passés par là. Tu ne savais pas si au fond d'elle avec le recul elle avait pu s'attendre quand même à des propos comme ceux-ci là où le temps avait fait son œuvre entre vous. Huit ans de connaissance, un peu moins en s'étant lié en tant qu'amants et tout juste deux ans voir un peu plus en tant que membre des mages noirs en son cas, tu avais appris il y si peu d'année son vrai emploi. Pour toi peut être que le temps avait fini par suivre simplement son cours même si en tant que Seraph, qu'immortel tu avais toujours eu un peu de mal à l'appréhender à l'échelle d'une vie d'humain tout comme d'hybride. Tu te remémorais donc le fait qu'en 417 ans, tu n'avais point changé d'enveloppe charnelle, n'ayant eu à te réincarner ceci ne te rajeunissant point. Tu n'avais ainsi pas réellement commenté ce dernier échange de parole entre vous, lui répondait de par un banal mouvement de bras, lui présentant tes poignets en fixant brièvement la boîte qu'elle tenait toujours.

« - Dans tous les cas cela reste un cadeau, il reste ce qu'il est appréciable et avec une bonne volonté derrière. »

Tu attendais qu'elle s'exécute pour te fixer au bout de tes manches ces boutons liant or et obscurité même s'il restait une question en suspens. Il te restait à répondre à sa parole qui avait allié meute et loups, ne sachant si cela était la meilleur façon de vous décrire chacun quitte à vous comparer à un animal. Cela ne t'empêcha de lui répondre de par cette simple réplique qui venait un peu plus maculer votre relation d'un sentiment précis, un léger murmure en écho à ses précédents.

« - Oui ma louve. »

Une main venant doucement reposer sur le ventre de la belle, de la Spectre, de la mage noire. Il y avait un détail qui se montrait chagrinant, un détail que tu ne pourras jamais expérimenter en tant que Seraph ou au mieux te satisfaire d'un ersatz. Une légère friction s'exerçant contre l'étoffe qui se trouvait au niveau de son nombril. Tu rajoutas ce détail, un détail amère mais qu'y n'avait pas eu cette sonorité entre tes lèvres car tu n'avais pas même aujourd'hui su donner une réelle valeur à ceci.

« - Même si cette meute ne grandira jamais. »

Il y aura à jamais ce détail, la stérilité naturelle des divinités que vous étiez car on ne pouvait ignorer le fait que vous étiez chacun de vous uniques, pourquoi trente et guère plus comme d'autres races. Tu te savais au moins heureux en quelque sorte sur un point, tu n'auras jamais à vivre ces fameux propos comme quoi un père ne devrait jamais avoir à enterrer son enfant. Tu venais sans doute d'aggraver la situation ou plutôt de l’alourdir tout en amplifiant sa valeur. Tu laissas dès lors ce commentaire se rajouter pour nimber le tout d'une touche taquine en la décrivant sa boîte toujours auprès d'elle.

« - Et ces boutons de manchette ne vont pas se mettre tout seul. »





Manoir familial de La Corriveau ;
septembre de l'an de terreur quatre cent dix-sept

C'est un écho, une fable, qui s'écoule de ses lèvres, qui résonne dans son cœur, qui tourbillonne. Comment des mots si simple pouvait avoir de sens, parfois elle maudissait ses hommes qui avait donné vie aux mots, leur avait donner le pouvoir qu'ils ont, et parfois elle chantait leur louange. Dahlia était en vie, le cœur réchauffer par ses mots qui ce scelle dans la pierre d'une teinte nouvelle. La Corriveau était mourrante, le sang s'échappant de ses veines, par ses mots qui remplaçait le but de sa vie, ressemblant à un couteau que l'on émousse contre une pierre pour en faire disparaître l'incantation magique qui lui ont donnés vie.

La Corriveau venait de faire une proposition fort étrange, d'un pacte lié si fort, différent de l'amour qu'elle lui porte, mais d'égal puissance. La spectre avait aimé d'autres âmes, hommes et femmes, sans distinctions se portant sur le réconfort qu'ils s'échangeaient. Mais en ce jour précis, plus d'un millénaire après sa naissance, elle portait un nouveau serment de suivre et d'épauler une mission, un être. Mortel, pensait-elle, sans connaître, sa réelle nature. Mille et une questions se bouscule dans cette tête sombres aux pensées morbides, mais une seule revient sans cesse, venait-elle de mettre à terme, sans s'en rendre compte sa première promesse faite aux hommes de chrysanthèmes, à Obscural, son dieu et unique salvateur, pour un homme qui pourrait périr aujourd'hui, demain, ou encore dans une année. Est-ce qu'elle venait de mettre un terme sans s'en rendre compte à ce cycle sans fin de réincarnation. Est-ce que Dahlia allait vieillir à ses côtés, et échapper son dernier souffle pour ne devenir qu'une étoile dans le ciel, perdue parmi les milliers d'autres. Malgré tout, elle souriait face à ses mots, ses sentiments en devenir plus fort que sa propre volonté, être sa louve était d'un réconfort fort agréable, qui insuffle une douce chaleur en son sein. Ses lèvres se mouvent, encore et un peu plus, silencieuse, sans un son, répétant une seule idée. Mon loup. Douce mélopée, d'un avenir qui présage une belle lumière dans un linceul de mort.

「N'oublie pas.
La Corriveau.
A qui ton allégence.
Est soumise.
N'oublie pas.
Spectre.
Les promesses.
Que tu as formulés.
N'oublie pas.
Dahlia.
Les buts.
Que tu t'étais fixée.」

Aposant sa main, sur la sienne, couvrant ce ventre vide, son regard ce voilà de noir. Je sais... Elle ne le sait trop bien qu'ils n'auront jamais d'enfants ensemble, son mariage n'en était pas la cause, ni même une préoccupation, mais le fait de savoir que cette union était stérile lui pinçait le cœur. La Corriveau c'était juré de donner à nouveau des enfants à la cause, à Obscural, mais il semblerait que le corps qu'elle avait choisi été infertile, de nature ou bien au contact des cristaux. Il ne pouvait en être autrement, elle sait que ses choses là peuvent prendre du temps, mais une décénie presque, cela était trop. Des tentatives de son époux, certes peu nombreuse, il n'y avait eu que des fruits infructueux, pas assez fort pour être pourri, et de son bel ami, un vide sans nom. Jamais un instant, elle ne c'était douté que l'incapacité à procréer pouvait venir de son amant, et que son époux n'avait que des gênes trop faibles. Tandis, qu'elle, Dahlia était totalement en forme pour donner naissance à de jeunes bambins aux joues roses et aux bras potelés, mais il semblerait que ça ne soit pas dans cette vie que des cris et des rires d'enfants raisonneront dans cette maison. Peut-être dans la prochaine, lorsque le souvenir de son amour se sera effacé, son cœur et son corps seront en mesure de donner la vie. En attendant, seul des subterfuges pouvaient amenés à une parcelle de réalité, sans jamais l'être. Elle ne disait guère de mots sur cette situation, ne voulant pas installer la mélancolie.

Ordre taquin promptement dit, et promptement réalisé. Déliant ses doigts des siens et prenant tour à tour ses poignets en étaux, elle y apposait les boutons de manchettes. Un sourire sur ses lèvres se dessinait. Qu'en pensez-vous Monsieur Olieron Adrilith ? Elle marque une pause courte. Je pourrais presque vous présenter à la cours d'Akantha. Un rire léger qu'elle cache de sa main. Mais cela serait inconvenant, si je vous introduis seule sans mon époux. Crachait-elle donc ce dernier mot.

Prise d'une envie irresistible, la spectre enleva son alliance, avec un tant soit peu de difficulté, l'anneau de métal lui laissé une marque, moins forte que pourrait-être présente sur sa chevalière, mais assez pour se faire remarquer. Et la déposa dans la main d'Olieron, qu'elle refermait et tenait fortement dans ses si petites mains en comparaison. Je t'appartiens mon bien aimé. Un peu plus pour les jours à venir. Tout comme tu m'appartiens. Lui faisait-elle remarquer, en l'embrassant pasionnément, jusqu'à ce que le souffle lui manque. Elle ne laissait pas le temps de réagir ou bien de s'offusquer, continuant aussi vite.

「Jours et nuits.
A venir.
Tout lui appartient.
Son âme.
Son coeur.
Son corps.
Nuits et jours.
Qui viennent.
La Corriveau.
Lui volera tout.
Laissant.
Sa marque brûlante et tordu.
Sur lui.」

La spectre fini par se relever quittant ses jambes si acceuillante et réconfortante. Debout bien ancré sur ses jambes, elle assouplie sa robe. J'ai envie de musique, mais j'hésite.... Elle jete un regard par dessus son épaule en direction de son bien aimé. Désires-tu que je te joue un morceau de piano ou bien m'accorderais-tu une danse ? Proposait-elle main tendu en sa direction. J'ai fais l'aquisition d'un gramophone, mais je n'ai jamais eu l'ocassion de l'essayer. Une dépense fort peu utilie, sachant qu'elle se devait de palier à des problèmes financiers bien plus important avant, mais cette machinerie, nouvelle sur le marchée, et semblable à une chinoiserie avait fait fondre son cœur de collectionneuse.







Le bain de vapeur
ft. Dahlia
the witch

Un simple je sais qui fut murmuré, tu ne savais si elle s'accusait en ce moment précis ou si elle savait que tout ceci venait de sa personne. Il est vrai que son mariage avec cet individu de la cour des cendres, elle avait du le consommer depuis longtemps mais tu ne l'avais jamais vu une seule fois gagner un quelconque ventre, tu ne l'avais jamais vu ressentir des désagréments liés à l'événement d'une grossesse. Peut être que elle aussi tout comme toi était incapable de procréer, peut être que tout le temps qu'elle avait passé à côté de cristaux n'avait eu le don d’altérer sa psyché mais plutôt son enveloppe charnelle, ce qui faisait d'elle une femme, ce qui pouvait faire d'elle une éventuelle mère. Tu n'avais cependant dénié ramener le sujet sur la table, c'était le genre de choses que l'on fuyait comme la peste à défaut de proposer une solution pour entamer une nouvelle conversation. Tu fus arraché de tes songes lorsqu'elle vint énoncer ces fameux boutons qu'elle venait tout juste de placer. La qualité de la création était indéniable, venant sans doute d'un des meilleurs travailleurs de la capitale de ces lieux, tu n'osais imaginer combien tout ceci lui avait coûté alors que tu n'étais pas dupe sur son mariage, elle l'avait fait pour l'argent, elle n'avait même jamais éprouvée une once de sentiments pour son mari même lors de leur première rencontre.

Tu observas ainsi un petit moment l'anneau qu'elle t'avait offert, un anneau qu'un autre lui avait donné à la double signification. Elle n'offrait aucune signification spirituelle à cette cérémonie qu'elle avait dû supporter et au contraire te l'offrait en quelque sorte, elle t'offrait ses émotions, cette chose chimique que l'on appelle l'amour. Elle s'amusa d'ailleurs à t'imposer le même petit amusement que tu t'étais au par avant offert avec elle, te dévorant, t'ôtant la possession de tes lèvres en un échange si long. Tu t'y complaisais, tu ne rechignais tout bonnement jusqu'au moment où elle se redressa lui adressant un regard curieux. Tu écoutas attentivement sa proposition ne savant quoi choisir, tu l'avais déjà entendu jouer, elle si divine et bien trop débrouillarde de ses petits doigts à en croire que son affinité avec cet instrument remontait à bien trop longtemps. Tu possédais quant à toi quelques bases en danse, rien de bien extravaguant mais de quoi ne pas être épié tel un incompétent à la cour des cendres de par les visites que tu y avais fait en tant que soi disant diplomate ou ambassadeur. Tu ne savais quoi choisir alors que tu haussas les épaules silencieux quelques longues secondes décrivant l'alliance en ta main.

Tu la posas sur la table sans guère plus de cérémonie, l'intérêt n'avait pas été physique mais plus spirituel et de toute façon elle allait devoir la porter d'ici la fin de ton séjour ici. Faisant quelques pas en sa direction, tu avais déjà pu observer un gramophone brièvement en son fonctionnement en des voyages à Nueva de par des contrebandiers et à la cour des cendres. Tu avais remarqué comme des emballages en lesquels se trouvaient les fameux supports en forme de disque. En extirpant un au hasard, le déposant sur la machine avant de faire tourner la manivelle, tu lias la parole à l'acte.

« - Cela fait quelques temps que je n'ai pas dansé, j'espère que je ne vais pas massacrer tes petits pieds. »

C'est ainsi que tu vins te saisir d'une de ses mains l’enlaçant de la tienne pour doucement la porter un tant soit peu en l'air, tes autres phalanges prenant place en son dos, descendant parfois au niveau de ses hanches alors que la musique commençait. Voilà que ce ballet aussi répétitif que peut être plaisant pouvait commencer, suivant un rythme bien précis, te concentrant pour éviter tout écart malgré tout. Ce n'était pas réellement ta tasse de thé mais tu espérais lui faire plus plaisir et ne pas la laisser simplement jouer un morceau pour ton propre ego.

« - Et j'ai déjà fait des tours à la cour, inutile de me représenter à ce monde ennuyeux et pompeux. Laissons les s'occuper de leurs problèmes et de la libido de leur roi Salamandre. »

Une légère pique lancée envers tout ce petit monde, tu te permis de rajouter ce détail dont tu te languissais déjà, tout autant que la suite de votre soirée et de ton séjour ici.

« - J'ai déjà hâte que nous puissions aller à Nueva pour partager du temps ensemble, une nuit à la belle étoile, loin de toute civilisation trop envahissante par moments. Le tout au bord d'un lac ou je ne sais quoi après avoir passé une délicieuse soirée en les divers divertissements que la ville peut fournir. Peut être que d'ici là j'aurai trouvé un cadeau à t'offrir en retour de ceux que tu m'as offert aujourd'hui. »





Manoir familial de La Corriveau ;
septembre de l'an de terreur quatre cent dix-sept

L'une des plus belles choses lorsque l'on cotoie quelqu'un depuis tant d'années, c'était cette pressiance que l'on pouvait développer, semblable à un sixième sens. Connaître les envies, les choix de cette personne était si précieux, une liaison spirituelle, où l'on s'abandonne soit-même pour l'autre, passer au second plan et lui au premier. Pourtant, même si leur rencontre remonte à des années, le temps qu'ils ont passés loin de l'autre, n'ayant que souvenir et lettre pour se rémémorer des instants ensembles, est bien moindre face à la froideur qu'ils pouvaient rencontrer au solitaire. L'absence de son bel ami, n'était pas si néfaste, l'amenant à s'émerveiller et à prendre patience pour le découvrir encore un peu plus, grattant chacune des couches qui le compose pour en arriver en son cœur. Parfois, d'ancienne croyance n'était plus et il y en avait de nouvelle. C'était quelque chose d'encore plus vrai chez Olieron, qui était capable se remettre en question, bien plus qu'elle qui était un peu trop obtus à son goût. Parmis ses variables, il y avait des constantes, et elle venait de mettre le doigt dessus.

La belle aimait tout autant danser en bonne compagnie, que de jouer des morceaux au piano, s'il lui avait demandé égoïstement de jouer pour lui, elle l'aurait fait. Mais il avait accepter de danser, et cela lui faisait plaisir. Dahlia savait que ce n'était pas sa tasse de thé, exécutant surtout des pas machinalements, sans réel plaisir ou talent, juste de quoi être diplômate. Je te pardonne d'avance si c'est le cas. Sourirait-elle en s'avançant vers lui, observant la façon dont il utilisait la machine. Elle ne l'avait jamais utiliser, et n'en avait que ouïr sur son utilisation, une machine capable de capturer la voix, peut-être l'utilisera-t-elle lors de ses séances de spiritismes, mais pour l'heure c'était une belle musique qui s'en échappé, un peu transformé par le mécanisme. Pourtant, la mélopée était semblable que si elle la jouait au piano, les notes et le tempos en restait de même. La belle arrivait à reconnaître chaque instrument du morceau, tout en virveoltant doucement puis promptement. Main dans la sienne, la seconde sur son épaule, corps contre corps, elle ne lachait des yeux s'amusant de voir ses faiblesses, heureuse qu'il les lui montre, de savoir qu'il n'était pas parfait.

「Rythme.
Endiablé.
Cadence.
Ensorcelante.」

Du bruissement de sa robe, contre son pantalon, elle écoutait les remarques acerbes de son amant. A ses mots si tranchant, l'envie de rire fut présente, pourtant, elle se retenait aussi fortement que possible, lèvres pincées. Le tableau qu'il venait de dépeindre de la cour était on ne peut plus fidèle, aux termes crus mais réel. C'était pour cela qu'elle évitait ce lieu si déplaisant, n'y allant que par obligation. Olieron toujours aussi prompt dans tes propos. Un court silence. Mais comme souvent tu fais mouche. Elle ajouta ceci. Je suis bien heureuse de n'avoir jamais du subir sa cour insitante. Je ne dois pas être à son goût, et ce n'est pas plus mal. Rire délicat qui s'échappe de ses lèvres. La Corriveau n'en serait que dégoûter, d'avoir le droit à des palabres et discours d'un paon dont le lit doit être souiller par tant de maladie de la couche, que d'enfants incongrus. Pour certaine s'amadouer un roi était précieux, pour elle le plus brave des nantis avait bien plus de valeur.

Dahlia aposa sa tête sur son épaule, lui demandant de ralentir la cadance de ses pas, pour se poser, l'écouter parler, s'émerveiller. Si je m'écoutais, je demanderais à mes serviteurs d'atteler un attelage et de péparer de quoi faire un voyage dans l'heure. Malheureusement, la spectre n'avait pas assez d'aplomb, ni la bonne folie pour le faire. Je me languirais de toi, du jour de ton départ, jusqu'à ce jour divin. Mais ne me laisse pas me languire de toi, alors que je suis dans tes bras. Ce n'est pas un voyage paradisiaque que je puisse t'offrir, juste une parcelle de mon quotidien... La spectre était tiraillé, l'envie d'entendre sa voix encore lui parler, ce ton si particulier, cet accent si mélodieux, de plus le sujet était à la faire frémir d'envie. Pourtant à la fois, elle avait peur qu'ils ne puissent se profiter d'eux, à l'instant présent. S'offrir le présent, ni passé, ni présent, juste un présent lent, qui n'arrive pas à se s'écouler dans la rivière du temps. Entendre ta voix, sentir ton souffle chaud contre moi, alors que tu me conte tes belles histoires et aventures. C'est un cadeau qui m'est plus que suffisant. Ne te tracasse pas à me trouver un présent. Lui avouait-elle. Or, pierre précieuse, soierie n'avait aucune importance, préférant cadeau éphémère d'une vie, aux chinoiseries et bibelots étranges. Mais une histoire de son bel ami valait plus que tout au monde, l'amenant à voyager à travers ses mots, à revoir un monde qu'elle avait laisser derrière elle, ou en découvrir un nouveau.

「Silence.
Et crépitement.」

Le cylindre du gramophone a cessé de tourner, ses dernières notes de musiques se sont tuent dans un grincement peu agréable, laissant entendre qu'il s'agissait d'une machine, et non de la main humaine. La valse n'a rien de bien compliqué. Néanmoins, on dit que pour juger de la perfection de la valse, celle-ci doit être si rapide, si délicate, et si fluide, que la flamme d'une bougie dans la main de celui qui conduit ne peut pas s'éteindre. La Corriveau le taquine un peu, reprenant distance avec lui, pour soutenir son regard. Cela dit, il convient d'avoir... le parfait partenaire. La spectre lui dépose un prompt baiser sur la joue. Mais rassure toi, je ne te demanderais pas cela. En revanche... Elle guidait ses mains à mi chemin entre sa taille et ses hanches, tandis qu'elle posait ses mains au dessus de ses épaules. Je ne serais pas contre de rester ainsi, encore quelque instant, avant de passer à table, à danser, même sans la musique. Elle avait à l'oreille une bien plus belle musique, qui avait un rythme lent et régulier, légèrement en écho. Son cœur qui battait dans sa poitrine.

Leurs visages étaient si proche, que chercher à regarder ailleurs était impossible, sans que l'autre s'en rends compte. Au fait, pourquoi étais-tu tant obunubilé par les dessins qui marquent ma peau, à m'en demander s'il y en avait un nouveau... Dahlia se perd dans ses yeux bruns. Désirais-tu en trouver un nouveau ? Demande-t-elle taquine, ayant plusieurs idées qui lui parvenait dans sa tête, sans en laisser part à son amant.








Le bain de vapeur
ft. Dahlia
the witch

Tu avais toujours fait mouche effectivement lorsqu'il s'agissait de décrire certaines vies, certaines choses que tu avais pu voir de tes propres yeux. Tu avais ainsi côtoyé la cour des cendres avec ses bons rares et ses immenses défauts, le seul intérêt que tu avais trouvé à cette strate sociale c'était que l'on pouvait facilement y retrouver des personnes des diverses horizons, marchands de Nueva surtout mais après il n'y avait guère plus d'intéressant que quelques ducs, comtes. Des personnes de pouvoir avec des bardes qui voguaient ici et là selon les événements, des femmes de la cour qui espéraient être en les bonnes faveurs du roi pour s'attirer quelques avantages sans pour autant finir avec un bâtard de sa personne et toutes les complications qui y étaient liées. Une bien triste vie en réalité même s'ils bénéficiaient de tout le luxe souhaité, de bien des réceptions avec repas où l'alcool devait couler à flots. Finalement s'il y avait bien une chose qui devait distinguer Akantha positivement à l'opposé de tout ces défauts cela devait être le riche sol du désert en minerais utiles pour bien des choses là où tu critiquais aussi grandement l’esclavagisme. Tu étais convaincu que même sans cela il y aurait toujours des personnes qui accepteraient de travailler pour nettoyer, s'occuper de domaines et aider leur embaucheur, c'était une méthode des plus faciles pour gagner de l'argent il suffisait que les plus rances décident de verser des salaires à la place d'un prix d'achat.

Supposition sur un mode de vie ancré depuis bien longtemps, depuis des siècles tu te disais que tout ceci continuait car cela confortait aussi bien des personnes en leur misérable ego de pouvoir se sentir supérieur à un esclave même s'il n'y avait rien de bien glorieux en effet. Tu repensas ainsi à sa réponse vis à vis d'un présent, pour toi tout ce qu'elle venait de décrire était la plus simple norme, la base de votre relation et tu considérais à force tout ceci comme acquis même si c'était une mauvaise chose de raisonner ainsi car qu'importe comment l'on pouvait avoir bataillé, rien ne nous appartenait réellement. Elle aura un cadeau, fait que tu exposas verbalement ignorant sa question sur ses tatouages d'abord.

« - Pour en revenir sur le cadeau, tu n'auras pas le choix, si je veux t'en faire un tu en auras un. »

Un léger sourire sur ces mots, tu ne lui laissais pas le choix tandis que tu allais devoir lui offrir encore quelques pas de danse chose qui ne te dérangeaient pas. Tu suivis sa parole et ses conseilles sur cette fameuse pratique des nobles tentant d'appliquer le tout en les pas qui se dessinaient. Tu accélérais doucement mais sûrement tout en tentant de garder une certaine grâce à ce genre de pratique jusqu'au moment où tu t'arrêtas brusquement là où tu avais failli écraser l'un de ses pieds, ayant évité de peu ce mauvais geste.

« - Je pense qu'on ne va pas aller plus loin en tout ceci, on va éviter le drame et une certaine douleur pour tes pieds. »

La ramenant un peu plus auprès de toi dès lors, tes mains quittant leur ancien emplacement pour se retrouver auprès de ses hanches orphelines depuis un moment de tes paumes, depuis votre sortie de cette fameuse pièce qui disposait de ce bassin d'eau chaude. Tu entrepris ensuite de revenir à une de ses fameuses questions, la toute dernière qu'elle t'avait posé face à ce que l'on appelait ta curiosité.

« - Je n'ai pas spécialement envie enfaîte de t'en voir arborer un nouveau, je trouve que ceux que tu arbores son suffisant, trop en serait peut être grossier mais c'est surtout que cela a toujours le don de me faire sourire. Une femme comme toi qui ne dévoile absolument rien, qui tente de conserver une image perçue comme ancienne par d'autres, tu dois bien te dire que n'importe quel personne qui te convoite ne s'attend pas à y trouver ce teint si pâle marqué de tatouages. Surtout en des parcelles quelques peu intimes même si qui sait au mieux en réalité tu pourrais faire l'ajout à ta collection d'une création en ton dos, ou peut être auprès d'une de tes chevilles, de tes poignets, quelque chose de plus discret. »

Chacun de ces dessins auprès de son enveloppe charnelle avait le don de la rendre aussi un peu plus unique, de par son teint quelque peu surnaturelle comme si elle ne prenait jamais la lumière, comme si elle n'avait jamais souffert d'un coup de soleil ou tu ne savais quoi.

« - Cela te rajoute un certain charme, comme une œuvre que l'on travail doucement mais sûrement dans le temps, l’embellissant petit à petit. Juste si tu souhaites agrandir ta collection, tente des méthodes plus classiques que la cristomagie, tu es humaine comme moi, il ne faut pas trop jouer avec ca. »





Manoir familial de La Corriveau ;
septembre de l'an de terreur quatre cent dix-sept

Son regard se fait pesant sur sa personne, son ombre nimbe ses yeux, ce qu'elle regrêttait maintenant de ne pas pouvoir détourner le regard. De ses tierces et quintes aux mots subtiles enfournés dans de longues formulations, elle n'en retenait que les informations nécessaires. Des sentences qui sont capables d'apporter sourires d'amusements et de culpabilités, le tout noyé sous sa peau de nacre empourpré, ne permetant pas de déceler lequel des deux sentiments étaient le plus présent chez elle. La Corriveau n'avait jamais était une adepte des modifications corporelles, outre mesure que celle de porter un corset durant tout une vie, vous changeant à jamais votre matien et votre posture, une première dans sa longue vie de spectre où elle avait gravé à jamais son derme. Au départ l'esthétisme n'avait aucune importance, utilisant ce corps de substituion pour ses recherches et ses travaux avec les cristaux, cherchant à augmenter ses pouvoir de façon significative, sans subir de lourde transformation comme certains ont pu connaître. C'était une alternative acceptable, niché en des lieux sombres, qui ne voit que rarement la lumière du jour, encore moins en la compagnie d'autrui. Olieron en était l'exception, comme dans bien d'autres domaines. Et qui donc me convoite ? Peut-être devrais-je m'en amuser à me devoiler pour observer la réaction. Taquine prononce-t-elle ses mots, que jamais elle ne mettrait en application sur un coup de tête ou folie. Avare de voir sa réaction, la connaissant, mais désireuse de l'appuyer.

Ses longs doigts graciles se perdent dans sa chevelure sombre, laissant son odeur se marquer sur sa chair, le bruissement se faire entendre lors de ses réflexions. Le spectre n'avait jamais réellement pensé à marquer une fois de plus sa peau, cherchant encore à oublier la douleur de sa peau qui se perce, de l'encre qui s'enfouit sous la chair, des goutes de sangs qui perlent. La belle n'avait jamais fait les choses à moitié, utilisant des méthodes qui venenait d'un autre monde, bien loin des machines mécaniques qui dans un fracas frappait la chair de leur couleurs. Sans oublier le fait qu'elle les avait inscrit par elle-même, ne laissant jamais quelqu'un y poser les yeux durant leur création. Le poignet est bien trop visible. Mais je note pour la cheville et le dos, même si pour l'un il me faudra quelques mains habilles et douces pour réaliser un éventuel travail. Une tâche qui reviendrait certainement à l'un de ses domestiques nés de la nécromancie. Il n'y avait pas besoin de dépêcher son amant pour réaliser cette tâche, il devait très certainement préférer les avoirs sous la pulpe de sa main et de ses lèvres, plutôt que de martyriser son derme de milliers piqures. Malgré tout, elle prenait ses conseils dans un coin de sa tête, toujours prêt à utiliser au cas où. Sans avouer que peut-être tout ceci n'aurait jamais lieu.

La Corriveau en devient sombre lorsqu'il parle de la cristomagie, les dernières paroles d'une meute stérile refont écho en son être, elle en vient à baisser le regard, un peu honteuse et mélancolique. Elle se montre câline, se blotissant contre lui, lover à l'abris des monstres, cherchant du réconfort. Pourtant le mal à déjà était fait. Se pensait-elle stérile par ses propres actions, ne rejetant point la faute sur son bien aimé. Elle n'était pas stupide, au point de penser que ce fléau touchait uniquement les femmes, bien au contraire, mais La Corriveau venait d'une époque où il était impensable de rejeter cette erreur sur les épaules d'un homme, d'autant plus lorsqu'il se montrait fort et en bonne santé. Après tout, son corps chétif et sa peau semblable à la craie, sans parler de sa vie morbide n'était guère des signes évocateurs d'une vie possible, d'une germination dans son ventre. Je paye les conséquences de mes choix, et je continuerais à le faire. C'est ce que l'on appelle être adulte. Elle riait sarcastique. Adulte bien étrange mot pour une âme plus vieille qu'un veillard, et elle avait rencontrer Olieron lorsque son corps était encore proche de la jeunesse intouchée. Comme tu fais les tiens. Soulevait-elle alors ce point. Tu es humain, tout comme moi, et pourtant tu donnes l'impression que tu t'évertues à cacher le temps qui passe, pendant que je me fâne. Je ne serais pas contre le fait de te voir vieillir au même rythme que toi. Lui faisait-elle remarqué.

「Secondes.
Minutes.
Heures.
Jours.
Années.
Implacable.
Qui marque son passage.
Sur moi.
Mais.
Absents chez toi.
Bel ami.」

Il se fallait être saut, pour ne pas remarquer qu'aucun cheveux grissonant ne venait prendre place le long de ses tempes, que sa stature soit semblable à celle du premier jour, que son visage reste inchangé. Olieron se devait se conforter en potion et autre sortilège, même si cela était étrange, le jeunisme ne faisait point parti de son caractère, peut-être mettait-il en place tous ses stratagèmes pour plaire, à elle, ou en tant que diplômate de Mearian. Je ne critique pas. Bien au contraire, c'est plaisant de voir que tu prends soin de toi. La spectre se redressait pour lui jettait un regard souriant. Même si j'espère que tu me laisseras marquer ta peau de baiser. S'offusquant sous l'humour de se voir éventuellement interdit de l'embrasser jusqu'à en faire rougir sa chair. Même si je ne nierais pas que marquer ta peau d'un dessin ne serait pas désagréable. Surtout, si je suis la seule à avoir le droit de le voir. Glissait-elle à la volé ponctué d'un baiser. Elle laissait de côté cette histoire d'encre fait à partir de cristaux. Bien entendu, elle ne le ferais jamais avec une telle encre, ne voulant pas corrompre son bien aimé.








Le bain de vapeur
ft. Dahlia
the witch

Tu esquissas un léger sourire à sa première réplique, elle savait au fond que ce genre de choses étaient porteuses d'une émotion nommée la jalousie. Tu n'avais même pas à ouvrir la bouche pour lui exposer ta pensée sur ceci alors que malgré tout comme toute femme qui faisait attention à son image, Dahlia devait être enviée à la cour par quelques personnes, elle était jeune, belle à sa façon, une touche d'exotisme en un pays au climat propice aux peaux marquées par le soleil. Tout ce qui était différent aura éternellement le don d'attirer les regards, des coups d’œils amplis de convoitise ou non, voir de dégoût selon les pensées de chacun et ses préférences. Tu avais accompagné le raisonnement de réactions des plus naturelles, de réactions auxquels tu n'avais pas réellement fait attention le tout en étant devenu machinal en sa présence entre deux baisers. C'est ainsi que tu l'enlaçais toujours un peu plus, dévorant sa personne de tes mains inquisitrices et curieuse de redécouvrir cette silhouette s'arrêtant parfois juste au niveau de son plexus te remémorant ce fameux dessin à même la chair, usant de ta mémoire encore une fois pour en quelque peu redessiner les pourtours. Cela était peut être un tic, un amusement, qui sait peut être que ces œuvres sur son dermes avaient même eu plus que le don de te fasciner lors de certains de vos ébats, sûrement lors de votre première fois ensemble même.

Elle avait fini par en revenir à cette question de stérilité, invoquant les méfaits des cristaux sur son jeune organisme pour justifier son incapacité à procréer. Cas que tu ne pouvais juger, il était étonnant de ne point l'avoir vu enceinte de son mari qu'elle avait épousé seulement pour sa fortune. Le sujet déviant sur ton physique, cette carrure inaltérée par le temps, tu n'avais pu que sourire lorsqu'elle vint énoncer l’utilisation de potions et autres sortilèges pour que tu puisses ainsi conserver une certaine jeunesse, des traits comme figés dans le temps. Tu savais que tôt ou tard elle allait faire plus que se questionner, dans cinq ans sûrement tu allais lui devoir des comptes si une autre chose ne vous avait pas séparé avant, facteurs proches de l'inconnu qui ne manquaient pas en cet enfer qu'était ces terres que vous fouliez, où l'humanité s'était installé. Tu fus néanmoins surpris ensuite de l'entendre parler de tatouages vis à vis de ta personne, tu n'avais pas peur de la douleur lié à la mise en place de ces ornements corporelles fait d'encre et autres mais tu avais de multiples fois songé au fait que cela ne t'irait point, que sur une femme tout ceci pouvait être admirablement magnifique mais concernant un homme c'était plutôt comme la loterie.

Il te fallait malgré tout combler un sujet qui était délicat, le résoudre ou plutôt en poser des bases qui étaient actuellement incomplètes. Stérilité ou fertilité, tu aurais pu lui formuler simplement, lui jeter comme cela le fait que tu étais stérile de par ta réelle identité, blasphème qu'est celui de révéler son vrai visage à un mortel, qu'importe son rang hormis une ou deux exceptions papales. Tu t'étais contenté de cette formulation des plus simples pleine de sous entendus.

« - Tu dis que le mal est fait mais... Je touche la cinquantaine et je n'ai jamais eu le moindre enfant, bâtard tout ce qui partager mon sang. Je me suis toujours dit qu'un gamin pourra avoir mon nom mais il n'aura jamais mon sang, c'est peut être moi comme toi, ou nous. »

Nous, il y avait une morbide égalité au moins dans ce qui paressait être un drame mais si tu te disais que tu n'allais avoir à affronter certains déboires du rôle de père qui pouvait tourner en bien des scènes horribles. Tu secouas dès lors la tête pour te changer les idées avant de lui dérober un baiser bien trop fougueux, avant d'apposer tes doigts en des parcelles défendues au galbe bien trop envieux de façon bien trop prononcée pour la première fois en cette soirée, tu ne voulais point la voir répondre sur ce sujet, la voir s'affliger de ceci. Tu voulais qu'elle change d'idée ni plus ni moins en des gestes à la fois tendres et atrocement provocateurs, envieux, tabous. Une nouvelle fois de plus votre bal endiablé pris fin de par des nécessitées naturelles la dévorant du regard ensuite, mordillant sa lèvre inférieur d'un air carnassier. Tu te permis de répondre donc à d'autres de ses paroles plus joyeuses.

« - J'ai déjà bien des cicatrices alors un tatouage, tu sais ce qui est beau sur toi ne le sera pas nécessairement sur moi et puis tu as toujours eu un goût prononcé pour me marquer de tes ongles en certains actes. »

Sourire se dessinant, moqueur une dernière réplique se faisant ouïr.

« - Et ne songe pas une seule seconde au regard des personnes intéressées par ton corps, tu es mienne Dahlia. »

Un soupçon de possession et tu repartis de plus belle, la dévorant, t'accaparant cupidement ces deux bouts de chair charnues, cette bouche.





Manoir familial de La Corriveau ;
septembre de l'an de terreur quatre cent dix-sept

A la mélancolie qui s'enlise dans la moindre parcelle de son corps, qui s'installe et se niche dans chacun des recoins de son âme, même jusqu'à l'oublié, à l'insoupçonné. Il y a des questions qui ne sont pas dite, impensables, qui ne sont jamais venu à l'esprit, tant le présent semble être la réalité, la vérité, sans once ni soupçon, juste des remous du cœur, de mentir, de ne pas tout dire. L'homme contre qui elle était lové était un humain, charmant, agréable, à l'esprit caustique et capable de se remettre en question, à la discution lyrique et intelligible, rien de moins, rien de plus. Ses mots se font ouïr, poignard, qui déchire une chair si fine, qui s'éffiloche, qui remet en cause beaucoup de chose. Et auquel il n'y a qu'une réponse qui lui vient en bouche, qui se fait exprimer. Hum.. On ne peut même pas appeler cela une réponse, juste un onomatopé tout au mieux. L'idée que le problème puisse venir de lui ne l'avait poin effleurée, et qu'il soit d'eux, de ce si beau nous, encore moins. Comme si le coup du sort c'était posé sur eux, les liant et leur retirant toute capacité de réaliser ses rêves. Des questions venaient à s'ajouter, lui vrillant la tête, l'accaparant certainement toute le reste de la soirée, du repas, de la nuit dans ses bras. Mainte fois elle en revenait à un choix, ses convictions ou lui. Arriveront-ils à vivre une vie ensemble, tourmenter par des regrêts, être mère, former une famille, vivre et vieillir aux côtés de quelqu'un, voir ses mêmes enfants grandir était quelque chose de beaux, des souvenirs agréables et lumineux. Vivre une vie humaine n'était pas en inéquation avec les objectifs divins de la secte. La Corriveau se tait, elle connait déjà les méfaits que font les cristaux sur son âme, il n'y a que son corps qui est une énigme. Indéchiffrable.

「Déchirement.
Crie.
De l'âme.
Regrêt.
Naissant.
Choix.
Déterminant.
Subterfuge.」

Elle aimerait poser des questions, comprendre, mettre des mots sur des inconnus, mais aucun son ne vient, ni palabre. A croire que le moment n'est pas venu de mettre à nu cette vérité, d'étaler la réalité. Elle loue le ciel, de sa gourmandise, le remercie d'un regard de la comprendre, de chercher à lui changer les esprits à remettre la jovialité sur le tapis. De faire disparaître les nuages sombres qui se sont installés dans son cœur, tout du moins jusqu'à ce qu'il s'en aille. Ses lèvres se font attrocement avares, ne voulant même pas le laisser parler, même pour se montrer agréable ou luxueux. Mais ce n'est pas elle qui décide, pantin dans ses bras, et heureuse de l'être, pour une fois. Tu as bien raison, cela ne t'irait pas, et je m'ennuyerais si je ne pouvais y imposer ma marque sur toi à chacune de nos rencontre. Elle est semblable à un combat qui gagne à chaque fois qu'il s'interpose, et elle prend son du, y apose sa marque, et recommence indéniablement, comme un manège qui ne connait que la mort comme fin. Une ritournelle, habituelle qui ne peut s'user par l'usure, tant que leur cœur battent. Et elle se noit dans ses yeux, enivré de ses paroles. Qui se montre surprenante, porteuse de nouvelle pouvant braver des tempêttes et faire disparaître des malheurs. Ses paupières se clos, elle murmure contre ses lèvres. A jamais. Mon amour. A ses mots qui se tuent, imprononcés, mais totalement réfléchit et réel, elle les lui dit. Silencieusement. Qui s'éteind dans la passion. Dévorante. Insatiable. Qui va se consummer petit à petit, nuit durant. Jusqu'à s'offir à la petite mort, dans les bras de l'un et de l'autre.

Ils restèrent ainsi longtemps. Les lèvres de La Corriveau se collore sanguine, sensible au moindre effleurement, pression. Il n'y a que le silence, coupé par leur bruit, leur présence, leur vie, si forte, si fragile. Ensemble et solitaire. Un domestique arrive, le repas est prêt, un long service, où ils sont civiliser, elle y tient. Mais bien trop long parfois, où l'envie de s'enfuir, de courir au loin est beaucoup plus forte que tout, que la raison et la folie. Ils s'enfuient à la nuit. Les draps se réchauffent sous leur vénération et leur amour, virtuose du plaisir qui s'offre sans faille, égal. La petite mort frappe sont glas, et trouve le réconfort lové contre la chair. Nu et réel. Le temps est bon, il leur offre gracieusement ses instants inderdits, loin des convenances.

「Et La Corriveau.
L'aime.
Elle veut lui surssurer.
Je t'aime.
Mais n'y arrive pas.
Alors elle invente.
Son langage d'amour.」