Lost Kingdom  :: Ellgard :: La Capitale - Keivere, citée des Sciences

Rends-la moi. || Victoria [Cloturé]

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Rends la moi.
Divine agonie qu'est l'inquiétude, chercher des réponses sans conclusions, trouver une raison de perdre ses moyens, jouir de cette adrénaline qui parcours nos veines.
Inspire, expire...

Tes pas sont rapides, tu cours sans t'arrêter dans l'ombre de ces ruelles cachées par la lumière trop forte que dégage la ville des Sciences. Ton cœur bat fort mais pas seulement à cause de ton rythme, mais surtout pour la nouvelle que tu as apprises récemment. Une femme d'Ellgard a achetée une esclave. Mais une esclave de ta race. Ceux dont le temps n'a pas d'effet. Tu serres les dents alors que tu te repères dans cette immense cité, essayant de te remémorer les informations que tu as récoltée. Victoria d'Akhanta. Rien que par son nom, tu devines quel genre de personnage elle peut être. Pour qu'une femme de la royauté des Salamandres se retrouve ici, il ne peut y avoir que deux raisons. Soit elle est ici pour représenter son peuple, soit elle les a trahit tout simplement. Le deuxième choix semble plus plausible de par ce que tu sais.

Vivre aussi longtemps a des avantages. Mais où est-ce qu'elle peut être ? Tu arrives sur le haut d'un toit qui te donne plutôt une belle vue, et tu t'accroupis. Elle est de sortie dans ce quartier à ce qu'il paraît, elle a l'air assez connue pour qu'on en parle ainsi. Tu plisses tes yeux et ta respiration se ralentit. Tout devient soudainement plus précis alors que tu fixes la longue rue en face de toi. Le bruit devient un fond sonore, les personnes semblent plus près tandis que tu ne fais que les observer. Les analyser. Il faut que tu fasses tout de même attention, tu as réussis à passer les contrôles de la ville simplement parce qu'il y a un des civils qui a fait un scandale, mais il ne devrait pas te rester beaucoup de temps avant de te faire remarquer. Tu es déjà venue ici auparavant, mais la sécurité est de plus en plus pointue.

Une inspiration. Tu te concentres et finalement tu finis par les voir, ces cheveux immaculés qui volent parmi la foule. Tu la suis des yeux et elle rentre dans un bâtiment. Une vingtaine de seconde plus tard, tu regardes la porte qu'elle a ouverte juste avant. Tu sens ton sang bouillir mais au dernier moment, tu te caches alors que la porte s'ouvre de nouveau. Derrière celle-ci, un garde sort et tu arrives juste à t'infiltrer à l'intérieur avant qu'elle ne se referme. Mauvaise idée. Il n'y a personne dans le long couloir mais c'est sans plus attendre que tu fonces vers l'avant. Tes qualités de voleuse te permettent de ne pas te faire prendre facilement, étant silencieuse et assommant les gardes trop proches avant de les cacher dans un coin. Et finalement tu la trouves à l'étage.

Ta mâchoire se serre et tu la toises. Elle sent le brûlé. Comme la plupart des siens. Ce qui est étrange ce sont ces cheveux cependant. Blancs, quelle drôle de couleur pour une créature d'Ignaris.

Toi. Dis-moi où se trouve Artemis.

Tu avances, dangereuse et sur tes gardes. Elle allait te rendre Artemis. C'est tout.
 





Quiproquo
with Nael & Vicky

Il y avait dans le rôle d'un Inquisiteur toutes sortes de réunions quelque peu barbantes, toutes sortes de choses purement administratives, qui t'envoyaient dans le pays des songes plus vite qu'aucune caresse de ta précieuse et adorée Viladra. Adoubée Guerre, rendue Apocalyptienne, tu étais à l'apogée de la réussite mais cette agonie de devoir assister à l'administration du royaume pouvait te faire regretter tes choix, parfois. Parfois seulement.

Néanmoins, aujourd'hui était supposé n'être qu'un autre jour de paperasses et rendez vous, qu'une folie de plus dans l'agenda d'un mordu de comptabilité, qu'une visite de plus auprès de l'un des cadres important de l'Empire. Servie grassement par cette personne, la nation d'Ellgard - et en particulier, toi - avait décidé de lui donner son dû, une rencontre avec toi, et plus précisément, une place de choix dans tes rangs. Cette ex-mercenaire t'avais en effet permis à plusieurs reprises de satisfaire un besoin de raid lors d'un manque d'hommes, et sous ses ordres, un de tes groupes d'éclaireurs avaient fini par rentrer à la base, en vie (pour la plupart). Bien qu'il fut extrêmement inhabituel, voire proscrit, pour la Guerre, d'employer de telles ressources, tu tenais personnellement à l'inviter à te rejoindre, non sans avoir dégoté au préalable un accord signé de la main de l'Empereur.
Ainsi, te rendant dans l'immeuble où tu espérais trouver ta demoiselle d'armes, tu songeais fortement à combien certaines journées pouvaient se ressembler... Que nenni ! dès lors eus tu osé penser cela, que la voix d'une inconnue résonna comme un affront à tes oreilles, mais un affront permis, pour effacer la morosité de l'instant.

Prise au dépourvu, néanmoins, il te fallut un quart de secondes pour te retourner, surprise, une main transformée, peau devenue semblable à de la roche volcanique, flamme naissante accrochée à la paume, tendue vers la source de ton sursaut. Une fois que tu eus compris que cette demoiselle se méprenait totalement - tu ne connaissais aucune « Artemis » -, tu soufflas, et ta main retourna à son état naturel, tandis que ta froideur présumée reprenait le dessus.

Quelle impolitesse ! Sans compter qui je suis, sans compter qui vous êtes, vous osez parler d'un ton provocant, m'interpellant de la sorte, pour me demander où se trouvé une chose que j'ignore... Savez vous au moins vous tenir en public ?

Sourire imaginaire affiché sadiquement dans ton esprit, tu finis par examiner l'intruse. Belle, c'était évident, elle se démarquait par des attributs semblables aux animaux. Plumes et oreilles tenues d'un félin ou d'un aigle - tu parias sur l'aigle - elle semblait une hybride, mais sa présence n'avait aucun rapport avec l'aura d'un de ses pauvres esclaves que tu tentais d'aider. Elle semblait presque... irréelle. De quelle race était elle issue ? Qui était elle pour s'enfoncer ainsi dans un lieu gardé ? Pour te viser ainsi, elle devait être au choix sans neurones ou en colère... et vraisemblablement te connaissait elle, ou plutôt te reconnaissait elle. Ainsi, elle devait avoir étudié ton cas, l'Inquisitrice de la Guerre, seule femme parmi les Apocalyptiens, connue aisément de visage en Ellgard, et l'ancienne Héritière d'Akantha, dont la trahison avait ébranlé tout un royaume. Pourtant, peu atteinte de la maladie que l'on nommait Orgueil, tu n'avais que faire de ces titres pompeux, et, soupirant dangereusement, tu finis par effacer ce masque glacial sur ta peau de porcelaine. Personne n'était aux alentours à part toi et elle, et sa ressemblance frappante avec les hybrides te poussait à montrer ton vrai visage, celui d'une femme douce et chaleureuse.

Oublions... Bon. qu'est-ce qu'Artemis ? Qui êtes vous ? Comment comptez vous vous en tirer indemne en m'agressant, alors que de nombreux gardes sont autour de ce bâtiments, et que je suis moi même capable de me défendre ? Appartenez vous à la race des hybrides ? Avez vous besoin d'aide ?

Personne ne le savait... officiellement. mais chaque esclave qui croisait ta route se retrouvait dorloté, aidé, sauvé... tu ne pouvais abolir l'esclavage, c'était chose impossible, désir illusoire de la Résistance, néanmoins, la notion même d'esclavagisme suffisait à te dégoûter. Comment pouvait on asservir ainsi des personnes n'ayant rien demander ? Comment pouvait on oublier les droits humanoïdes ? Comment expliquer que deux individus nés dans la même ville pouvaient, dès leur plus jeune âge, se retrouver dans deux univers complètement différents ? Tu n'aimais pas cela, aussi essayais tu au maximum d'aider ces personnes, le tout en le cachant aux Ellgardiens, ces derniers étant une cause perdue d'avance...

Tu levas les mains au niveau de ta tête, ton visage affichant une expression adoucie, avant de doucement laisser parler ta voix mielleuse : Je ne vais pas vous faire de mal. Ne vous en faites pas. Aidez moi juste à comprendre... (tu aurais bien ajouté quelque chose comme « ce n'est pas en arrivant de nulle part et en criant que vous aurez ce que vous désirez », mais cela aurait été reprendre ton masque de froideur, celui que toute la nation connaissait, celui de la cruelle Inquisitrice de la Guerre, de l'horrible traîtresse, de la glaciale Salamandre...)

electric bird.




Si besoin de modifs, tu sais où me trouver ~
Rends la moi.
Divine agonie qu'est l'inquiétude, chercher des réponses sans conclusions, trouver une raison de perdre ses moyens, jouir de cette adrénaline qui parcours nos veines.
Tu arques un sourcil en la regardant. C'est bien la traîtresse d'Akhanta. Tu plies tes genoux, prête à esquiver le coup mais rien ne vient. Elle ne fait que parler d'un ton hautain en se croyant supérieur. En même temps, vu ce qu'elle est, ce n'est pas étonnant. Mais loin d'avoir eu ton lot de surprise, c'est avec étonnement que tu vois ses traits devenir presque tendre quand elle te parle. Après t'avoir détaillée. Tu restes méfiante Nael, mais si elle ne te menace plus, tu fais mine d'en faire de même. Tes oreilles se redressent pour mieux écouter les alentours, au cas où des renforts viendraient et tu fixes la jeune femme droit dans les yeux.

Artemis est comme moi. Vous prenez les miens pour fabriquer vos hybrides alors vous savez parfaitement ce que je suis. Quant à vos gardes, ils ne feront rien pendant un moment.

Pourquoi elle a changée d'attitude aussi vite ? Pourquoi montrait-elle un faciès presque gentil ? C'était quoi son problèmes à cette Salamandre ? Tu plisses les yeux en fermant la porte derrière toi avant de la verrouiller. Au pire il y a la fenêtre derrière la princesse pour te sauver. Tu avances avant de t'arrêter face au bureau de la jeune femme.

Vous n'avez pas besoin de connaître mon nom. Mais je suis certaine qu'Artemis est par ici et que vous la détenez. Et je veux simplement la retrouver.

Comme si elle allait réellement t'aider de toute façon. Tu te méfies Nael, tu croises les bras et tu plantes tes yeux dans les siens. Victoria d'Akhanta. Traîtresse à sa patrie pour rejoindre l'Empire. Elle avait une esclave avec elle aux dernières nouvelles, une comme toi. Une Mythologique.

Votre esclave est de ma race. Et je suis certaine que vous savez que ce n'est pas non plus une hybride.

Autrement dit, ça pouvait être Artemis. Tu pourrais enfin la revoir et la ramener à tes amis.

Où est-elle ? 

Un peu trop directe peut-être. Mais il n'y a pas trente six solutions pour avoir ce qu'on veut.
 





Quiproquo
with Nael & Vicky

Beauté frappante ornée de plumes, visage guerrier aux allures mythiques, souffle lent et posture de combat, cette femme n'était pas une hybride ordinaire. Généralement, ces pauvres créatures transformées en animaux domestiques n'apprenaient pas la guerre et restaient asservis à jamais. Vivant très peu de temps par rapport aux autres races, ils étaient délaissés, et résultats d'expériences, le peuple les considéraient comme les androïdes, comme les machines, des objets, esclaves et moins que rien.
Mais cette femme avait tout d'une soldate, d'une personne capable de se défendre aisément contre n'importe qui. Aussi, ta première supposition restait, mais tu pensais bien qu'elle avait eu une vie bien différente de ce que ses atouts dévoilaient. Aussi, lorsqu'elle continua sur la voie d'une Artemis, tu soupiras. Je ne connais aucune Artemis...

Mais elle n'était pas convaincue. Normal. QUi croirait le premier venu ? Et qui croirait son ennemi, vu que cette demoiselle t'avait affichées dans cette catégorie. Ou tout simplement, qui croirait une traitresse qui avait osé brûler la demeure royale, sa propre demeure pour la destruction d'un royaume entier ? Tes traits étaient certes doux, mais elle t'exaspérait, et cela commençait doucement à se voir, tes dents se serraient.
Et ce fut le déclic. Ton esclave. Tes yeux se froncèrent. La menaçait-elle ? Non. Mais elle se trompait clairement de personne.
VOus parlez d'Alabaster ? Oui, je sais, elle est mythologique, mais elle ne se nomme pas Artemis.
TU compris aussitôt que cette femme n'était pas hybride. Une autre mythologique. C'était déjà assez rare d'en rencontrer un, alors un second... D'autant que tu ne le savais pas, mais en réalité, tu en connaissais un troisième, caché dans le corps d'un lycan : Sieghart, le bras droit d'Erwann...

Tu t'avanças alors, tout en gardant tes mains bien visibles, et tes pouvoirs éteints. Vous ne me croyez peut-être pas, mais on va faire simple. Je ne sais pas quel mythe est votre Artemis, mais mon Alabaster est un écailleux serpent. Dîtes moi, cela est-il le cas pour cette Artemis ?

Même si elle comprenait, allait-elle vraiment croire que tu ne détenais pas Artemis également ? Après tout, noyée dans cette douleur, cette vengeance qu'était la sienne, ou cette recherche incessante qui l'avait conduite à neutraliser tes gardes pour aboutir dans ta vie, il y avait peu de chances et de grands risques qu'elle prenne parti de la solution de facilité, et que tes mots soient effacés par son esprit pour te menacer, t'attaquer, et récupérer cette "Artemis" qui n'existait pas en ce lieu, du moins, pas à ta connaissance.

Ecoutez. je ne veux pas vous faire de mal, et je ne veux pas me mettre entre vous et cette fameuse Artemis que vous semblez rechercher désespérément, mais je peux vous assurer et vous prouver que je ne détiens personnes de ce nom.
C'était si simple. SI simple d'assumer que la femme qui avait attaqué son propre royaume était la méchante de l'histoire. Pourtant, tourné autrement, tu paraissais une héroïne ayant attaqué le centre d'un pays pourri jusqu'à la moelle... mais non. Même du côté Ellgardien, personne ne te voyait ainsi, sauf peut etre deux trois exceptions dont l'EMpereur. Pour le reste, tu n'étais pas digne de confiance. Combien de temps cela avait-il duré ? Durait encore ? TU avais pourtant prouvé à de maintrs reprises que tu avais le droit à cette confiance, mais personne en Ellgard ne semblait prêt à vouloir modifier l'image de la froide Salamandre, de la glaciale fille volcanique.
TU détestais cela...

electric bird.




Si besoin de modifs, tu sais où me trouver ~

cache-trappe dans le noir
Un écailleux serpent. Non, ce n’est pas Artemis. Tu fronces les sourcils, ainsi tu te serais trompée Nael. Tu te redresses doucement, toujours sur tes gardes, et tu fixes la jeune femme en face de toi. Elle ne semblait pas aussi dangereuse qu’on te l’avait racontée ou du moins, elle ne te voulait pas de mal dans sa manière d’être. Mais il fallait faire attention, surtout avec les personnes de son espèce. Et pourtant sa voix se veut rassurante et tu regardes rapidement autour de toi pour vérifier que tu n’étais pas dans un piège.

Non, rien de tel. La pièce ne semble pas détenir de porte cachée ou autre, et tu reportes ton attention sur la salamandre aux cheveux immaculés.

« - Vous ne l’avez pas et vous pouvez le prouver hein… »

Elle ne mentait pas, tu pouvais le voir dans son regard. Tu tiques, tu viens de perdre du temps pour rien. Et surtout tu venais de te mettre toi-même en danger en te montrant ainsi face à une Ellgardienne. Ceux qui font des expériences sur les tiens. Elle détient elle-même une mythologique, qui sait ce qu’elle en fait. Tu fais demi-tour, prête à repartir.

« - Non, je n’ai pas besoin de l’aide d’une traîtresse. J’ai les informations que je voulais, mais sachez que si vous faites du mal à l’un des miens, il y aura des représailles. »

Car vous n’étiez pas nombreux et il vous était impossible de vous reproduire. Alors si en plus on exterminait votre race, tu ne donnes pas cher de ta personne Nael. Tu n’es pas morte une seule fois malgré ton âge, tu as vécue des ères différentes, tu as vu des gens grandir et mourir. Mais toi, tu ne sais pas ce qu’il y aura si jamais tu disparaissais. Et sans un mot de plus, tu repars par la porte, tu files en dehors du bâtiment avant de t’enfuir dans les ruelles malfamées des bas-quartiers.

Tu vas retrouver Artemis, qu’importe si tu dois y passer les prochains siècles.
BY MITZI