Je regarde le pli que me donne la Fleur fanée. Je l’ouvre, le lis et m’immobilise. Je vais rencontrer la Reine pour mon acceptation parmi les Assassins. Je déglutis difficilement avant de relever le regard. Cette vieille carne me souriait, ses dents toujours blanches et alignées malgré l’âge. Ne pouvant réprimer un grognement, j’appelais une novice.
« - Prépare mon bain et ma tenue la plus fine et élaborée, j’ai rendez vous à la Cour ce soir. »
Cette dernière referma rapidement la porte. Reportant mon attention sur l’ancienne matrone, j’entamais.
« - Tu aurais pu me prévenir que cela allait arriver. »
« - Tu le sais depuis le moment où tu as accepté ton futur, Assassin. Ou du moins, tu devrais le savoir. »
« - Ouais, peut-être. Mais là, je n’ai pas beaucoup de temps pour me préparer ni pour me renseigner. Je vais devoir avancer à l’aveugle. »
Je l’entendis prendre sa respiration et lui couper direct.
« - Oui, mais non, je ne suis pas aveugle ! »
J’ouvris la porte et sortis, stoppant net la joute verbale. Parfois, cela me détendait, mais là cela m’énervait et m’irritait. Cette vieille peau avait le don de faire ressortir le mauvais en moi. Je me rendis à ma suite. La petite avait sorti une jupe longue indigo avec des broderies de flammes argentées sur la moitié basse. Une traîne, elle aussi brodée, ferait s’animer les flammes à chacun de mes pas. Cette jupe était étalée sur mon lit, encadrée par des gants longs sans doigts de soie. Sur la coiffeuse non loin, deux bracelets, qui je savais contenait quelques petites aiguilles de lancer, des pendants d’oreilles sertis de fragments d’améthystes et des bagues griffes m’attendaient. Une paire de bottes montantes d’un prune ciré m’attendait avec impatience.
« - Tu as bien choisi, je te félicite. »
On toqua, et après que la petite est ouverte, des jeunes apportèrent des baquets d’eaux fumantes. Je commençais à me déshabiller. Après quelques bruits d’éclaboussures, de pas s’éloignant, d’une porte se fermant et de souffles, je finis par enlever le masque avant de m’approcher de la baignoire, l’eau clapotant doucement.
Une demi-heure plus tard, je me retrouvais habillée et chaussée, assise devant la coiffeuse, me maquillant habilement. Un trait de khôl effilant mes yeux, un fard à paupières d’une améthyste sombre, les lèvres d’un prune glacé. La novice me regardait faire, apprenant mes habitudes et les combinaisons de couleurs pour les reproduire et en converser avec moi plus tard. Il me fallut une bonne dizaine de minute pour tout finir. Puis je commençais à m’équiper. Je commençais par les bracelets, la novice approcha et mis en place les pendants d’oreilles. Puis je plaçais les bagues-griffes sur mes index et majeurs. Des décorations et des armes comme j'aime avoir. Quand je me relevais, la novice attendait sur un tabouret, le manteau mauve sur une épaule et un loup avec les yeux non creusé à la main. Je m’approchais et la laissais mettre correctement en place le masque. Une fois que j’entendis le bruissement du manteau, je me retournais et attendis. J’attrapais finalement les bords du manteau et fis quelques mouvements une fois que je l’entendis descendre. Enfin prête. J’inspirais un grand coup avant de sortir de ma chambre, de descendre pour sortir dans la cour. Une calèche m'attendait. Sans attendre une aide, je relevais ma jupe avant de m'engouffrer dedans, direction le palais.
Me remémorant la missive, je ne sus aucunement s’il était prévu une fête mondaine, ou juste un tête-à-tête. J’avançais à l’aveugle. Je passais quand même le temps du trajet pour me remémorer ce que je savais de la reine.
Cette soirée peut être mémorable... Haut les cœurs !
« - Prépare mon bain et ma tenue la plus fine et élaborée, j’ai rendez vous à la Cour ce soir. »
Cette dernière referma rapidement la porte. Reportant mon attention sur l’ancienne matrone, j’entamais.
« - Tu aurais pu me prévenir que cela allait arriver. »
« - Tu le sais depuis le moment où tu as accepté ton futur, Assassin. Ou du moins, tu devrais le savoir. »
« - Ouais, peut-être. Mais là, je n’ai pas beaucoup de temps pour me préparer ni pour me renseigner. Je vais devoir avancer à l’aveugle. »
Je l’entendis prendre sa respiration et lui couper direct.
« - Oui, mais non, je ne suis pas aveugle ! »
J’ouvris la porte et sortis, stoppant net la joute verbale. Parfois, cela me détendait, mais là cela m’énervait et m’irritait. Cette vieille peau avait le don de faire ressortir le mauvais en moi. Je me rendis à ma suite. La petite avait sorti une jupe longue indigo avec des broderies de flammes argentées sur la moitié basse. Une traîne, elle aussi brodée, ferait s’animer les flammes à chacun de mes pas. Cette jupe était étalée sur mon lit, encadrée par des gants longs sans doigts de soie. Sur la coiffeuse non loin, deux bracelets, qui je savais contenait quelques petites aiguilles de lancer, des pendants d’oreilles sertis de fragments d’améthystes et des bagues griffes m’attendaient. Une paire de bottes montantes d’un prune ciré m’attendait avec impatience.
« - Tu as bien choisi, je te félicite. »
On toqua, et après que la petite est ouverte, des jeunes apportèrent des baquets d’eaux fumantes. Je commençais à me déshabiller. Après quelques bruits d’éclaboussures, de pas s’éloignant, d’une porte se fermant et de souffles, je finis par enlever le masque avant de m’approcher de la baignoire, l’eau clapotant doucement.
Une demi-heure plus tard, je me retrouvais habillée et chaussée, assise devant la coiffeuse, me maquillant habilement. Un trait de khôl effilant mes yeux, un fard à paupières d’une améthyste sombre, les lèvres d’un prune glacé. La novice me regardait faire, apprenant mes habitudes et les combinaisons de couleurs pour les reproduire et en converser avec moi plus tard. Il me fallut une bonne dizaine de minute pour tout finir. Puis je commençais à m’équiper. Je commençais par les bracelets, la novice approcha et mis en place les pendants d’oreilles. Puis je plaçais les bagues-griffes sur mes index et majeurs. Des décorations et des armes comme j'aime avoir. Quand je me relevais, la novice attendait sur un tabouret, le manteau mauve sur une épaule et un loup avec les yeux non creusé à la main. Je m’approchais et la laissais mettre correctement en place le masque. Une fois que j’entendis le bruissement du manteau, je me retournais et attendis. J’attrapais finalement les bords du manteau et fis quelques mouvements une fois que je l’entendis descendre. Enfin prête. J’inspirais un grand coup avant de sortir de ma chambre, de descendre pour sortir dans la cour. Une calèche m'attendait. Sans attendre une aide, je relevais ma jupe avant de m'engouffrer dedans, direction le palais.
Me remémorant la missive, je ne sus aucunement s’il était prévu une fête mondaine, ou juste un tête-à-tête. J’avançais à l’aveugle. Je passais quand même le temps du trajet pour me remémorer ce que je savais de la reine.
- Son apparence ; sa chevelure et selon les dires son regard brûlant reflète sa race. Pour le reste, on ne lui a vu aucune écaille sur les portions de peau visible. J’ai entendu quelques clients fantasmés sur des écailles sur la croupe ou la poitrine, ou encore à d’autres endroits aussi intimes, mais bon, sûrement des idées totalement déplacées.
- Son caractère ; je ne sais pas vraiment, d’un coté, on la dit charismatique et dirigeante de foules, de l’autre, on la surnomme à demi-mot de furie colérique qui ne sort que parfois et que le reste du temps ce n’est qu’un jeu d’acteur.
- Ses pouvoirs ; j’en frissonne de peur. J’ai ouï dire qu’elle aurait fait fondre une personne qui lui avait déplu, ce dernier hurlant d’agonie jusqu’à ce qu’il ne reste qu’une flaque de liquide fumant. Apparemment, la victime l’avait vraiment énervé. Il faudra que je tienne mon caractère en laisse courte si je ne voulais pas tester ce pouvoir en particulier.
Cette soirée peut être mémorable... Haut les cœurs !