Du haut de ses 170 centimètres de haut, la jeune femme n'a rien à envier aux autres damoiselles de la populace. Son corps élancé et finement athlétique démontre d'une grande agilité et d'une prestance naturelle qui ferait presque pâlir la grâce des plus grands félin. Du moins tant qu'elle n'ouvre pas la bouche ou qu'on ne la voit pas manger. Cette prestance s'accompagne de formes généreuses relative à une jeune femme dans la vingtaine. Ses longs cheveux roux lui tomberaient au niveau de la poitrine, si elle ne s'obstinait pas constamment à les coiffer et à les attacher de manière à ce qu'ils ne soient pas une gêne durant ses combats. Son visage est doux, façonnait par des traits fin et portant pour seule imperfection des taches de rousseur qui ne nuit en rien son charme naturel. Bien qu'elle affiche généralement une expression joyeuse, lorsqu'elle se retrouve face à ses ennemis ses yeux noisette peuvent être perçant.

La jeune Lycan tente de suivre les coutumes et la mode d'Ellgard, tout en respectant son budget limité. Elle porte des vêtements simples, de tous les jours lorsqu'elle se balade dans les rues de la ville. Mais ayant grandi dans la forêt, Freyja ne rate jamais une occasion de sortir sa tenue de chasse qu'elle adore. Celle-ci est cousue en peau de bête et fourrure d'animal qu'elle a elle-même chassé. Durant sa prise de fonction, Freyja revêtit l'uniforme de l'[unité des Tirailleurs Avalanches], bien qu'elle tente de trouver un moyen de le personnaliser à sa guise.

Lorsque Freyja prend sa forme féline, elle adopte l'apparence d'un lynx roux d'une longueur de 120 centimètres et d'une hauteur au garrot de 65 centimètres. Sa robe, au poils court et dense, arbore un brun rougeâtre marqué de taches noires.
 

La chasse et la traque représente presque tout l'univers de Freyja. Cette "passion", héritée de sa mère, lui a permis de développer un esprit logique pour analyser et raisonner. Mais aussi d'une grande agilité et précision à l'arc et dans ses déplacements. C'est grâce à ce genre d'activités qu'elle put développer un certain esprit de survie en milieux naturel et citadin. De plus, la jeune femme fait preuve d'une grande autonomie et débrouillardise. Elle sait aussi coudre, ce qui lui permet de réaliser des vêtements avec la matière première qu'elle récupère sur ses proies.

Freyja est une personne qui n'aime pas se prendre la tête. Elle est franche et droite. C'est une bonne nordique qui sait vivre à la dure et ne connaît pas les civilités de la ville ou de la haute société. N'ayant connu durant la plus grande partie de sa vie jusqu'à nos jours que la forêt et la montagne, elle sait faire preuve d'un esprit combatif et d'un courage sans faille. Freyja aime se battre, c'est inscrit dans ses gênes. Elle est farouche et n'a pas froid aux yeux. Surtout, lorsqu'il s'agit de protéger son frère jumeau. Mais elle est aussi capable de faire preuve de gentillesse et d'attention envers autrui. Elle est d'ailleurs toujours prête à venir en aide aux nécessiteux.

Bien qu'ayant grandi dans une chaumière loin de la grande ville, Freyja n'a rien d'une pauvre paysanne ignorante. Sa mère lui a enseigné tout ce qui lui était nécessaire de savoir. Elle est aussi dotée d'une grande curiosité, ce qui fait qu'elle est loin d'être une naïve sans cervelle. Elle est de ce fait, bien compliquée à duper ou à manipuler. Elle est capable de pressentir ceux qui essayent de la faire marcher en bourrique et se méfiera d'eux.

L'histoire de Freyja débute bien avant sa naissance.

Tout commença d'une union interdite. Valka Bellefaye, héritière d'une famille secondaire de lycan, tomba amoureuse d'un Daniels, un membre de la famille principale. Ils eurent une idylle aussi brève que passionnée , mais le mal était déjà fait : la graine avait été plantée. Connaissant la politique de non-mixité des Daniels et craignant pour la vie qui grandissait en elle, Valka s'enfuit loin de chez elle dès qu'elle apprit pour sa grossesse et avant que quiconque ne puisse faire du mal à sa progéniture.

C'est en l'an 397, au mois de décembre, que les jumeaux poussèrent leur premier cri dans une chaumière aux abords d'un petit village. Freyja fut la première à voir le jour, tandis que Freyr, son jumeau, arriva après. La jumelle hérita d'une meilleure constitution que son jeune frère, mais Valka sut qu'ils allaient passer l'hiver. Les premiers temps furent difficiles pour Valka qui dut vivre de sa chasse et du troc pour nourrir et protéger ses enfants. La jeune mère fut néanmoins aidée par une gentille petite dame à la retraite pour élever les deux jumeaux. Au point qu'elle devint leur "mamie gâteau".

Lorsque Freyja eu atteint l'âge de 6 ans, sa mère lui offrit à elle et à son frère un arc pour leur apprendre à chasser. Bien que la jeune jumelle fit preuve d'énormément d'assiduité et d'un très grand enthousiasme dans l'apprentissage de la traque et de la chasse dans toutes ses facettes, ce ne fut pas le cas de son frère. Freyr était plutôt du genre à lire des livres et à cuisiner, des activités d'intérieur. Il n'était pas très fort pour la bagarre, à l'instar de Freyja qui finissait toujours par le défendre contre ceux qui l'embêtaient. Freyja, ayant grandi dans la nature, a développé des talents pour la vie en environnement hostile. Elle connaît les bases comme faire du feu et des nœuds. Pour se nourrir, elle est capable de chasser, de traquer, de dépecer des animaux. Mais aussi de pêcher, reconnaître les aliments comestibles dans la nature et de purifier l'eau. Elle est capable de réaliser n'importe quel objet de survie (manteaux, couteau improvisé, ...) à partir de matériau de récupération (métaux, bois, ...) ou des matériaux de chasse (fourrure, os, dent, ...). Elle est aussi capable de construire des abris ou des pièges. En bonne "survivaliste", elle sait s'orienter grâce aux astres, à l'aide d'une carte et d'une boussole. Elle peut se mouvoir aussi bien dans la neige que sur une corde et peut marcher de longues heures avant de fatiguer.

La vie se déroulait tranquillement pour cette petite famille. Jusqu'au jour où, Freyja ayant alors l'âge de 13 ans, sa mère se sépara de ses enfants afin de "régler certaines affaires". Elle enlaça ses deux trésors dans la faible lueur de la pénombre crépusculaire, profitant de ces derniers instants avec eux avant son long voyage. Elle espérait de tout cœur les revoir un jour. Dans une dernière embrassade, elle promit à sa fille de revenir au plus vite. Elle laissait les deux jumeaux au bon soin de leur grand-mère adoptive, elle qui n'avait jamais failli à veiller sur eux.

Un jour passa. Puis un deuxième. Le matin, Freyja partait chasser et ramenait son gibier dans la mi-journée. La jeune fille essayait tant bien que mal de préserver sa petite routine durant l'absence de sa mère. Mais les journées se transformèrent en semaine, les semaines en mois. Et toujours aucune nouvelle de Valka. Au bout d'une année, l'adolescente se résigna, perdant tout espoir d'un jour revoir la figure maternelle revenir à la maison.

C'était durant l'été de l'an 412, alors que Freyja était partie chasser pour du gibier et de la marchandise à revendre au village, qu'un triste événement allé assombrir le décor du foyer. La pluie tombait dans la petite vallée où avait été dressé les fondations du village. La jeune rousse redescendait le chemin menant à la montagne, tirant un traîneau chargé d'un cerf et portant à sa ceinture deux lapins. Elle ne se pressait pas plus que ça, elle avait la journée devant elle pour dépecer les animaux et exploiter leur fourrure. Elle approchait de sa chaumière, son doux foyer, lorsqu'elle vit son jumeau sortir en toute hâte et courir à sa rencontre.

-F-Freyja... c'est..., tenta de prononcer le jeune homme tandis que ses mots moururent dans sa gorge.

La jeune lycan observa Freyr. Elle comprit aussitôt qu'il était perturbé. Son instinct lui criait que quelque chose n'allait pas. Elle lâcha la corde qui lui servait à tirer le traîneau et, laissant tout en plan, se précipita vers la chaumière. Elle entra par la porte d'entrée, tombant directement sur leur tutrice qui était allongée au sol, se tordant de douleur en empoignant sa robe au niveau de la poitrine. Paniquée, la rouquine se jeta au côté de sa nourrice, lui demandant ce qu'elle pouvait bien faire pour l'aider. Mais aucun autre son que ceux de la douleur ne voulait sortir de la bouche de la vieille femme. Freyja hurla à son jumeau de chercher le médecin du village. Malheureusement, le temps manquait et la technologie du petit village n'était pas aussi avancée que celle de la capitale. Et leur chère mamie gâteau ne survécut pas. L'enterrement se déroula quelque jour plus tard. Une office simple, mais rassemblant beaucoup de gens tant la nourrice des jumeaux était aimée au village. Freyja resta forte pour réconforter son frère, mais la nuit tombé, elle ne put retenir ses larmes de couler.

Le temps passa, tandis que les jumeaux s'habituaient à leur nouvelle routine. Ils approchaient désormais leurs 16 ans. La loi imposait aux jeunes garçons de l'empire un service militaire obligatoire dès l'âge de 16 ans. Freyja voyait déjà son frère quitter le foyer, cette idée lui était insupportable. S'il lui arrivait quoi que ce soit durant son service, la jeune fille ne s'en remettrai sans doute jamais. Elle se devait de le protéger. Sa décision était prise : Freyja allait s'engager au côté de son frère. Coup de chance ou bonne volonté des administrateurs, la rouquine réussit à rester dans la même unité que son frère. Le départ du village fut la partie la plus difficile. L'image de la chaumière dans laquelle le lycan avait grandit serra le cœur de Freyja. Jamais elle n'aurait imaginé devoir un jour quitter sa petite forêt.

La vie dans l'armée n'était pas facile, mais Freyja était bien assez forte pour le supporter. Cette vie avait endurci Freyr qui commençait à dépendre de moins en moins de sa sœur et à devenir de plus en plus fort. Freyja essayait de le protéger, en grande sœur sur-protectrice, comme par le passé. Mais elle dut se résigner que cela n'était plus nécessaire lorsque ce fut à Freyr de la protéger d'un autre soldat de l'armée. Aujourd'hui encore, cet événement blesse sa fierté, mais elle se sent désormais rassuré de savoir que son frère peut se défendre par lui-même.

Durant son service militaire, Freyja ne fut pas un parfait modèle de soldat au sein de l'armée. Il lui arrivait d'être récalcitrante quant à l'utilisation de certaines armes de l'empire. Non pas qu'elle n'en aimait pas le maniement, mais elle n'arrivait tout simplement pas à les manipuler aussi bien qu'elle pouvait employer son arc, armes de prédilection. Elle était néanmoins très agile dans les attaques au corps-à-corps. Habitée d'un grand esprit combatif et d'une fierté débordante, elle réalisait ses tâches avec beaucoup de rigueur, car elle ne voulait pas être vue comme "une jeune flemmarde". Néanmoins, c'est lors de l'attaque terroriste de 414 qu'elle fut le plus remarquable. Ayant été de garde aux alentours du palais impériale, elle prit part à l'affrontement contre la résistance et réussit à mettre un certain nombre des opposants à terre d'une flèche dans la tête. C'est tout naturellement que l'armée lui proposa un poste dans ses rangs à la fin de son service militaire. La jeune rouquine, non déplu à l'idée de la vie qu'elle pourrait mener à la capitale comme soldat impériale accepta l'offre.
Quant à Freyr, il décida tout simplement de devenir cuisinier de l'armée. Une activité qui le convient parfaitement.

Freyja servit quelque temps au sein de la cinquième légion, Hurlement, au sein de l'inquisition Guerre. Mais elle fut rapidement transférée dans une unité spécialisée dans la chasse/traque en milieu ouvert au sein de l'inquisition Mort où ses talents de pistage et sa connaissance de la nature seront plus profitable à l'empire