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Lost Kingdom  :: Personnage :: Présentations :: Présentations validées :: Civils

Regis × Pure Folie. {-18}

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Regis Sephwise
RACE ▬ Humain (mère) & Salamandre (père).
AGE ▬ 20 ans.
ORIENTATION SEXUELLE ▬ Hétérosexuel.
SITUATION PERSONNELLE ▬ Célibataire.
NATIONALITÉ ▬ Akanthiens.
FACTION ▬ Civil.
MÉTIER ▬ Esclave.



STATISTIQUES
PHYSIQUE
❯ agilité x x ○ ○ ○
❯ force x x x ○ ○
❯ endurance x ○ ○ ○ ○
(TECHNO)MAGIE
❯ mana x x ○ ○ ○
❯ puissance x x x ○ ○
❯ contrôle x ○ ○ ○ ○

MAGIE & COMPÉTENCES
Héritage silencieux de son père, Regis possède une affinité particulière avec les flammes tant qu'il en est étrange qu'il ne se soit jamais questionné quant à son ascendance ou sa nature. Toujours est-il qu'il est aimé des flammes, elles lui ont donné leur bénédiction. Cependant, n'ayant pas eu l'occasion de pratiquer, sa maitrise ainsi que sa compréhension de ses capacités sont plutôt limitées.

Flame creation ❯ Capacité de générer des flammes pour produire des attaques. Regis peut ainsi enflammer une zone l'entourant créant une colonne de flamme pouvant servir à la défense comme à l'attaque. Avec un meilleur contrôle, il serait possible d'étendre la zone enflammé qui est pour le moment d'un bras tendu en plus d'un meilleur contrôle de la puissance libérée. { Impossibilité de projeter/donner une forme aux flammes. }

Immortal flame ❯ Capacité permettant à Regis de régénérer son corps à l'aide de flammes autres celles dont il est à l'origine. La vitesse et l'efficacité des soins dépendent de la quantité de flammes disponibles. Par extension, Regis est insensible au feu puisqu'il lui est bénéfique.

Batshit crazy❯ Ça ne semble pas évident au premier coup d’œil, mais la silhouette que tu distingues vaguement dans les ténèbres est la personne la plus déséquilibré que tu rencontreras aujourd'hui. Alors que tu t'approchais, l'odeur de sang enivrante te rendais malade, mais la curiosité dévorante te fit oublier la peur. Comment pourrait-on se méfier d'une bouille angélique fredonnant gaiement quelques vers. A moins de tendre l'oreille et s'intéresser aux sens de ces paroles rieuses entrecoupé d'une toux rauque. Horrifié par la scène s'offrant à toi, alors que tes jambes te lâchaient tu te mis à t'enfuir en rampant du mieux que tu pouvais. Son sourire malsain t'avait terrifié. Alors qu'une lance le traversait l'estomac de part en part le clouant au sol, cet homme ne semblait pas souffrir, mais s'amuser. { Insensibilité à la douleur. }

Un, deux, trois, viens que je te casse les doigts.
Quatre, cinq, six, et surement ton coccyx.
Sept, huit, neuf, tu vas bientôt comprendre que ça n'est pas du bluff.
Dix, onze, douze, t'as vraiment pas envie de me faire voir rouge.
physique
Bien que relativement grand du haut de tes un mètre quatre-vingt-deux (5'11"). Tu es un jeune homme plutôt commun vêtu généralement d'une tenue banale considérant ton statut social. Cette apparence dans la moyenne dénuée d'originalité est actuellement à ton goût, te permettant d'éviter une attention non désirable.

Une fois qu'on s'intéresse un peu plus à ta carcasse, il apparait immédiatement que tu es bien bâti. Il est possible de deviner aisément une bonne quantité de muscles sous ta peau blanche. Pourtant, tu n'en es pas monstrueux, ces muscles sont le résultat d'une vie de lutte et non pas d'une manipulation hasardeuse des cristaux ou que sais-je. Après une observations plus approfondie, d'innombrables minuscules cicatrices parsèment ton corps rappelant ton statut d'esclave. Semblablement un tatouage au style discutable représentant vaguement un soleil pour dieu sait quelle raison s'étale sur ton torse.

Pour ce qui est de ton visage, il est lui aussi plutôt dénué de traits caractéristiques. Que ce soit tes cheveux ébouriffés couleur corbeau ou tes yeux de la même couleur, la seule particularité que l'on pourrait noter à ton sujet serait cette lueur de folie animant constamment ton regard. Ou peut-être tes expressions faciales souvent en désaccord avec la situation.  
caractère

“ Deep into that darkness peering, long I stood there...

Wondering, fearing, doubting, dreaming dreams no mortal ever dared to dream before... ”


Dieu se tait. Le diable murmure. Ҩ Les mots ont un poids bien plus important qu'on ne le pense pourtant, ils ont leur limite. Il n'est en effet pas possible de pouvoir exprimer précisément certains concepts jugés complexes. Le psyché de Regis est une de ces notions. Tu n'as rien eu à quoi te raccrocher dès ton plus jeune âge. Comme une goutte de pluie, tu fus rejeté par ta mère qui pleurait puis, guidé par ton atmosphère. Cet environnement t'as profondément marqué. D'un garçon destiné à être plutôt discret et effacé, tu es devenu instable. Quoi qu'instable serait un euphémisme, tu es tant fragile et agité que le terme déséquilibré serait plus approprié.

Tu n'es pas foncièrement mauvais. Non, bien au contraire. Tu as simplement subi bien plus que les autres le vice de la nature humaine. Tes critères de jugement concernant le bien et le mal sont des idées plutôt abstraites pour toi. Qu'est-ce que la justice pour une personne ayant vécu une vie d'injustice ? Qu'importe. Tu as à ta connaissance le minimum des règles appliquées par la société et tente de t'y soumettre.

Espiègle. Victime du syndrome de Peter Pan, tu as beau avoir conscience du monde cruel qui t'entoure, tu ne peux t'empêcher de te jouer de lui. Tout est sujet à la plaisanterie et le monde est ton terrain de jeu. Ce côté malicieux de ton caractère n'est pas bien gênant du moment qu'il ne se mêle pas à ta part vicieuse. Leur union n'est pas des plus cocasse pour ta victime. Plus taquin que moqueur, tu t'amuses des mots. Ils ne sont pas qu'un moyen de communication. Tu as bien rapidement compris que savoir s'exprimer correctement représentait une arme. Une arme bien souvent négligée et sous-estimée.

L'ivresse est la plus douce des sensations, tu affectionnes particulièrement ce vice. Après quelques gorgés de liqueur, ton esprit se brouille légèrement alors que tes pensées sombres retournent au néant. Dans ces moments, il est possible d’apercevoir un franc sourire éclairant ton visage alors que tu ris au éclats. Il est rare de t'entendre rire sincèrement, dans ces moments, tu cessais de survivre et commençais à véritablement vivre.

Tant fantasque que rêveur, il t'arrive de t'égarer de longues heures durant observant les astres. Seul ton amie réussi à détourner tes grands yeux rêveurs trop souvent fixés sur les étoiles. Comme si.. Comme s'ils y cherchaient un bonheur auquel tu n'as jamais vraiment eu droit.

Le langage des poings est la seule forme de langage qu'on t'a enseigné durant ton enfance. Cette éducation abusive a laissé de nombreuses séquelles physiques et mentales. D'innombrables cicatrices peu profondes parsèment ton corps symbolisant ton désir inflexible de vivre. Tu n'arrives pas à être rationnel vis-à-vis de tes sentiments. Tu es un petit con en somme, un nerveux se sentant constamment acculé. Seul contre le monde, tu n'as pas trouvé d'autre réponse que l’agressivité. Ton côté belliqueux n'est en réalité qu'un mécanisme de défense que tu as mis en place inconsciemment. Tu mens au monde et à toi-même concernant ta haine des autres, t’enfermant dans une solitude paranoïaque uniquement dérangée par la tendresse de ta camarade. Elle seule te comprends. Elle seule ne t'a jamais abandonné.

Qui peut bien être cette amie qui en sait tant sur un être secret comme toi ? Comment peut-elle comprendre ce que tu ressens alors que toi-même tu n'y comprends rien ? Comment peut-elle être toujours là pour toi sans jamais faillir à la tâche ? Comment peut-elle te susurrer sans relâche ses doux conseils ? Bien que tu n'en ai aucune idée, le commun des mortels nommerait ton amie, Folie.

« On ne désire que ce dont on manque. » — Platon.
Cette notion de manque est lié à l'être humain,
Cette création imparfaite.
De ces désirs née le mal communément répertorié en péchés.
Désir de nourriture : la gourmandise
Désir de la chair : la luxure, concupiscence
Désir de l'argent : la cupidité
Désir du pouvoir : l'envie
Désir des honneurs : l'orgueil.
Tu voue un véritable culte à la satisfaction de ces désirs les plus...
Malsains.
histoire
D'âge en âge, on ne fait que changer de folie Ҩ Selon certains, la profondeur d'un homme est essentiellement due à sa mémoire. Qu'en serait-il d'un être ayant traversé d'innombrables souffrances tant psychologiques que physiques. Une âme peut-elle réellement rester immaculée après avoir tant subie la corruption d'âmes malicieuses ? J'en doute. Tout comme je doute que tu arriveras un jour à retrouver un semblant de paix intérieure. Néanmoins, il n'en demeure pas moins que je resterais tapis dans un recoin de ta conscience, observant ton passé, présent et futur. Tu es ..Divertissant.

Je sais que je suis pire qu'une bête, pourtant, moi aussi, j'ai le droit de vivre. Ҩ Sais-tu que ta naissance ne fut pas la plus heureuse qui soit ? Fruit d'une relation purement charnelle entre deux êtres n'ayant jamais dû se rencontrer, je pense que le terme exprimant le plus clairement cet état de fait serait " bâtard ". Abandonné par ce père indigne dont tu ne sais rien, ta mère tenta de subvenir seule à tes besoins cependant, la raison même de ton existence vint briser ses illusions. Tu es née pour servir d'ancrage à votre petite famille ou plutôt obliger ton père qui occupe certainement une haute position dans la société à t'entretenir toi et ta mère. Malheureusement pour vous, tu peux constater que le plan de ta mère a lamentablement échoué. Son amour maternel s'est dissipé au fil des années alors qu'elle finissait par accepter que ton père ne te reconnaitrait jamais. Lasse d'une vie de prostitution, un choix se présentait à elle. Te briser le cou avant que tu sois trop vieux et être débarrassé de ce fardeau qu'elle n'avait pas désiré ou bien t'utiliser. J'imagine que tu as deviné sur quelle option c'est porté son choix. Tu devins une simple marchandise aux yeux de ta mère. Un objet qu'elle n'eut aucun scrupule à vendre cependant, encore fallait-il trouver un acheteur ce qui ne devrait pas être bien compliqué si on prend en considération que vous vivez à Everbright. N'est-il pas censé exister une règle universelle dictant qu'une mère se doit d'éprouver une certaine forme d'affection envers le rejeton qu'elle a porté neufs mois en son sein. Un père n'ayant pas reconnu ton existence et une mère souhaitant monnayer celle-ci, quelle belle famille tu as là.



Chaque douleur est une mémoire. Ҩ Alors que tu n'étais qu'un jeune garçon commençant à peine à s'exprimer correctement, ta génitrice dénicha un acquéreur potentiel. Quelques pièces d'argent. Voilà ce que valait ta vie aux yeux de ta génitrice. D'une certaine façon, ta mère t'as donné la chance de vivre cependant, était-ce vraiment vivre ? N'aurait-il pas mieux valut mourir dignement avant même de comprendre la cruauté du monde ? Ce jour-là, pour la première fois, tu ressentis une immense colère. Cette haine profonde n'était pas tourné envers ta mère, mais envers ces hommes venant faire ton acquisition. Vois-tu, l'être humain en règle général est foncièrement mauvais. Trop vielle et frêle pour se vendre à un prix éveillant leur intérêt, ils décidèrent de la violer pendant un temps qui te paraissait interminable pour finir par la rouer de coup sous tes yeux jusqu'à ce qu'elle n'expire plus un souffle. Elle était méconnaissable.. Une partie de toi c'était irrémédiablement brisée au plus profond de ton être. Un jour, ils en viendront à regretter d'avoir souillé ton âme innocente.

Ma seule liberté est de rêver, alors je rêve de liberté. Ҩ À peine mieux traité qu'un animal, on te parqua avec d'autres gamins de ton âge qui devaient certainement avoir un passif similaire au tiens. Lorsqu'ils ne vous faisiez pas vous battre entre vous, vos ravisseurs s'amusait à vous molester. Ton éternelle insoumission était ce qui te différenciais de tes camarades. Peu importe à quel point les adultes pouvaient te brutaliser en pensant qu'il finirait par te briser, ils ne faisaient qu'attiser le feu de la haine or, un feu longtemps restreint tourne au brasier lorsqu'il réussit finalement à s'échapper pour tout consumer..

Le diable, je suis bien obligé d'y croire, car je le sens en moi ! Ҩ Vers tes onze ans, tu compris en partie ce qui se tramait ici ; pourquoi on vous a enfermé jours et nuits dans cette sombre demeure. Un jour parmi tant d'autres, un homme vint te prendre par le bras et te traîna hors de ce monde d'obscurité. La lumière du soleil te brûlait les yeux, tu ne te souvenais que vaguement de ce qu'est le ciel. Le temps de te remettre du choc initial la beauté du monde extérieur te coupa le souffle. Comment un tel paradis pouvait exister alors que tu errais dans les ténèbres depuis ton plus jeune âge ? Saviez-vous que l'être humain est un animal social ? On t'a privé de ces relations sociales justement, tu n'es donc ni plus, ni moins qu'un animal agissant par instinct. Tu fus à nouveau privé de ces rayons aveuglants. On t'enfermait dans un monstre sombre. Ils semblaient appeler cela un "tonneau".  Ton estomac fut pris de violentes crampes, tu ne savais pas ce qu'on voulait de toi, tu te sentais comme un animal qu'on conduisait à l'abattoir. Ce qui en quelques sortes était le cas.

« Ces chiens sont tellement divertissants. » « 20 sur le brun. » « Est-ce que c'est légal même si ce sont des esclaves ? » « Regardez les se battre pour survivre. » « Bien sûr que non. » « Faites vos jeux, le combat à mort va bientôt commencer. »

Les murmures de la foule innombrable t’angoissaient. Tu ne comprenais pas le sens de ce que tu entendait et à vrai dire, tu n'en avais rien à faire. Tout ce que tu souhaitais à ce moment-là, quitter cette ambiance oppressante. Pourquoi cet enfant te fixe-t-il ? Il est rachitique, lui ressembles-tu ? Pourquoi t'avait-on jeté dans cette pièce ? Tu scrutais le moindre mouvement dans les ombres sentant une tension incompréhensible monter en toi.

« Je ne sais pas si on peut encore les qualifier d'humains. » « Une bête sent toujours le danger. » « Regardez comme ils s'observent.  »

Tu faisais abstraction des bruits extérieurs pour te concentrer uniquement sur le jeune homme vêtu de guenilles se tenant face à toi. Tes poils s'hérissaient .. La proie ressentait naturellement de la peur face au prédateur .. Tu ne vis pas venir le premier coup. Un poing famélique vint s'écraser durement contre ton visage. Sonné, tu tombais hébété au sol. En moins de temps qu'il n'en fallut pour le dire, son talon vint s'enfoncer lourdement au milieu de ton torse te coupant la respiration un instant. Il en profita alors pour s'asseoir sur toi et commença à te rouer de coups. Étais-ce comme ça que tu allais finir ? Allais-tu mourir comme un chien sans jamais avoir vécu ? N'allais-tu jamais voir la beauté de ce monde ? Non. Tu voulais vivre. Voir même qu'importe, simplement survivre ferait l'affaire. C'était plus la peur que son poids qui te clouait au sol. Lorsque les diverses réactions chimiques provoquées dans ton corps par l'excitation firent taire la peur, tu te relevais le poussant sans ménagement. S'engagea alors une lutte pour la survie tes coups étaient brouillons et ne ressemblaient pas à grand-chose cependant, les siens n'avaient qu'un impact relatif. Une effusion de liquide vermillon vint tacher tes vêtements, ton corps et ton visage. Une lueur démente éclairait ton regard alors qu'un rire dément t'agitait, ils n'avaient pas idée du démon qu'ils raffinaient. La rixe s'éternisa et au final, tu fus le dernier debout. Bien que tes jambes flageolaient et tes mains n'arrivaient plus à former un poing, tu avais gagné le droit de survivre pour un temps.. Combien de temps ?

Sois sage, ô ma douleur, et tiens-toi plus tranquille ! Ҩ Commença alors cette vie ponctuée par cette lutte perpétuelle pour avoir le droit de rester en vie. Peu à peu, tu te perdais dans la violence. Après quelques années, tu n'avais même plus besoin de réfléchir, ton corps suivait le rythme de cette valse monstrueuse à laquelle on te conviait bien trop souvent. Et alors, tu dansais. Tu dansais jusqu'à ce que ton partenaire ne puisse plus suivre. Tu finis par commencer à apprécier sentir la douleur de tes poings s'écraser contre le corps de tes semblables. Un plaisir ..Jouissif.



Le feu de l'enfer est un feu froid. Ҩ Tu n'avais pas réellement saisis ce qui t'étais arrivé, durant l'une de tes luttes tu étais littéralement en feu sans pour autant que cela ne t'atteigne. Le jour suivant, tu te retrouvais restreint dans un cajole avec des fers aux poings et pieds. Un voyage bien monotone commençait dont la raison t'était inconnue. Quelques jours plus tard, ton moyen de transport fut remplacé par un bateau alors que vous atteigniez une ville qui t'étais inconnue. Enchaîné dans la cale sombre et insalubre du navire, la traversée jusqu'en Ellgard te sembla durer une éternité. La seule lueur d'espoir à laquelle tu te raccrochas pour ne pas plonger totalement dans la démence fut les autres prisonniers partageant ton destin. Inlassablement, tu discutais chaque jour sans exception avec eux de votre passé, du sort qui vous attendait, des rêves que vous espériez réaliser un jour. Ce que tu n'as pas remarqué, c'est que tu es le seul esclave de ce navire ayant survécu, une épidémie ayant emporté les autres.

C'est la mort qui console, hélas ! Et qui fait vivre. Ҩ Le temps passant après que vous ayez débarqué à l’extrémité Ouest du territoire, tu commençais à nouveau à sentir tes membres malgré l'atmosphère glaciale. Complètement frigorifié, chaque pas que tu alignais devant l'autre était plus difficile que le précédent. Tes pieds nus brûlaient en réaction au froid mordant de la neige encore fraiche que tu piétinais. De nombreuses questions fusaient de tes lèvres, mais tes maîtres restaient silencieux. Seul le vent cinglant brisait le silence pesant qui commençait à s'établir. Un adolescent te ressemblant venant d'un des autres navires de la flotte s'écroulait devant toi alors que tu songeais à te laisser aller à l'appel du néant. La profonde terreurs que tu ressentais face à la vision d'un de ces sales types qui enfonçait impitoyablement le talon de sa botte boueuse dans le corps rachitique inanimé à tes pieds éveilla un sentiment instinctif de survie. Un puissant désir de survivre animait à présent tes pas. Faisant abstraction total de ton environnement, tu n'avais qu'une obsession, ne pas t'arrêter.

Une éternité avait passé depuis que vous aviez quitté les sous-terrains dans lesquels tu avais vécu depuis toujours. Chacun de tes muscles hurlaient de douleur cependant, tu n'y prêtais que peu d'attention. Vos geôliers semblaient sur alerte. Le voyage touchait-il à sa fin ?

Alors que l'odeur ferreuse du sang séchant sur ton visage t’enivrait, tu te relevais avec difficulté. Tu avais essayé de t'échapper pensant pouvoir disparaitre parmi la foule à la première occasion qui s'est présenté. Tu réalisais à quel point cette idée était mauvaise lorsqu'un coup sec derrière la tête te fit perdre connaissance quelques instants. Pourtant, tout n'avait pas été en vain. Profitant de la confiance excessive de vos possesseurs, tu avais réussi à te saisir d'une branche épaisse et rugueuse. Conscient que tu ne pourrais pas t'échapper, tu décidas de prendre au moins une vie en enfonçant ton pieu improvisé dans la gorge de ta victime. Le voir s'étouffer dans son propre sang n'éveilla pas le moindre sentiment en toi. Pas plus que les coups innombrables que tu eus à subir suite à ta petite rébellion.

On ne peut gagner sa liberté qu'en montrant à l'ennemi que l'on est prêt à tout pour l'obtenir. Ҩ Un rire dément t'agita peu de temps après alors que la pluie perlait sur ton visage lavant le sang le couvrant. Ton premier rire sincère. Toute peur avait quitté ton cœur, seul un sentiment de béatitude subsistait. Quelques larmes perlèrent le long de tes joues. Tu ne comprenais pas ce que tu ressentais. D'ailleurs, tu ne comprenais pas ce que la simple idée d'avoir des sentiments pouvait être. Toute ta pitoyable existence, tu as souffert et haïs. Tu es las. Tellement que tu n'en remarqua même pas le comportement de tes maîtres changer radicalement à ton sujet. Transit de peur, ils n'osaient plus te molester cependant, tu n'eus pas le temps de profiter du traitement de faveur.

Une poignée d'heures après l'incident, tu te retrouvais avec un nouveau propriétaire passant d'une prison sombre et crasseuse à une prison de verre et désinfectant. Rien n'a  vraiment changé. Tu continus de passer tes journées restreint à souffrir. Qu'importe que la souffrance soit due à des combats minables entre gamins ou des expériences vaseuses essayant d'en savoir plus sur la nature de la magie. Patiemment, tu les observais un sourire aux lèvres attendant ton heure pendant des semaines qui devinrent des saisons puis, des années. Bien qu'ils ne t'aient jamais fait souffrir pour leur propre plaisir, tu supportais les journées en imaginant la façon dont tu remercierais le bon traitement de ces pseudos scientifiques. Les dépecer ou démembrer ne suffirait pas .. Non, tu seras évidemment bien plus créatif dans les atrocités que tu commettras afin de te délecter de leur souffrance.
derriere l'écran
PSEUDO ▬ Kyūsei.
AGE ▬ 22 ans.
TU NOUS A TROUVÉ OU ? ▬Top-site.
UN AUTRE COMPTE ▬ Nop.
LE PERSONNAGE DE TON AVATAR ▬ Black Torch ▬ Azuma Jirou
TU AS LU LE RÈGLEMENT ? ▬ Deuspi.
Un esclave humain Akanthien maniant les flammes avec plusieurs références à la folie dans sa fiche et son profil ? j'ai hâte de lire **

BIENVENUUUUUE
Bienvenue sur le forum et bonne rédaction !
Oh un copain esclave. Il y en a si peu que nous allons devoir avoir un lien, navré. Tu n'as pas le choix.
Bienvenue sur le forum !
Bienvenue, bon courage pour la rédaction de ta fiche !
N'hésite pas à venir poser tes éventuellement questions au staff :D


Bienvenue sur le forum, j'espère que tu te plaira parmi nous Regis × Pure Folie. {-18} 635802493 n'hésites pas a contacter le staff par MP si tu as des questions!
Bievenue Regis × Pure Folie. {-18} 1786526449

Nous allons très très TRÈS bien nous entendre Regis × Pure Folie. {-18} 3622086245
Bienvenue !

Dans la série Régis est un .... Okay je ferais pas cette blague.
Bienvenue !
C'est dans la boîte !
Félicitation, te voilà officiellement validé ! *lance des cailloux moelleux*

TEMPS FORTS Ҩ Le personnage est sympathique, j'ai hâte de voir comment il va évoluer !

REMARQUES Ҩ Force et courage Regis × Pure Folie. {-18} 3622086245

Sur ces mots, je te redirige vers la fiche personnage obligatoire afin de conserver une trace de ton évolution. Bon courage pour la suite !