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« L’eau qui lave les péchés du monde » | Calista

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Everlid Lucasta Calista

Barde/Aèdes à la Citadelle des Arts (Cour des Cendres)

Identité

  • Race : Ange/Sirène
  • Âge : 36 ans
  • Orientation sexuelle : Pansexuelle/Libertine
  • Situation personnelle : Officieusement en couple
  • Nationalité : Akantha

Points de caractéristiques

  • Physique :
  • Agilité :
  • Force :
  • Endurance :
  • (Techno)magie :
  • Mana :
  • Puissance :
  • Contrôle :

Compétences [3/3 slots]

Hydrotheos : Une eau divine qu'elle peut générer grâce à son métissage Ange et Sirène. L'eau que Calista génère peut à la fois soigner des alliés et blesser ses ennemies. Pour utiliser cette magie correctement, il faut savoir doser le taux des deux éléments dans cette eau. Un surplus d'eau lui donnera des vertus curatives qui possède une chaleur réconfortante, alors qu'un surplus de lumière lui donnera des propriétés néfastes et donnera l'impression non pas de mouiller, mais de brûler. Contrairement aux croyances, ce que Calista gère réellement est le taux de lumière, au vu de sa race principale. Enfin, les eaux créer par cette compétence sont pures, sans aucune impuretés.

Des rumeurs disent que sa magie est une bénédiction des Seraphs, d'autres disent que c'est Aquaros lui même qui à offert à la barde son pouvoir.

Nom de la compétence : Descendante de Gabriel, l'ange de l'Eau
Descendant d'une mère ange et d'un père triton, Calista possède avant tout les attributs physiques de tout ange. Deux splendides paires d'ailes d'anges, une au niveau de sa tête, qui sont souvent d'ailleurs confondues avec un voile qu'elle porte habituellement quand elle fait disparaître ses ailes, et une autre dans le bas de son dos, qui elles peuvent être prises pour sa robe quand elle les fait apparaître. Ces deux paires d'ailes lui permettent bien évidemment de voler au gré de l'azure céleste.

Son sang de sirène lui octroie bien évidemment la possibilité de se mouvoir dans l'eau et d'y respirer. Mais ce n'est pas avec une queue qu'elle peut se mouvoir dans l'azur aqueux. Elle enroule ses jambes avec ses ailes, qui lui donne un semblant de queue de sirène, et aidé des ailes sur sa tête, elle arrive à se mouvoir avec aisance dans l'eau… Enfin, bien moins qu'une sirène, mais c'est tout de même respectable. Mais comment direz-vous ? C'est très simple, les plumes de ses ailes, dues à son héritage de sirène, possèdent un revêtement légèrement différent des anges pures, qui empêche les plumes de l'ange de se gorger d'eau et dans de l’alourdir, lui permettant donc d'utiliser ses ailes de cette manière non-orthodoxe pour l'aider à sa nage.

Nom de la compétence : Artiste jusqu'au sang
Elle possède une voix qui envoûte tous ceux qui l'écoutent, une beauté qui enchante tous ceux qui posent leurs regards sur sa personne, et un talent indéniable en tant que barde de la Cour des Cendres : chant, danse, récital, arts plastiques… Elle possède un don innée dû à ses origines qui lui permet de charmer les gens rien que par sa présence, mais aussi par ses différentes prestations des arts. Est-ce sa beauté d'ange qui joue, ou bien le charisme naturel des sirènes qui est à l'œuvre ici ? Peut-être un savant mélange des deux, qui lui donne cette aura si particulière.
Le charme a pour effet de captiver son audience sur sa personne. Comme une lumière dans l'obscurité, les sens de ceux qui l'écoutent ou la regarde sont comme happé par sa présence et semble apprécier ce qu'elle fait. Au milieu d'une foule, le charme agit environs jusqu'à cinq mètres, mais si Calista arrive à se mettre en évidence (Monter sur scène, être isolée…), la portée de son charme augmente jusqu'à 15 mètres.

L'eau sacrée d'Aquaros :
La branche curative de la magie de Calista. L'eau qu'elle crée par celle-ci est plus concentré par l'élément d'Aquaros que par la lumière des Seraphs, lui donnant donc des propriétés curatives. L'eau, quand elle atteint une blessure, s'évapore et rétablit celle-ci. Quand elle est bue par une personne malade, elle purge les maladies de la personne (sauf contrôle mentaux) Quand l'eau est intégrée directement dans le sang d'une personne, il purge tout poison en son sein selon leurs puissances (du coup le même système que les blessures). Enfin, quand elle est utilisée sur une personne possédant les gênes de sirènes, le taux de rétablissement est supérieur qu'à celles des autres races qui sont touchés par cette eau. Les salamandres, cependant ressentent moins les effets de l'eau, étant des élémentaires opposés à cet élément.

Voici les temps de soins des blessures/états de santé selon la gravité :

Superficielle : 1 Tour
Légère : 2 Tours
Moyenne : 4 Tours (+1 pour les salamandres, -1 pour les sirènes)
Grave : 6 Tours (+1 pour les salamandres, -1 pour les sirènes)

Cette eau possède en plus des vertus de revigoration. Elle rend “jeune”. Pas dans le sens de la vie éternelle, mais plus de la jeunesse éternelle. Une personne qui suit un traitement avec cette eau sera vue comme jeune et dynamique… Mais mourra quand même de vieillesse quand il doit mourir de vieillesse. Calista utilise bien entendu cette propriété pour toujours paraître jeune et belle, bien que pour le moment, elle est loin de l'âge où les rides commencent à apparaître

Physique

Vos yeux s'émerveillent devant cette resplendissante œuvre d'art qui atteint bien les cinq mètres de longueur pour une hauteur de trois mètres, un châssis d'une taille exceptionnelle de ce que les artistes ont l'habitude d’utiliser. Pour peu que vous vous connaissiez un temps soi peu la peinture, vous pouvez vous apercevoir que l’œuvre, sur sa réalisation, exprime bien la vivacité et la grâce du pinceau de son peintre ainsi que la beauté irréelle de ce qui est retranscrit sur cette toile. Une pièce qui semble presque vivante, qui marquera sans aucun doute les générations à venir…Fait qui étonne encore davantage, quand on sait que cette œuvre est en réalité un auto-portait fantaisiste de l'artiste. Même si, vous qui la connaissez, le terme fantaisiste n'a guère ça place ici, car c'est une scène que vous avez déjà vu tant de fois devant vos yeux ébahit, lors de ces nombreuses prestations dans la Citadelle, qui vous confirme le réel de cette peinture qui semble pourtant être qu'une scène sortie d'une imagination débordante.
Avide de savoir si, oui ou non, elle s'est rendue plus belle dans sa retranscription de sa personne, vous admirez le tableau avec beaucoup d'attention.

Cette peinture, représentant Calista dans ce qui semble être une scène de spectacle en train de chanter et danser, donne l'impression de bouger selon l'angle de vue qu'on utilise pour l'admirer, comme si le récital qu'elle donnait se passait réellement sous nos yeux, et qu'on ne pouvait être qu'éblouis par la beauté de ses gestes, mais aussi de sa personne, alors que l'eau qu'elle semble contrôler à sa guise danse aux moindres mouvements de ces doigts. L’œuvre dans sa globalité donne à la jeune femme une silhouette assez fine et élancée, et elle semble d'être d'une taille au-dessus de la moyenne féminine, mais ce n'est peut-être qu'un ressenti à cause de la taille de la peinture. Mais le plus intéressant ici sont les détails attribués sur la femme qui est clairement la pièce maîtresse de l’œuvre.

La danseuse, seule sur la scène qui semble être son terrain de jeu, fait virevolter sa longue et lisse chevelure d'un splendide bleu céleste qui pourtant varie, selon les luminosités et la présence ou non de l'eau devant celle-ci, d'une teinte changeant entre l'aigue-marine et un bleu azur, comme si cet enchaînement de couleur montrait rien que dans par soyeuse chevelure les origines de la danseuse… Une fille aussi légère que l'air, et aussi douce que les faibles vagues de l'océan. L'eau et le ciel, ayant créé ensemble une femme d'une beauté envoûtante. Oui, vous qui la connaissez, savez qu'elle est la fille d'une ange et d'un triton. Ce ne sont pas les seules preuves présentes dans cette œuvre bouleversante. Tout comme le montre ce voile blanc qui repose sur sa tête, flottant avec elle dans ses mouvements qui semble glisser dans l'air comme si celui-ci n'existait pas.

En effet, sa tenue elle-même montre ses origines et sa fonction dans ce pays qu'est Akantha. D'un blanc immaculé tout comme les ailes d'un ange que l'on représente souvent ainsi dans les différentes œuvres d'art, cette teinte est sans aucun doute celle qui domine son apparat, montrant sa race principale aux restes du monde. Cependant, la couleur des lacs n'est pas en reste. En effet, moult rubans bleus ornent la tenue de la jeune noble, qui se marie agréablement bien avec le blanc général de sa tenue de danseuse, très légère et très élégante. Enfin, l'or présent sur ses accessoires, intégrés eux aussi dans sa tenue est, bien que légèrement représentée, visible, tapant à l'œil et indiquant sans l'ombre d'un doute le lieu où se passe ce spectacle. L'ardente et passionnée Akantha. D'un coup d'œil, une personne qui connaît suffisamment la culture Akanthienne peut déterminer que cette femme est une barde dans la Cour des Cendres. 

Votre regard se perd ensuite sur un détail… Et vous vous rendez compte qu'une erreur que vous avez faite en admirant la tenue de l'artiste. Tout ce blanc n'est pas au fait uniquement sa tenue ni son voile… Mais les ailes de la fille aux yeux d'or qui participe aux mouvements de la peinture. Vous avez un petit doute quant à la couleur des ailes de la jeune femme, présente au-dessus de ses oreilles et qui forme une partie du voile, ainsi que celle qui orne le bas de son dos ayant la forme d'une robe autour d'une tenue qui vous semble d'un coup bien plus légère et érotique que vous ne le pensiez aux premiers abords. Est-ce la couleur globale de l'ouvre qui donne cette impression dans une illusion d'optique, ou bien ces ailes semblent d'un bleu très léger, mais suffisamment présent pour montrer que celles-ci ne sont pas blanches ? Vous connaissez la réponse bien évidemment, avec tous les indices que la peintre s'est amusée à placer dans son œuvre, qui représente sa personne.

Sa peau, d'un beige pur et sans marque aucune, se mélange si bien avec sa tenue qu'il est difficile de différencier, avec le jeu des couleurs, le bas de sa tenue avec les jambes gracieuses de la barde. Avec ses ongles colorés d'un bleu électrique, ceux-ci ajoutent, dans cette danse qui semble être faite pour reposer les esprits, une pointe de vivacité qui frappe le regard, et met le doute sur la signification de la danse. Son expression pourtant, et sa position, qui semble tendre la main vers le ciel, comme pour appeler des entités supérieures dans une prière mouvementée, ne met aucun doute sur ce qu'elle est en train de représenter… Si ce n'est, qui appelle t'elle ? La lumière qui descendant sur son visage, l'illuminant et exposant au monde sa beauté pourrait venir des vingt et un, qui semble lui prendre la main qu'elle tend… Pourtant, l'eau environnante, qui semble étreindre la jeune femme, pourrait être un signe qu'Aquaros protège la jeune femme et semble suivre les gestes que cette dernière dans sa danse, lui offrant ainsi sa bénédiction.

Cette peinture, est-elle un hommage à Aquaros, ou bien une révérence aux Séraphs ? Vous ne le  savez pas, mais une chose elle est certaine. Cette peinture n'est nullement un embellissement de Calista. Pour avoir posé vos yeux sur la femme, vous savez que sa beauté, les thèmes, les gestes, la position, tout ce qui représente cette toile semble être une image qui a été prise dans sa vie quotidienne, et placé sur ce tableau. Ce dernier montre avec un juste égard toute la beauté de la barde, et bien qu'une mauvaise langue pourrait dire que c'est de l'arrogance de la part de l'artiste pour se montrer ainsi, vous savez que ce n'est juste que la simple vérité. Elle est une femme, dit-on, bénit d'Aquaros et des Séraphs, et c'est peut-être vrai. Après tout, les origines de celle-ci n'en sont-elles pas la preuve ?

Caractère


Magnifique esprit virevoltant que tu es, Calista
Dotée d'une éloquence innée
Qui lors de tes splendides et magistrales arias,
Subjugua mon être charmé.

L'âme qui t'habite toujours insatisfaite,
Recherche sans fin moult délicatesses,
Que les êtres appellent la culture et les arts,
Pour que ton regard sur le monde soit ouvert.

Ô ambitieuse sirène au duvet,
D'une bienveillance angélique,
Qui possède un cœur coquet,
Ton être est un aphrodisiaque.

Mes désirs sont sans égaux,
Comme toi envers Anciens et Nouveaux,
Qui possède une ardente foi.

Ma personne se languit de toi.

- Ode à Lucasta E. Calista, écrit par un membre de la cour en 416.



Ah, quelle merveilleuse créature que tu es, Calista.

Nombres d'hommes et de femmes que tu as goûtées,
Tous aveuglés par tes astronomiques dépenses.
Sensible et émotive enchanteresse,
Qui se pavane dans le désordre qu'elle peut causer.
Tes yeux et ton esprit rivés vers le ciel,
Prêtant nulle attention aux pauvres mortels.
Tes actes toujours repoussés aux lendemains,
A fait dépérir plus d'un malheureux mondain.
Une incroyable artiste pour qui son allégresse,
Danse et danse dans des peaux perverses.

Ah, quelle merveilleuse créature arrogante
Aussi intéressante que cette œuvre.

-Satire de Lucasta E. Calista, écrit par un barde rival en 414.

Histoire

Prologue : Une œuvre pour une vie

En entrant dans la salle des origines, les bruits environnants de constructions se taisent pour être remplacés par un air solennel très naturel. Accompagné par Calista, qui avance dans la salle comme si elle glisse sur le sol, vous montre d'un geste l'ensemble de la salle, une de ses priorités dans la construction de son sanctuaire, dans la Citadelle des Arts. À vrai dire, en entrant dans la salle, vous ne savez pas où poser vos yeux. Cette dernière est une œuvre d'art à elle seule, construite dans le seul et unique but d'exposer un récit… Une vie d'après les dires de la dirigeante des lieux, la sienne. Le problème est, par où commencer, alors que la salle entière mélange les différents supports pour conter l'histoire de votre hôte. Une méthode très particulière pour inscrire sa vie, alors que d'habitude les personnes qui écrivent à propos d'eux-mêmes le font dans des livres… Mais vous supposez que son attrait pour l'art, et ses origines ont peut-être quelque chose à voir avec cette particulière idée. 

Cette pièce en elle-même est une œuvre d'art, l'architecture en elle-même suffit à la rendre éligible dans ce domaine. Portant, ce n'était pas suffisant pour votre hôte. Non, vous voyez que les six grands arts ont tous une place dans l’œuvre qu'est sa vie et que tous se mélange pour former le tout qu'est sa personne. L'architecture avec la salle en elle-même. La sculpture avec la statue centrale et les nombreuses gravures présentes dans toute la pièce. Les arts visuels avec les vitraux, les peintures et les tapisseries. La musique, qui ici est retranscrite d'une manière très particulière, avec l'écoulement de l'eau qui créer un air reposant qui résonne agréablement dans l'ensemble de la pièce. La littérature, vous voyez dans les coins du carré centrale des ouvrages qui y reposent dans des magnifiques bibliothèques stylisées. Et enfin, l'art de la mise en scène, non seulement pour l'ensemble de la bâtisse, mais aussi pour les aquariums qui possèdent moult de créatures dansantes en leur sein pour les uns, et des couleurs changeantes dans les autres. Le tout repose dans une légère lumière bleutée comme pour ajouter une atmosphère unique à la pièce… Comme si… On était plongée dans l'esprit de Calista. Une sorte de jardin artificiel où tout est une forme d'art. De l'écoulement des eaux aux bancs et plantes, rien n'a été laissée au hasard. Tout est calculé pour représenter une chose bien précise.

Alors que vous étiez perdue dans la beauté du lieu, vous apercevez l'artiste pointée du doigt le vitrail pour vous signaler, dans un silence qui lui est très étrange, qui ressemble à un respect solennel de ce lieu, que c'était ici, au bout de la salle, que le récit commençait. Vous approchez donc, dépassant la statue et enjambant le canal d'eau qui parcourt la salle pour vous retrouver en face de ce vitrail qui sur s'étend sur la globalité du pan du mur du fond. En vous dirigeant vers l'endroit pour mieux observer les dessins que le verre forme, vous admirez l'apparence globale de la salle. En forme d'une croix celtique au niveau du sol, alors que le bâtiment semble être un carré dans sa forme totale avec les aquariums, le pan du mur opposé à l'entrée est un splendide vitrail, qui s'élève jusqu'au dôme qui sert de toiture à la salle, lui-même étant un vitrail. Vous remarquez que certains dessins semblent fusionner avec les gravures qui descendent, et se propagent sur l'ensemble de la salle, en particulier sur les deux branches restantes, qui descendent petit à petit sur le sol. Votre regard se posant sur ce dernier, vous remarquez des mosaïques et des tapisseries, qui converge tous vers le centre de la salle, là où trône une statue mémorable de Calista, avec ce qui semble être moult et différents symboles, que vous avez hâte d'analyser. Rien n'est précieux dans la salle à proprement parler, mais le tout rend si bien visuellement que vous pouvez affirmer que cette salle à été conçue pour être une œuvre d'art.

En arrivant devant le vitrail, qui avec la lumière du soleil projette ses teintes sur votre corps et le carrelage, vous remarquer sur les pans des murs adjacents au gemmail possède eux aussi des ciselures. D'un rapide coup d'œil, avant de commencer votre lecture de cette œuvre irréaliste, vous remarquer que d'un côté, il semble que de nombreux anges et salamandres y sont présents, alors que de l'autre côté, cela semble être lui constituer majoritairement de sirène. Des idées vous viennent déjà à l'esprit, mais vous êtes coupés dans votre réflexion par la gracieuse silhouette de l'ange aux couleurs de l'eau, qui, de son sourire si énigmatique, pose le regard sur le vitrail, vous invitant par ses gestes à faire de même. Vous la suivez donc dans la danse du regard qu'elle a prévue pour vous et tous les visiteurs qui viendront observer cette salle, dans laquelle on peut sentir une passion et un travail acharné dans sa réalisation… Ainsi commence votre exploration des origines de la barde qui se nomme Calista.

Chapitre I : Quand l'eau rencontra la lumière

Le vitrail, traversé par la lumière du soleil et resplendissant sur le sol, désigne lui-même l'astre de lumière en son centre qui illumine un bébé se situant au-dessus de lui, qui possède une bien étrange particularité. Une peau rouge comme le feu, et une chevelure d'un blanc pur comme la lumière. Non, une faute s'est déposée sur votre regard en admirant l'œuvre. Non, une faute s'est déposée dans votre perception en admirant l'œuvre  Le bébé possède une teinte écarlate, sauf à un unique endroit. Le front de ce dernier possède une tâche blanche, elle qui vous semblait au début être une touffe de la chevelure du bambin. Vous ne savez pas qui est cette enfant qui est représentée ici, mise à part qu'elle semble particulièrement importante, pour qu'elle soit la première chose à admirer dans cette œuvre. Vous ignorez la signification de celle-ci pour Calista, surtout qu'elles ne se ressemblent en rien. Elles semblent même être des opposés presque parfait… 

Le bébé est étrangement éloigné de ce qui semble être ses parents… Une sirène, qui a un air triste alors que son regard observe l'enfant, semble être tiré vers les cieux, comme si elle avait été enlevée à cette vie de force… L'ange, chutant proche du soleil à s'en brûler les ailes, joint une main avec ce qui semble une all'ombra, alors que la deuxième main semble tendre sa main vers l'enfant, sans pour autant l'atteindre. Peut-être le fait-il par dépit, ou peut-être ne voulait-il pas la récupérer… L'ange semble être déprimé, malgré le regard passionné de l'all'ombra à son égard…

Un petit temps de réflexion est tout ce qui vous faut pour comprendre la symbolique derrière tout cela. Le soleil représente Lumenal, qui de part ses rayons semblent bénir l'enfant qui est au-dessus de lui… Pour une mystérieuse raison, il vous semble un instant que cela signifie plus que cela, mais qui peut le dire en manquant d'information ? Cependant, votre regard se doit de continuer de descendre, pour suivre les mouvements des doigts élégants de Calista, qui semble vous donner une vitesse de lecture, comme si vous deviez suivre le rythme pour ne pas rater un évènement qu'elle ne veut dévoiler pour le moment. 

Se tenant en dessous des deux êtres encerclant le soleil, deux enfants, un homme et une femme. S'ils sont le fruit de cette union… Se pourrait-il que les deux soient encore vivants ? À moins que la famille ne date d'avant la Catastrophe, il est possible que ces ancêtres parcourent encore ce monde. C'est une question que vous vous mettez dans un coin de la tête, alors que vous yeux chutent, chutent jusqu'à arriver au sol. 

Vous avez d'ailleurs remarqué des dessins très particuliers autour de chaque personnage. Peut-être sont-ils des symboles pour donner leur nom de chacun d'entre eux, si vous savez ce que signifient ces derniers ? Mais il y a aussi, dans ce vitrail, deux climats qui s'oppose. Le haut, chaleureux, donne une impression de territoire tempéré, un lieu comme Mearian, alors que le bas, c'est un art froid et austère, où la lumière ne passe que peu… Peut-être s'agit-il d'Ellgard ? Insinuerait-elle un voyage du pays des Seraphs à l'Empire pour l'ange au nom que vous ne connaissez pas ? 

La question n'a pas le temps de rester bien longtemps dans votre esprit, que déjà Calista s'avance d'un pas dansant au pied du vitrail, et commence à parcourir de ses mouvements légers ce sol formé par une tapisserie, ces deux mains, montrant du bout de ses doigts fins, les deux autres pans du mur, où moult gravures sont inscrites avec un côté une ange et de l'autre un triton, où les deux êtres représentés semblent donner une direction de lecture pour leur mur respectif, qui est ciselés avec nombres de personne, commençant dans les profondeurs du passé et se dirigeant de plus en plus vers les hauteurs du présent. C'est, sans aucun doute, la lignée de Calista, et les membres de sa famille, les ancêtres de son sang.

Chapitre II : Quatre siècles d'histoire en deux regards

Bien que la femme ange et le triton représente une grande partie des pans muraux, au point même que leur gravure superpose le dôme en vitrail qui englobe toute la pièce, Calista ne vous laisse pas encore vous concentrez sur cette partie de son œuvre. Non, elle souhaite que vous admiriez ces pans de mur, et ses gestes vous indiquent que vous devez, en quelque sorte, lire les gravures comme un arbre généalogique… Commencer par un côté, et le garder en tête pour descendre la deuxième partie de l'arbre, qui possède, bien évidemment, la même destination, la jeune femme aux cheveux azure qui vous rend le regard que vous lui donnez, souriante, pourtant indiquant que vous devriez maintenant commencer votre lecture. Toujours avec cette étrange sensation qu'elle mène une danse du regard avec un tempo très précis, vous vous pliez à sa demande, en commençant par ce qui est son origine secondaire, celles des sirènes et des tritons.

Les informations sont à la fois inscrites et montrées par des images pour montrer les éléments importants de la vie de ses ancêtres. Vous vous approchez donc du mur davantage pour admirer la finition de l’œuvre et le moindre détail qui pourrait vous échapper. Vous remarquez deux trois choses, surtout concernant les dates, qui possèdent un symbole de vague à côté d'elles, indiquant que celle-ci n'est qu'une fourchette avoisinant les dates des morts, peut-être pour éviter de donner trop d'information sur sa famille, ou pour rendre le tout esthétique. Mais ce n'est certainement pas un caprice de l'artiste, c'est voulu, vous en êtes persuadez.

Vous commencez donc tout en bas, avec une inscription sur le mur qui ressemble à la ville d'Atlantys, montrant un triton qui part de celle-ci pour rejoindre les côtés Akanthienne… Aucun nom est inscrit, seules les dates de sa vie, entre cent vingt et cent quatre-vingts. Très peu de choses ont été inscrite à son sujet… Un oubli, un manque d'information ou bien… Cacher son sang d'une famille influente à Atlantys, qui est connu pour détester les croisés ? Vous n'osez pas poser la question, comme si une mine vous attendait sous votre pied trop curieux si vous la posiez. Vous vous concentrez donc plus sur la compagne, bien plus détaillée, avec un nom complet cette fois-ci, Arethusa Nerida, ayant vécu de cent vingt à cent quatre-vingts. On peut y voir un village, et ce qui semble être une lignée encore derrière elle, montrant qu'elle est issue des villages aux côtes d'Akantha depuis bien longtemps… Peut-être même avant la catastrophe. Les deux se tiennent les mains, qui donnent sur l'enfant suivant de la famille des Nerida, alors que des bateaux semblent partir vers les horizons, sans doute pour indiquer l'ouverture l'une des nombreuses compagnies maritimes pour lesquelles les sirènes sont réputées.

Leur fille est une sirène qui se prénomme Damla Nerida, qui naquit en cent cinquante et mourut en deux cents-vingts, qui semble reprendre l'entreprise de ses parents dans ses bras, et commence à la développer, ainsi que le village qui se transforme en une petite ville portuaire. Un homme qui descend d'un navire, un triton nommé Muir Asherah, avec une existence dans ce monde dura de cent quarante à deux cent vingt, lui tend sa main qu'elle attrape alors que l'autre comporte moult cartes qui avaient disparu à cause de la catastrophe, ouvrant probablement des nouveaux horizons pour la jeune famille marchande.

De leur union, naquit Ea Nerida, qui elle parcourut les eaux de cent quatre-vingts à deux cents-cinquante. Elle semblait être une voyageuse dans l'âme, laissant la gestion du commerce à ses parents pour visiter de moult endroits et rencontrer de tout aussi nombreuses personnes dans sa vie, comme l'indiquent les gravures de l’œuvre. Pourtant, un jeune homme bien plus fringant les domine tous, comme si elle avait été séduite par ce dernier, et c'est le cas. Un vampire du nom de Maurus Sunil, qui lui vécut dans l'ombre de cent cinquante à deux cent soixante-dix. La sirène se jette dans son embrasse pour donner naissance à leur enfant.

Pelagius Nerida, un croisé triton et vampire, naquit vers les années deux cents, pour disparaître vers les années trois cent vingt. Ce dernier semble être revenu vers les affaires familiales, profitant dans la longue longévité que ses origines lui procurait pour redresser l'entreprise familiale, et faire le travail que sa propre mère avait malheureusement négligée une bonne partie de sa vie. Le nombre de contrats et de cargaisons sous lesquels il semble crouler le montre bien que ce ne fût pas une vie aisée pour lui. Mais tout n'est fût pas noir, car une jeune sirène s’enroule autour de lui, pour l'aider à supporter sa charge de travail. Neith Darya est son nom, et c'est vers les années deux cent soixante-dix que l'arbre continue de monter.

Talia Nerida, qui mourût sept décennies plus tard seulement, semblait suivre les traces de ses parents, mais on peut voir qu'une sorte de lien, que vous devinez reliés aux affaires à la Cour des Cendres, la relie à une salamandre du nom de Shani Aliki qui lui vécut seulement un siècle après avoir naquit en trois cent cinquante. Un mariage arrangé, sans l'ombre d'un doute. C'est une monnaie courante dans les horizons de la cour, pour gagner en renommée et en puissance. Mais il ne semble pas avoir fait gagner tant que ça aux deux parties, vu que rien n'est inscrit à ce sujet. Si ce n'est que peut-être un futur héritage du salamandre, mais rien de bien grandiose, si ce n'est le garçon des deux, Elros Nerida.

Il naquit vers le troisième siècle après la catastrophe, pour mourir vers le quatrième siècle, il fait partie des ancêtres que Calista commence à connaître pour les avoirs vus pendant son existence, et cela se voit non seulement par les détails du faciès qui sont bien plus précis, mais aussi par le nombre d'informations plus détaillées qu'elle a inscrit sur ses derniers, qui possède une taille bien plus imposante par rapport aux ancêtres plus éloignés. Ainsi, Elros a continué les affaires familiales et qui a lui voyager au travers des quatre pays, vivant ce qui semble être de nombreuses aventures, qui à partir d'un moment ne se firent plus seul, mais avec une sirène nommée Océane Ondeflot. Cette dernière, vu les symboles de l'eau qui semble se plier à ses gestes, semblent être celle qui a introduit la magie dans la famille des Nerida, une qui est très proche de la manière dont l'ange à la chevelure azure utilise sa propre magie, avec son corps tout entier. Pour ou pas les mêmes choses, il semble en tout cas que le père, et plus tard la petite fille, ont eux-mêmes continuer la tradition corporelle de la magie qui est devenue familiale. La sirène aux noms de l'océan fut mise au monde dans la décennie des années trois cent trente, pour mourir tout récemment dans le courant du siècle actuel lors d'un malheureux accident maritime dont vous vous rappelez vous-même… Mais pas avant de donner naissance à Irving Nerida, le père de Calista.

Vous êtes obligés de prendre un ou deux pas de recul pour Irving, qui prend une grande partie du pan de mur, et dépasse même jusqu'au plafond rejoindre le dôme, et est le triton qui depuis le début, avec l'eau qu'il contrôle de ses doigts, vous guide dans l'arbre familial paternel de la barde dans ce qui semble être un petit ruisseau qui, petit à petit, prend la largeur d'un fleuve, comme pour faire écho à la nature même, qu'une famille grandit de jour en jour. D'année en année. De génération en génération.

Irving est né en l'an trois cent quarante-cinq, dans le village qui est maintenant venue une ville prospère où son ancêtre a mis les pieds il y a maintenant plus de deux siècles en arrières. À la tête de la compagnie familiale, qui a bien prospéré depuis ces humbles débuts, il semble être une personne qui aime s'entourer de l'art et de l'eau, possédant bien des richesses. Oh, il ne semble pas être le plus riche des marchands d'Atlantys, et pas le plus influent non plus, mais il peut se permettre une vie aisée. Les signes d'une vie assez tranquille et luxueuse vous sont toutes indiqués dans les imageries utilisées pour le décrire. Bien sûr, le plus impressionnant est sans doute la gravure de l'homme en lui-même, qui respecte scrupuleusement les formes du paternel de la barde. De ses mains guidant les spectateurs dans la lecture de ses origines. Mais, une partie de son corps n'est pas présente sur le pan de ce mur, mais aussi sur le dôme qui vous surplombe. Sa queue de triton qui semble atteindre le parfait centre de la prochaine œuvre, en un point opposé au précédent bébé à la peau rouge, se superpose avec un autre membre, une aile d'ange de la mère de la danseuse. Vous suivez donc des yeux l'aile, pour redescendre sur la représentation de la mère et finir à ses pieds, vous apprêtant à nouveau d'observer le parcours qui semble bien plus tumultueux dans la branche maternelle.

Une des raisons qui vous donne l'impression que cette branche est bien tumultueuse est déjà le commencement de la peinture… Qui elle prend non pas racine d'origines insondables, mais de l'homme qui naquit de l'ange et de l'all'ombra qui ne sont pas nommés. Pourtant, vous le connaissez cet homme, après un deuxième regard. Elior Everlid. Doyen de la famille depuis maintenant plus de trois siècles. Vous l'avez déjà vu rendre visite à sa descendante qui semble tant apprécier, en plus de ses apparitions à la cour. Une famille plutôt influente dans la Cour des Cendres, surtout très appréciée pour la sagesse de ses membres, mais rien de plus normal, quand ces derniers descendent d'une all'ombra. Il n'était pas rare de voir les rois se tourner vers lui et sa fille pour qu'ils donnent leur avis sur une question du monarque. Bien sûr, ils ne remplacent pas les plus hauts conseillers, mais étant des êtres pour qui ont vu une grande partie des différents règnes qui ont succédé à Onyx, et même la fin de ce dernier pour le père, le roi, quitte à écouter ses conseils ou ses réponses, les gardes quand même sous sa coupe, car une personne qui vit depuis des siècles est tout aussi une bénédiction qu'une malédiction. Bien que nul soit son intention, il pourrait trouver des failles dans les conflits centenaires des différents duchés s'il le souhaitait. Mais il ne vit pas dans la Cour depuis tout ce temps pour ses broutilles, et fait, aujourd'hui encore, en sorte que celle-ci perdure, et ce, pour l'éternité.

Un petit tapotement léger vous sort de vos pensées et de vos études de la Cour. La jeune artiste à ses yeux d'or rivés dans les vôtres, le regard interrogateur sur le fait de votre arrêt soudain dans la salle. Vous lui assurez que ce n'est rien, et repartez dans le bal artistique que son arbre généalogique propose. Une femme ardente et explosive arrive par le bas, émergeant de l'inconnue. Une salamandre, très guerrière au vu de son apparat, et très bien détaillés, comme tout le reste du pan de sa famille maternelle. Avoir des êtres qui ont vu, et verront vos générations futures doit être une grande aide à la création d'une telle œuvre. Ironiquement, vous trouvez aussi que cela montre à merveille le contraste des deux familles, qui au final donne une création qui se fusionne sans aucun défaut…

Vous vous reprenez avant de repartir dans vos pensées, surtout que le temps semble filer bien plus vite que vous ne l'aimeriez, et que la musicienne continue de mener l'orchestre qu'est cette pièce avec un rythme très précis. La salamandre se prénomme Ugné Warmfire, et semble tirer à elle l'habit dépassant d'Elior du vitrail vers elle, signalant probablement sa venue en Akantha. Celle-ci eu une vie ardente de l'an cent à celle de cent quatre-vingts. Une femme militaire au sien de l'armée Akanthienne, ce sont ce que les symboles l'entourant semblent suggérer, sous le règne d'Onyx Akantha ainsi que celui de Sear d'Akantha… Morte probablement pour raison liée celle au deuxième roi de notre belle monarchie.

Mais il n'empêche que la torche, littéralement sur la gravure, eût déjà été passée par les deux êtres, qui s'est concrétisée en une flamme qui vit encore en ce jour, Piroska Everlid. C'est elle, qui s'alluma en l'an cent cinquante-trois, qui permis à la famille de devenir une de celle de la haute société Akanthienne, aider et guider, bien entendue, par son père avec qui elle possède un lien tout particulier, dû aux origines de leur sang qui leur donne une vie longue, au point de voir défiler devant leurs yeux moult générations de leur propre sang, naître et mourir avant eux. Cela doit être une existence difficile, mais peut-être qu'avec le temps on s'y habitue… La salamandre à suer, pleurer, et cracher des flammes pour faire arriver sa famille dans sa position actuelle, et elle continue la lutte… Où devriez-vous dire le bal de la Cour des Cendres encore à ce jour, bien loin d'être une veille femme malgré toutes les années écoulées. Elle se maria à Russel Shorab, un autre salamandre noble, et lui donna plusieurs enfants, comme l'indique la fratrie autour de l'entrée suivante de cette gravure, mais une seule est intéressante ici, celui qui portera le nom d’Altan Everlid Shorab.

En effet, la famille est connue sous son grand public de nos jours sous le nom Everlid, et il est obligatoirement transmis aux descendants de la lignée, sous la forme de Prénom E. Nom, c'est un fait connu à la Cour des Cendres désormais. Altan est le premier de cette tradition qui naquit vers les années cent quatre-vingts, et sa personne elle mourut dans les années deux cent quatre-vingt-dix. Mais mise à part pour le lancement de cette tradition des noms, il n'est pas si connu que ça. Non, c'est plus sa femme, Garnet Agni, née vers deux cent dix et morte vers trois cent trente, qui est la plus connue du couple. Elle a permis à la famille de sécuriser sa place dans la Cour, grâce aux alliances de sa famille, comme le montre les chaînes que relient les symboles de nombre famille disparue ou encore existante à ce jour. Cependant, ils donnèrent naissance à la pauvre Trishna E. Shorab.

Cette salamandre, qui naquit en deux cent cinquante et s'éteignit en trois cent soixante-dix, une décennie avant la naissance de Calista, à une bien triste histoire dans la famille. À l'âge de trente ans, elle a eu le malheur de tomber sous le joug d'un lycan qui se prénommait Randal, et qui, au vu des dessins de la représentation graphique de l'arbre… À fait subir à la salamandre une relation sexuelle non consentie… Bien sûr, il fut châtié immédiatement par une morte expéditive, mais le mal fut fait, et neuf mois plus tard, le jeune croisé Tristant E. Shorab vint au monde.

Dans les bras de sa mère sur l’œuvre, il était choyé par celle-ci, car elle voulait plus que tout au monde qu'il ne devienne pas comme l'homme qui lui a donné naissance… Peut-être un peu trop, au point qu'il a fugué en Mearian, au temps où les deux nations commençaient à se rapprocher pour donner enfin l'alliance entre les deux pays. Il en profita pour rejoindre l'Ordre des Astres et apprit de ces derniers… Et bien des années plus tard, il revient dans son pays avec une humaine, Cahaya Lucasta, qui, certes eus une courte vie dans cette famille avec une longévité bien supérieure aux humains, toutefois, elle est probablement celle qui y a amenée le plus de changement dans le dernier siècle. C'est elle qui amena le régime de l'Ordre des Astres dans la famille, au grand damne d'Elior, qui lui croyait toujours dans les anciens dieux, bien qu'il le montrait de moins en moins au fil des années. La diminution des signes des Anciens et le remplacement des nouveaux dans la gravure sont une preuve de ce fait, et c'était probablement la chose à faire pour survivre. En tout cas, alors qu'elle mourût en trois centre trente, bien avant sa belle-mère, elle donna finalement naissance au grand-père maternel de Calista, Lior.

Il fait partie, avec Tristan, des figures que Calista a au moins aperçues une fois au cours de sa vie, bien qu'elle était encore jeune dans leurs dernières années de leur vie. Ayant repris le nom de Lucasta, pour signaler les changements au sein de cette branche de la famille des Everlid, qui n'était plus menée par des salamandres, il a vécu une vie simple… Pourtant… C'est grâce à lui et son amour pour sa femme, Lucina Natela, encore vivante à ce jour et, au vu des habits vestimentaires de cette dernière, une des cardinaux de la Cour des Cendres, que le cercle semble avoir été bouclée… En effet, ils ont donné naissance à une fille, la splendide Nur, mais surtout… La mère de Calista E. Lucasta.

Comme pour le père, vous êtes obligés de vous reculer pour observer toute sa figure qui vous guidaient avec les plumes de ses ailes dans la lecture de cet arbre très particulier. Montrant au monde toute sa splendeur, cette femme qui vit la lumière en trois cent vingt-huit est une prêtresse pour l'Ordre, partant souvent en mission dans les contrées de Mearian et d'Akantha propager la foi des habitants, et la sécuriser, ne faisant que de courte apparition à la Cour, laissant cette tâche à sa mère. En tout cas, vous ne pouvez qu'être impressionné devant le travail donné sur la pierre… Elle est si blanche au niveau des plumes, que la lumière se reflète sur celle-ci et donne une impression d'observer un véritable duvet de plume qui aurait été incrusté sur le mur… Vous les avez touchés pour vous en assurer, et c'était bien de la pierre lisse à votre grande surprise. La réflexion de la lumière ne fait que vous forcer à observer vers le haut, pour finalement finir là où l'autre arbre finissait… L'union des deux familles, de la lumière et de l'eau… Et la naissance, en trois cent quatre-vingt-deux, de celle qui aujourd'hui à construit cette œuvre d'art gigantesque qu'est le Sanctuaire des Nymphes… Calista E. Lucasta. Enfin, vous commencez à apercevoir votre hôte dans cette œuvre d'art, et pourtant, vous êtes déjà émerveillée par celle-ci alors que vous n'avez que fait observer actuellement les traces d'un passé très particulier.

Profil

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Histoire

Chapitre III : Quand la lumière rencontra l'eau

Vos yeux, enfin rivés sur le dôme qui surplombe toute cette magnifique pièce, a été mis en place dans un savoureux mélange entre le blanc, le bleu et le jaune… Tout comme la tenue que Calista porte régulièrement à la cour et aujourd’hui-même, alors qu'elle passe à côté de vous, vous laissant quelques instants pour observer ce qui représente la naissance de cette femme, ses interprétations et son enfance… L'ange et le triton qui était plus grand que les autres ont respectivement leurs ailes et queue qui atteigne le verre du plafond, s'épousant ensemble, et de la fusion naquit une jeune Calista. Les cheveux azurs et les yeux dorés, et ses ailes si particulières ne trompent en rien de qui il s'agit là, malgré sa position des plus étranges. La jeune fille, placer dans l'axe central du dôme et de la salle, semble recevoir une partie des deux éléments de ses parents… Un pour la lumière, et l'autre pour l'eau… Et tout le dôme tourne autour de cette symbolique et des entités qui semblent habité le corps de Calista. 

Du côté des gravures angéliques, on peut apercevoir un teint beaucoup plus blanc, aidée par les reflets de la mystérieuse eau sacrée que les aquariums avec les différentes couleurs reflètent sur cette partie du dôme. L'histoire ici est très claire, il s'agit de toute sa partie de l'enfance liée à l'Ordre des Astres, de Mearian et de sa famille du côté maternel. Tout en tournant sur vous-même pour apprécier les couleurs et les formes, vous vous faites une idée des événements qu'elle a eu dans son enfance. Peut-être par forcément dans l'ordre, mais au moins vous avez la chance d'avoir des brides d'informations sur elle.

Déjà, vous apercevez dans les dessins deux figures que vous avez déjà vu. La mère et la grand-mère de Calista, une dans des habits de prêtresses et l'autre que vous reconnaissez comme une des cardinaux de la Cour des Cendres. Elles semblent lui apprendre plusieurs choses, avec ce qui semble être les récits des Seraphs, mais aussi à déployer ses ailes, probablement pour souligner le fait d'apprendre à voler avec. Elles semblent aussi lui enseigner la magie, mais sans gros succès, vu que c'est une affinité élémentaire qu'elles connaissent trop peu, ce n'est pas pour rien qu'on la surnomme la naïade ailée après tout. En même temps, sa mère semble la guider vers un sanctuaire, que vous reconnaissez immédiatement après que les peuplades meariennes qui habite la Citadelle, qui parte à Théopolis pour un pèlerinage, vous est décrit le fameux sanctuaire qui est le siège de l'Ordre. Elle est donc une jeune fille qui a voyagé énormément dans sa vie, probablement dans une bonne partie de Mearian et à subit son influence, bien que ce ne soit pas la seule religion qui a eu une influence sur elle, vous le savez déjà.

Vos yeux continuent de glisser sur les dessins traversés par la lumière, leur donnant un air presque divin. Les autres dessins de cette moitié du dôme montre surtout une très jeune Calista, qui semble avoir reçu l'éducation de l'Ordre des Astres, et ayant vécut loin de son père, sans doute aux demandes de sa grand-mère et de sa mère pour faire son éducation religieuse. Pourtant, y vois déjà des sortes de danses de la jeune fille, mêlant eau et lumière et des fabrications aqueuses avec sa magie. Déjà très jeune, Calista aimait l'art. Mais est-ci étonnant, quand on descend d'un triton et d'une ange ? Vous remarquez aussi la présence des chœurs de Mearian dans le dessin, c'est de là-bas qu'elle tient donc son magnifique chant. Accouplé à sa voix héritée de son père, elle était comme destinée à devenir une des voix favorites de la Citadelle. Le côté de sa famille maternelle semble assez sobre, probablement en lien avec la nature même de la théocratie qui dirige le pays voisin. Pourtant, il est très éclairé et donne une impression par les jeux de couleurs d'être plus remplis que cela, s'entendant à merveille avec le côté opposé du dôme, lui qui est dédié à ce que sa famille paternelle lui à appris dans son enfance...

Soudain, alors que vous continuez de tourner autour de la place centrale, vous êtes arrêtés dans vos mouvements par l'eau du bassin au pied de la statue, étrange mélange entre l'eau sacrée et l'eau bénite donc vous ne connaissez pas les propriétés, mais vu la pression de l'eau qu'elle y met, vous avez peut-être failli casser une chose ? Vous regardez à vos pieds, et vous voyez que vous vous apprêtiez à mettre un pied dans l'eau sacrée qui se déverse dans le bassin central. Très mauvaise idée, vous auriez été brûlé par celle-ci, heureusement qu'elle surveillait le moindre de vos gestes. La remerciant d'un geste de la tête, vous la voyez montrez d'un élégant geste du bras, comme accordé avec la musique que l'eau qui s'écoule crée dans la salle, la deuxième partie du dôme. Oui, il est dans maintenant d'en apprendre plus sur sa vie du côté des sirènes.

De ce côté, d'un bleu plus apaisant et léger, plus sombre que celle des verres luminescents des anges, comme pour montrer les profondeurs de l'océan, accouplées aux reflets de l'eau bien plus visible sur cette partie que celle d'en face, qui elle donnait plus une impression de ciel nuageux. Ici, on voyait la jeune croisée en présence de navires remplis de cargaison, indiquant sans l'ombre d'un doute la nature du travail de son père, un marchand triton, ainsi que de splendides sirènes qui nagent librement sur cette partie du dôme, avec ce qui semble un regard envieux de la jeune croisée… On peut y voir l'essaie de sa fameuse queue ailée, ce qui lui a parmi de gagner un autre de ces nombreux surnoms dans la Cour : La nymphe au duvet. 

Vous pouvez ensuite repaître vos mirettes d'une adolescente à la longue chevelure bleutée, plus vieille que l'autre partie du dôme. Vous pouvez y voir la grande diversité dans les détails ici, peut-être parce qu'elle se souvient davantage de ses années adolescentes, ou peut-être parce qu'une vie à côté de sirènes est en général bien plus active que celle de religieux. Bien que l'atmosphère semble dans un premier regard plus posée… La technique pour montre les dessins sont bien plus vivants, appuyant davantage sur la différence des deux enfances qu'elle a connues. Est-ce ainsi dans le monde, un monde de sécurité sous les Séraphs, mais d'un calme divin, et le monde des sirènes, beaucoup plus fluides et hasardeux ? Où est-ce le ressenti de Calista ? Vous-même, n'ayant pas vécu en Mearian ni dans les villes côtières de la splendide nation d'Akantha, ne peut affirmer cette représentation des peuplades de Calista.

Vous vous concentrez d'avantage sur les dessins ornant les verres présents sur le plafond. Il semblerait, mais vous ne pouvez l'affirmer, comme si elle avait caché les informations suivantes, pour n'être montrées qu'aux plus regardants, mais qu'elle a également appris à connaître le culte des Cinq durant cette période, et en particulier Aquaros. Chose pas si improbable que ça, les sirènes, originaires d'Atlantys, sont très, trop peut-être, traditionaliste. Vous pouvez même apercevoir ce qui semble être un homme mettre en garde contre une bulle lointaine dans l'océan… Peut-être Atlantys… Mais des rumeurs qu'on entend sur la cité sous-marine, il est vrai qu'elle serait une cible pour les sirènes extrémistes vivants sous cette bulle et qu'elle doit se tenir éloignée de celle-ci.

Enfin, nombres de personnes inconnues sont ici représentés, plusieurs garçons et femmes à priori… Mais les symboles des fêtes religieuses d'Aquaros ne trompent pas sur ce que sont ses personnes. Déjà, la jeune adolescente était très … Procréative diront nous dans ses fréquentations à ce jeune âge, les uns et les autres probablement attirés par sa beauté naturelle mêlant ce qui est probablement les deux plus belles races en un tout attrayant.

Enfin, vous yeux remontent temporairement vers le sommet du dôme, qui est… un étrange mais harmonieux étrange entre l'eau et la lumière, et dont les verres semblent avoir disposées de tel façon à ce que les rayons de l'astre solaire éclaire constamment la statue et ce, quelle que soit la position de ce dernier, comme si Aquaros et les Séraphs continuent de donner constamment leur bénédiction à Calista… Qui sait, peut-être, est-ce aussi la représentation de Lumenal, avec ce bébé rouge qui lui semblait aussi être bénit du Début, elle fait peut-être un écho à celle-ci, mais tant de questions, et l’œuvre qu'elle vous montre ici y répond, mais ne fait que poser plus d’interrogation derrière. Vous notez d’observer ce détail à la fin de la visite du jardin spirituelle de la barde, voir si votre supposition est vraie ou fausse.

Une petite goutte tombe sur votre visage, envoyée par la splendide créature à vos côtés, pour vous rappeler que le temps coule comme les gouttes le font dans un fleuve, et qu'il ne faut pas que vous ralentissiez le rythme, au risque de perdre la cadence et surtout ce qu'elle semble vouloir vous montrer, et vous fait languir depuis le début. Votre regard descend donc plus bas, quittant le dôme qui recouvre cette salle en la baignant dans un mélange de lumière unique, pour arriver sur la branche horizontale de la croix, et sur les gravures revêtant les murs, mais surtout, ce qui est visible de loin… Deux peintures, une pour les vingt et un Séraphs, et l'autre… Pour Aquaros.

Chapitre IV : L'enfant bénit d'Aquaros et sacrées des Vingt-et-un

Que dire de ces deux peintures qui vous entraînent dans leurs traits, que les dieux qu'elles représentent sont à la fois accueillants par leur mimique, mais aussi oppressant par leur taille, bien supérieur à celle de simple mortel que vous êtes. Chacune des deux peintures, que vous admirez de loin à tour de rôle du centre de la salle ; n'ayant pas bougé de votre dernière position alors que vous observiez le dôme qui enferme cet endroit, représente, vous le pensez, la dévotion de Calista envers les deux types de divinités. Vous pouvez apercevoir maintes détails que seul une personne qui a vécut dans la connaissance religieuse des deux peuvent montrer : fêtes, symboles, lieux, artefacts… La majorité y est, du moins ceux que vous connaissez de vos compréhensions des textes religieux.

Vous restez un instant au centre, ne sachant pas vraiment par lequel commencer, avant de vous guider par les gestes de Calista, qui saisit vos mains et vous emmène du côté des Séraphs de ses pas dansants. Probablement veut-elle vous faire connaître son rapport avec la religion, et dans l'ordre dans lequel elle a découvert ces dernières. Vous suivez donc la danseuse, passant par la passerelle pour éviter l'eau qui s'écoule dans la salle, pour finir devant cette magnifique peinture… Mais aussi les gravures qui lui sont adjacents, montrant encore davantage de son point de vue et de ses interprétations de la religion de l'Ordre des Astres. Elle vous lâche finalement, vous laissant lire avec votre propre interprétation les arts qu'elle a façonnés de ses doigts. Alors que vous vous approchez, la femme aux cheveux azure tape son pied gauche au rythme de son présent dans cet espace, se laissant emporté par ses propres créations, ne semblant plus vous prêtez attention pendant un instant, comme si elle était dans son monde.

À votre tour donc vous l'écartez de votre esprit pour plonger les yeux en premiers dans ses œuvres qui représentent toute son éducation religieuse à propos des Séraphs. Comment parler de ces derniers et de cette œuvre sans présenter les vingt-et-un dieux qui composent les deux. Après tout, la peinture est avant-tout un hommage à ces derniers. En effet, aucun n’apparaît réellement, sûrement, car leur présence est rarement vue du public et qu'il est donc difficile de représenter leur forme sans informations concrètes. Elle a donc opté pour des symbolismes de toutes les divinités de l'Ordre, que vous connaissez probablement toutes, étant donné que c'est la religion d'Akantha… Et encore plus ici, à la Citadelle, qui est un lieu de rencontre entre les deux cultures. Ce n'est que la norme de connaître sur le bout des doigts les dieux de la nouvelle religion.

Vous passez très vite sur ses généralités, connu du grand publique, pour vous focaliser davantage sur les détails de l’œuvre, les petites choses qu'elle a introduite dans sa production pour ne pas seulement représenter simplement des dieux, mais surtout son histoire personnelle au travers de l'ordre lui-même, son évolution par celui-ci, et ce qu'il lui a apportés. Car c'est là l'utilité des deux peintures qui se font écho et que pourtant que tout oppose : montrer la femme qu'ils ont crée par leurs dogmes.

La première chose à signaler est qu'une fois encore, la transition entre le dôme et la peinture est faite à merveille, mais est-ce vraiment encore nécessaire de le mentionner, alors que tout son travail a été pensé pour ce principe, pour conduire le lecteur là où elle le souhaite ? Mais ici, plus que les autres endroits de ce jardin enchanteur, vous remarquez un détail particulier sur cette toile et cela vaut également pour les gravures qui accompagnent celle-ci : ce sont les traits droits, avec une direction précise qui ne fait que peu de courbe, et qui contraste pas mal avec l'ensemble de l’œuvre, mais n'est pas hors du contexte de celle-ci. Représentant la lumière et ce qu'elle est : un trait. Un mouvement uniforme dans une direction. Cela représente aussi bien évidemment la religion en elle-même que la lumière.

La peinture, comme celle à son opposé dans la salle, se concentre uniquement sur l'Ordre en général, les significations de celui-ci, ses symboles, ses divinités, ce qu'elle apporte au monde. Le fait le plus marquant est sans aucun doute aucun, très suggéré par les coups de pinceaux droit de celle-ci, le fait que les nouveaux dieux guident le peuple vers un avenir radieux et contre les ténèbres. Mais le plus intéressant reste les sculptures, non pas que les peintures sont vides d'intérêts, mais ils n'indiquent pas ce que vous voulez voir. Calista et son rapport à cette religion, ce que font les gravures sur les côtés.

Les sculptures montrent avant tout Calista lors des différentes fêtes religieuses de l'Ordre des Astres, et les actes qu'elle fait aux quotidiens pour montrer sa vénération envers ses derniers. Que ce soit pour l'équinoxe du printemps, ou encore les fêtes d'étés, dont les fameux solstices ou la fête des Astres, ou les fêtes de fin d'années tout y est. Même des actes de bienveillances envers les plus démunies, bien que rare dans la Citadelle des Arts, ou encore sa piété représenté par ses vêtements, ou son adoration diverse et variée. Ces sculptures montrent les majorités des principes de l'Ordre des Astres… Tous, sauf un.

L'abandon de son destin aux Nouveaux Dieux. Vous êtes sûr que la fête du nouvel an n'est pas présente ici dans cette œuvre. Cette fête pour signaler la coupure avec les anciennes croyances n'y est pas… Et beaucoup d'autres choses d'ailleurs, bien trop spécifiques à la religion… Et c'est à ce moment, quand vous avez fait ce constat, que vos yeux semblaient apercevoir autre chose, cacher entre les lignes sculptées de l'oeuvre : Pas une rébellion à ses derniers, elle les considère toujours comme des Dieux… Non, comme un chemin divergent, une idée différente. Les murs, très ouverts par rapport à la toile plus fermée, montre que la femme aux cheveux azure possédait une curiosité envers le reste du monde, et le fait qu'elle vive à Akantha, et que les actes religieux étaient plus disparates, lui montrait qu'il y avait des choses à explorer, aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur de l'Ordre… Les dernières inscriptions, qui finissent dans la mosaïque au sol, qui elles montrent une fresque de la vie de l'ange des eaux dans la cour d'Akantha, montrent son apprentissage des arts de Mearian. Le chant, avec les chœurs, les arts de vitrail qui sont mis en valeur ici, le symbolisme… C'est le commencement de la Calista d'aujourd’hui, celle qui n'est pas qu’émerveillée par les dieux…

Cependant, alors que vous étiez accroupies proche de l'une des façades, une main sur votre épaule vous relève et vous entraîne, de nouveau dans une danse, vers l'autre partie de la salle, celle dédiée à Aquaros. Vous qui pensiez qu'elle s'était perdu dans son monde lyrique, vous venez de vous réveiller, c'est vous qui avait été guidé dans vos propres pensées et réflexions, obnubiler par ces images, ces formes qui dansent devant vos yeux ébahit… Vous l'avez compris, et pourtant vous n'aviez pas encore tout vue : Vous êtes tombés sous le charme de ce jardin secret, que peu de personne doivent avec le privilège d'y poser les pieds, étant le sanctuaire sacré de sa propriétaire.

Vous atterrissez devant la peinture d'Aquaros, du moins ses nombreuses représentations, qui comme les Nouveaux Dieux, vous écrasent par sa prestance, et pourtant vous rassure. Ici, vous avez plus de mal à trouver tous les symboles, et à les comprendre. Ce n'est pas une religion, des connaissances, que vous avez à ce sujet, et les sirènes que vous connaissez ne suffise pas à expliquer tout une religion, surtout qu'elles suivent presque toutes les Séraphs dans ces lieux. Mais les traits ici sont plus ondulés, plus cyclique, comment pour signaler le mouvement de cet être insaisissable… Vous pourrez même jurer que de l'eau semble s'écouler de la peinture, mais ce n'est sûrement qu'une illusion d'optique pour tromper l'œil, mais permet de montrer le talent de la barde. Et les murs ne sont pas en reste.

Il représente sans aucun doutes des fêtes que vous ne connaissez pas la signification, ou peut-être que de nom. Un grand avantage de la Citadelle est, qu'un lieu représentant l'art, tout ce qui touche à toutes les divinités, nouvelles ou anciennes, y sont utilisés, et plus ou moins connue. Ainsi, vous ne pouvez dire la signification de chaque rite, des deux côtés d'ailleurs, mais vous pouvez en moins en nommer certains : les libations, qui semblent prendre une place importante pour Calista, vu toute la partie qui y est consacrée. Une fête liée aux offrandes et l'art d'Aquaros, pas étonnant que cela fait écho à sa personne. La fête du corail est aussi présente, et deux trois autres fêtes des autres dieux, mais bien plus anecdotiques, présente pour leur aspect culturel plus que par les croyances concrètent de votre hôte.

Vous passez moins de temps sur cette œuvre, qui travaillé avec la même passion que celles des Nouveaux, vous dit beaucoup moins de chose, et vous pouvez donc moins en comprendre les subtilités, et comme depuis le début de la visite, vous n'osez prononcer un mot, comme si votre voix n'apportera que discorde dans ce lieu, vous qui n'êtes qu'un invité ne peut vous permettre de briser la sérénité de l'endroit. Une chose vous a attiré cependant, parce que justement, vous n'avez pas ce même rapport avec les anciens dieux par rapport aux nouveaux. Vous l'avez plus remarqués ci que de l'autre côté… Mais les détails sont avant tout concentrés sur les gens, sur les mortels, et tout prend son sens.

Elle respecte les dieux, les anciens comme les nouveaux… Mais avant tout, elle veut montrer quelques choses dans son œuvre… Qui elle-même fait image à ce désir interne qui doit brûler en elle d'une passion ardente : Prouver aux Dieux que les mortels sont capables d'avancer vers la lumière, de ne pas sombrer, de faire des choses tout aussi belles que ces derniers. C'est sans doute pour cela que les libations ont une place prédominante dans l’œuvre lié à Aquaros. Car c'est son souhait de montrer cela à ces derniers. Si c'est vraiment le cas, alors...

Des petites gouttes d'eau virevoltent devant vous, vous invitant par leur mouvement à vous retourner, et vous voyez la manieuse de l'eau bénite vous guider avec sa magie à une place bien particulière dans la salle, qu'elle désigne par la position de liquide de la vie, qui forme un cercle, vous invitant à son centre. Ne pouvant cacher votre excitation et allégresse, vos mouvements, qui vous semble de plus en plus léger, suivent naturellement les perles d'eaux, et vous vous placez gentiment à l'endroit indiqué, alors que d'un geste théâtral, Calista éparpille sa magie, la faisant retomber sur les mosaïques qui sont dominés par les peintures. Ces dernières représentent le début de sa vie dans la Cour des Cendres, une fois qu'elle a fait ses armes dans ce monde, ayant appris des deux religions et ce que ce couple étrange lui à appris : l'ouverture d'esprit, la curiosité, mais surtout… Le goût de rendre toutes choses, même les plus simples, belles… Comme une œuvre d'art, avec une signification pour chacune d'elle, tout comme la religion des dieux le fait.

Chapitre V : L’ascension lumineuse de la barde à la grâce de l'eau

Comment pour les peintures, vous ne savez pas par laquelle commencer, alors cette fois-ci, vous décidez de commencer non pas par celle reliée aux Séraphs, mais par la mosaïque au pied d'Aquaros.

Vous voyez ici des représentations des navires marchands de sa famille, de son père et son entreprise. Il est probable qu'elle est d'abord commencée à travailler dans ce domaine avant la Cour, et vous voyez que cela lui a apporté de nombreuses expériences. Connaissance de la majorité des régions du monde comme l'indique le planisphère au pied d'Aquaros, qui utilise son élément pour inonder les océans des régions connues, mais aussi nombres de richesses qu'elle à récupérer lors de ses affaires, probablement la base de sa richesse qui, bien qu'elle est reliée à une famille noble, semble être voulue personnelle, comme pour se prouver à elle-même que la jeune femme qu'elle était pouvait s'en sortir, même dans des situations où elle doit compter sur elle-même.

Nombres de personnes sont aussi montrés, sans de grands détails, semblant être enlacés par les eaux… Il ne vous en faut pas plus pour devenir, grâces aux positions à la métaphore de l'eau, ce que signifie cette partie de la mosaïque : les nombreuses aventures que Calista à connu, et connaît probablement encore aujourd'hui, ce n'est un secret pour personne qu'elle est une femme très volatile. Mais ce n'est pas tout, de nombreuses œuvres d'art y sont dépeintes, comme pour indiquer qu'après avoir ouvert son esprit aux différentes pratiques du monde et de la religion, elle admirait les œuvres d'art et commençait non seulement à les collectionner, mais à en créer, commençant tout d'abord à chanter et danser dans les différents partis du monde, soulignant que bien avant la position qu'elle possède en ce jour, nombreuses sont les personnes qui commençait déjà à l'admirer dans toute sa splendeur. Tout ça dans une œuvre qui est très bien détaillée par rapport à d'autres que vous avez l'habitude de voir, qui bien que belle, sont en générales plus grossières pour éviter de faire des petites dalles qui peuvent se briser facilement. Ici, elle a utilisé la méthode de créer des pierres de différentes couleurs en une même dalle, pour se permettre ce genre de détail, comme si elle avait tout d'abord peint sur la pierre la forme qu'elle voulait, qu'on a reproduite derrière.

La dernière partie de la mosaïque elle montre son retour en Akantha, ou elle commence enfin à se poser, sa visite de la Citadelle des Arts et son émerveillement devant cette cité qui regroupe tout ce qu'elle souhaite, et l'apprentissage de tout les autres arts qu'elles n'avaient pas encore pu pratiquer, alors que ses liens dans la cité continue de croître aux grès de ses représentations et de sa vie ici, lui ouvrant de plus en plus de terrain de jeu. La partie finale de cette partie est non loin de vos pieds, qui montre son allégeance à un noble… Un petit noble qui de nos jours a disparu de la circulation. Vous plissez les yeux, mais ne dites rien… Mais c'était étrange, surtout quand on connaît les origines de la barde… Qui sont de sang plus… Respectable qu'un petit aristocrate dans la Citadelle des Arts. Vous connaissez suffisamment la Cour pour savoir que ce n'est pas pour rien que celle-ci est allez voir ce noble… Et même si vous voulez croire à la liberté artistique… Il y a anguille sous roche.

Votre regard suit l'eau au pied de la statue, pour finir sur la mosaïque opposée, qui conte elle aussi la venue de la barde dans la cour et la Citadelle, et comment elle a gagnée en influence durant ses dernières années. Ici, sans grande surprise, on remarque que sa mère et sa grand-mère l’intègre non seulement dans la caste des prêtres de Mearian, mais aussi la Cour des Cendres. Évidemment, il faut savoir se débrouiller seule, mais pourquoi ne pas utiliser les cartes que l'on possède pour faciliter son ascension, et c'est ce que montre toute cette partie, qui explique comment elle a atteint cette place dans la Citadelle, ou du moins une partie de celle-ci. Utilisant dans les dieux à son avantage, et son héritage sanguin, elle put être facilement mise en avant auprès d'autres nobles, qui utilisèrent ses services, tout en étant protégée par sa famille, lui permettant de jouir pendant un temps d'une tranquillité à la Cour. Mais, dans cette fresque, la représentation de sa personne regarde quelque chose de lointain, qui elle est située à l’opposée… La Citadelle des Arts. C'est là où elle veut aller, vivre et progresser. La Cour ne semble pas l’intéressée plus que cela en effet.

Ainsi, on la voit commencer à travailler dans les environs proches, représentant les montagnes de la frontière entre les deux pays, et en particulier le mont Isendar, qui bien plus éloignée que la citadelle des arts, étaient proche de Mearian. Ainsi, après avoir construit ses relations dans sa nation, elle commença à s'étendre, utilisant le fait qu'elle soit un ange, et une barde, dans le clergé de l'Ordre, et dans le cœur des locaux, pour lui apporter son soutien. D'après les dessins représentés sur le sol, il semble, si on fusionne le nombre de personne représentée des deux parties, dont certains sont des visages familiers pour vos connaissances, qu'elle possède nombres de soutiens du peuple et des gens… Volontaire ou non, vous ne le savez pas. Mais ce sont des gens qui ont dû l'aider à atteindre sa position… Et en priorité, son ancêtre. Les deux semblent être très proches dans ce qui est exposé ici, peut-être que la dernière-née de cette branche familiale lui rappelle des choses de son temps, ou tout simplement l'apprécie énormément, mais qui peut savoir pourquoi ? En tout cas, utilisant de son influence et de ses connaissances, il semble offrir Calista au noble que vous avez aperçus tout à l'heure, qui partage la même position que la précédente, comme pour indiquer qu'il est la passerelle qui lui a permis de changer de vie.

À peine que vos yeux se lèvent de la mosaïque, que des mains saisissent les vôtres et vous fait tournoyer, pour vous orienter vers le début du récit que vous avez commencé à admirer depuis quelques minutes désormais. Calista se place au bout de la branche, vous regardant alors que ses jambes, de leur mouvement pour attirer votre regard, vous indiquent d’observer la tapisserie entre vos pieds et les splendides jambes de la sirène au duvet qui occupe tout le sol de la branche nord de la salle.

Chapitre VI : Quand la lumière de l'harmonie et les ombres de la destruction s'entremêlent

Cette tapisserie représente une personne. Une femme, une elfe même vous direz. Vous ne savez pas qui elle est, ni ce qu'elle est pour Calista. Mais elle doit être très importante pour elle, si cette elfe, qui dans la nation d'Akantha n'est en général pas bien vue, prend une place si importante dans son œuvre, et d'une manière si différente des autres aspects de cette salle. Mais en tout cas, votre hôte elle semble attendre quelques choses avec impatience, peut-être ce qu'elle veut vous montrer depuis le début, et la raison pour laquelle elle vous guide d'une telle manière, avec un rythme très précis, comme une horloge.

Mais il vous reste un peu de temps vous avez l'impression, donc vous admirez la tapisserie d'ici, ne bougeant pas de la position que la femme aux cheveux bleues vous a donné. À vos pieds, la tapisserie commence là où les deux mosaïques se sont arrêtées. Ils sembleraient que ce soi ce noble qui est permis aux deux de se rencontrer. Peut-être que cette mystérieuse femme travaillait, tout comme l'ange, aux services de l'aristocrate. C'est même très fort à parier, vu qu'il y est fait allusion de nombreuse de fois dans cette tapisserie, au fil que vous la remontez, qu'elles agissaient en général sous les ordres du noble.

D'ailleurs, vous vous demandez un moment de comment à été fabriquer cette tapisserie. Les matières utilisées, comment les plans et les jeux de couleurs ont été faits, mais surtout… Comment elle à été placer dans ce lieu ? Même en roulant cette dernière, il est impossible de la faire entrer par des moyens conventionnels et de la déplier ensuite. Surtout qu'elle ne possède pas une forme basique comme un rectangle. Non, elle prend tout le sol de la partie opposé à l'entrée de la pièce, ce qui forme une espèce de tête de flèche arrondie au bout. Mais de nouveau, toute cette salle semble avoir été construite d'une façon bien particulière pour permettre que la tapisserie y soit mise en difficulté. Ça ne vous étonnerait pas qu'il lui ait fallu quelques années pour que celle-ci soit dans cet état. Et encore, quand vous voyez les constructions aux alentours qui complète le sanctuaire des Nymphes, vous savez qu'elle n'a pas fini son œuvre et son projet architectural.

Vous reprenez l'étude de la tapisserie. Vous ne savez pas exactement ce que tous les symboles représentent, ou même s'ils veulent montrer quelques choses et ne sont pas juste des marques stylistiques, qu'uniquement cette elfe, si elle est réelle et n'est pas non plus une imagerie pour signifier autre chose, pourrait comprendre. Mais de votre interprétation du tapis, il semblerait que les deux femmes ne s'entendissent pas trop. Vous n'avez pas réellement de date précise de ses événements, mais cela a dû se passer dans le courant de siècle, vous direz dans la dernière décennie. Ce qui coïnciderait, d'après vos connaissances, à plus ou moins quand la bénie est devenue la barde du noble qui les a faits se rencontrer.

Cependant, environ, à la moitié de la tapisserie, il y a comme un changement de ton, montré entre autres par la dégradation de la couleur. D'abord assez foncée, les couleurs, plus vous approchez votre regard de la position de Calista, deviennent de plus en plus clairs, comme si leur relation s'améliorait avec le temps. Vous ne savez pas réellement ce qui à changer leur relation, mais cela à dû être assez important pour passer de personnes qui semblaient se mettre des bâtons dans les roues à ce qui paraît être des alliés de circonstances, pour enfin devenir des confidentes. Les symboliques utilisées son très claire sur le fait que ce lien avec cette personne est devenu positif dans le temps et la durée. En parlant de celle-ci, au vu de l'événement représenté sous ses pieds, qui est un bal qui a été donnée environ deux ans en arrière, vous vous doutez que vous arriviez bientôt au présent de la jeune femme. Il ne manque plus que deux années à découvrir sur sa personne. Du moins, deux années de coulisses à découvrir, vous êtes après tout en grand fan de celle-ci et ne ratez aucune de ses prestations, qu'elles soient musicales, dansantes, théâtrales, artistiques ou autres.

Oui, vous êtes véritablement tombés sous le charme de la magnifique créature qui commence à danser sous vos yeux ébahis, vous faisant occulter de votre pensée l’œuvre que vous devriez regarder pour vous concentrer sur elle et chacun de ses gestes qui marques un peu plus à chaque fois votre esprit. Vous vous demandez ce qu'elle fait, alors que la danseuse voit très bien que votre attention est attirée vers elle et non plus son œuvre, mais elle ne semble pas s'en inquiéter, comme si c'était prévu.

Soudain, la lumière de l'astre céleste vous arrive dans les yeux, alors que celui-ci possède un alignement parfait avec votre axe ainsi que celui de la barde. Vous plissez les yeux pour ne pas vous faire aveugler par celui-ci, et pendant quelques secondes, vous ne pouvez observer autour de vous. Puis, comme si le soleil était voilé, la luminosité diminuait, à votre grand soulagement, et vous pouvez donc observez ce qui se trame autour de vous, et que dire mise à part que vous étiez sans voix ?

La salle, la tapisserie… Tout semblait s'être métamorphosé dans cet instant, alors que vous comprenez désormais la raison de ce rythme de lecture. Puis, comme si le soleil était voilé, la luminosité diminuait, à votre grand soulagement, et vous pouvez donc observez ce qui se trame autour de vous, et que dire mise à part que vous étiez sans voix ? Jouant non seulement sur la lumière divine, mais aussi les reflets et les eaux environnantes pour donner une tout autre apparence à son œuvre… Et qui, cette fois-ci véritablement, affirme au monde entier, si certains osaient encore le réfuter, que les Séraphs et Aquaros l'ont béni, pour pouvoir manier avec une telle précision les éléments pour donner ce spectacle merveilleux. Ce sanctuaire ou plutôt cette vision temporaire de son être, de son âme, qui ne peut-être visible qu'un instant dans notre monde, au crépuscule de celui-ci, vous émerveille et vous vous sentez privilégiez de voir ce spectacle… Jusqu'à ce que quelque chose vous méduse…

La tapisserie, que vous pensiez jusqu'à là n'être qu'une dédicace à cette elfe, prend une autre tournure désormais, amère pour vous quand vous réalisez le résultat final des jeux de lumière sur celle-ci. Vous saviez que Calista était une femme très volatile, trop volatile, que jamais dans votre esprit cette idée vous était même passée par la tête, au point de vous faire tomber des nues en cet instant.

La tapisserie, quand complémenter avec ces effets de lumière, grâce à l'image de Calista qui était sur le dôme que vous aviez vu précédemment, dans une position si particulière venait embrasser la jeune elfe, alors que le reste de la tapisserie prenait des teintes beaucoup plus chaudes avec des images très romantiques… Cette femme serrait-ce l'élue du cœur de la sirène au duvet ? Vous êtes à la fois tétanisé par la surprise de cette révélation qui, si vraie, enterre vos chances de pouvoir séduire la barde pour en faire votre compagne, et peut-être seulement espéré au mieux une nuit avec elle… Mais aussi stupéfait par la quantité de travail que cela à dû demandé pour tout ajuster aux millimètres près pour donner ce résultat.

Même si personnellement vous êtes amère, vous êtes obligés de reconnaître une chose. Cette salle sera probablement un des plus grands monuments que l'art verra naître dans toutes son existence.

Chapitre VII : La danse d'une eau volatile et d'une flamme passionnée


Un petit tapotement vous fait sortir de vos réflexions maussades, et vous voyez l'objet de vos désirs juste devant vos yeux… Pourtant elle semble si éloignée désormais, mais peut-être vous auriez dû vous en douter dès le début, qu'elle était une personne que vous ne pourriez atteindre. Vous n'étiez pas assez intéressant pour cela. Où vous êtes arrivé trop tard peut-être. Mais ce n'a servait à rien de continuer d'espérer, pas vrai ? Au moins, vous avez vu une réponse quant à vos désirs… Pas celle que vous attendiez, mais néanmoins une réponse.

Vous ne résistez donc pas quand Calista vous guide pour vous retourner, et vous pouvez voir que les reflets de l'eau centrale semblent donner une direction pour la suite de l'œuvre, qui est le petit jardin à l'entrée de la pièce, le seul endroit que vous n'ayez pas encore observé avec attention, ayant traversé ce dernier en coup de vent. Vous suivez dans la lumière, qui commence à diminuer et faire disparaître les images retranscrites sur la tapisserie, comme si le court moment où vous aviez eu accès aux véritables sentiments de Calista venait de se terminer.

Dans le jardin, vous prenez place sur un banc, admirant les alentours, qui semblent ici bien plus anarchiques, comme la nature, et ne semble pas spécialement donner un ordre précis des événements qui y sont retranscrits. Mais vous savez que vous admirez actuellement les deux dernières années de la vie de Calista. Leur relation, chanceuse qu'est cette elfe, semble être le point tournant dans la vie de la barde, comme si elle avait fait des changements dans ses ambitions pour se rapprocher de ceux de son élue.

Vous voyez nombres représentations florales, des petites sculptures, et même des buissons pour tout ce qu'elle a vécut ces dernières années. Des représentations en face de la Cour des Cendres d'Everbrigth, diverses actions dans la Citadelle des Arts, comme son ascension récente en tant que dirigeante de la cité, la phase finale de la construction du Sanctuaire des Nymphes où vous vous trouvez actuellement. Il y en a d'autres plus suggérés, comme des liens avec Mearian et l'Ordre, représenté par les symboles du pays formé de fleurs, probablement un événement lié aux clergés de ce dernier. Il y a aussi quelques pointes d'imageries pour montrer sa relation avec l'elfe, mais elle ne semble pas l'exposer entièrement. Au fait, si vous n'aviez pas vu avant les deux être très proches, vous auriez probablement même pas remarqué ce détail. D'ailleurs, ça ressemble presque à des représentations très intimes de leur relation, mais suffisamment imagés pour ne pas les comprendre si vous ne possédez pas les informations que vous avez… À votre grand malheur.

En tout cas, à l'inverse de votre cœur, le jardin est un endroit paisible, avec une vue sur toute cette œuvre qu'elle a créée, où on pouvait se prélasser en toute tranquillité. Elle avait vraiment pensé aux moindres détails pour que tout soit parfait… C'était un travail titanesque qui avait été fait au cours de ces dernières années dans le Sanctuaire des Nymphes… Maintenant que vous y pensez, le noble, qui a fini par être ruinée suite à de mauvais placements, était celui qui servait de mécène à la femme aux cheveux azur, en échange de son travail pour faire entendre ses louages dans la Cour… On voit qui a le plus profiter de ce soi-disant échange de bons procédés… Il ne restait plus qu'un des deux en ce jour. Pire, la barde avait atteint une position prestigieuse dans la Citadelle, devenant une des Aèdes de la Citadelle, celle des Représentations Visuelles, pour ses danses et opéras, bien que vous avez eut ouïe que plusieurs autres positions étaient à sa portée.

Un léger frôlement vous tire de votre exploration visuelle des lieux. Calista venait de s'asseoir à côté de vous, ce qui, contre votre volonté, fit sauter un battement à votre cœur. Même en connaissant l'existence de cette personne… Même si vous êtes déçue de ne pas pouvoir l'avoir encore pour vous en ce moment… Il pourrait arriver une chose à l'elfe et vous libérez le passage… Même peut-être profiter d'une nuit avec elle avant tout cela, l'ange des eaux est connue comme étant une femme très aventureuse. Ce qui ne doit pas faire plaisir à votre grand avis à sa compagne… Pour peu qu'elle le sait. Vous pourriez même utiliser cela contre l'ange et…

Vous secouez légèrement votre tête, comme pour expulser l'idée de votre tête, vous concentrant dans le sanctuaire naturel que ce lieu offre. Vous vous mettez à avoir des idées pas très nettes dans votre désespoir. Vous savez pourtant qu'elle n'est pas une cible facile… Vous venez de voir ses liens de sang, il n'y a que quelques minutes. Pourtant… Vous ne pouvez vous empêcher d'y penser, dans un coin de votre esprit, alors que vous êtes dans ce lieu qui glorifie votre hôte tout en montrant son histoire.

Vous vous levez donc du banc pour prendre vos distances avec la danseuse et vous admirez plutôt les sculptures représentants les deux amoureuses, votre esprit divaguant dans votre imagination. Il semblerait que les deux aient commencé à agir de concert sur maintes choses dans Akantha, des choses aussi insignifiantes que des promenades ensembles que des événements plus importants comme des organisations de grand bal dans la citadelle. Il semblerait que les deux soient opposées en tout point d'après ce que vous pouviez comprendre ici, et avec les indices de la tapisserie. L'artiste est la lumière du duo, et cette elfe… Les ténèbres. Vous espérez qu'elle n'est pas littéralement les ténèbres, et donc celle qui agit dans les ombres, mais juste une femme plus timide et réservée que sa partenaire. Même leur vêtement s'oppose en tout point… Une est habillée de blanc et l'autre de noir. Comment une telle femme avait pu attirer le regard de Calista ? C'était au-dessus de vos réflexions. Elle avait probablement triché, utilisée un sort d'attirance ou quelques choses du genre, car plus vous y réfléchissiez, plus il vous semblait improbable que la volatilité de l'ange soi saisie aussi facilement par une femme dont vous ne connaissez même pas le nom. 

Vous avez pris votre décision. Calista sera votre, et vous détruirez cette femme mystérieuse. Ce n'est qu'une inconnue et une elfe… Qui pleurera sa mort, si ce n'est la sirène au duvet ? Personne, comme aucun ne se souviendra d'elle d'ici quelques semaines. Une fois sortie de ce lieu, vous allez mettre en marche votre plan pour acquérir ce trésor qu'est Calista… Ce jardin ne contiendra bientôt plus des représentations des faits et gestes des deux femmes, mais de vous et de la barde !

Chapitre VIII : La goutte qui continue son voyage dans la rivière du Temps, s'abreuvant de celle-ci pour croître

Alors que vos idées sombres se collectaient dans votre esprit, vous continuez d'explorer les environs, maintenant que vous aviez le choix de vos mouvements vu que l'artiste semblait uniquement vous suivre de regard tout en souriant, vous invitant à admirer par vous-même les environs avant de quitter cet endroit que vous ne reverrez probablement pas dans l'immédiat. Cela vous chagrinait, vous aviez l'impression d'être spécial dans ce moment aux yeux de Calista, comme si vous et aucun autre ne pouvaient voir cette pièce. Mais vous savez que ce n'est pas vrai.

Vous commencez par l'entrée qui est bien vide… Des plans de murs sont présents, et prêts à être gravés, mais ils sont encore vierges pour le moment. Probablement que Calista les à préparer pour la suite de sa vie, bien qu'une aussi petite quantité de place vous semble bien étrange. Elle est une ange croisée à une sirène, donc son espérance de vie est encore d'environ un siècle. Il lui faudrait au moins deux autres salles comme celle-ci pour raconter toute sa vie jusqu'à sa mort, mais peut-être veut-elle laisser les autres l'a conté à sa place ? La seule chose certaine était que vous quittiez l'entrée pour vous concentrer sur les autres endroits de la pièce, qui elles sont bien plus fournies en informations.

Au centre de la pièce, reposant au milieu d'un bassin d'eau fusionnant les deux traits particuliers de sa magie, se tient une grande statue, la représentant elle et tous les symboles importants de sa vie. Ses origines, ce qu'elle à fait, ce qu'elle est… Tout y est et vous soupçonner même que les vides présents sur la statue ne sont pas là pour faire jolie, mais en préparation pour de futurs symboles qui viendrait résumer sa vie en une œuvre plus globale. C'est l'objectif de la statue après tout. D'ailleurs, vous remarquez un détail que vous aviez gardé dans votre esprit jusqu'alors, en vous promettant de regarder celui-ci à la fin de la visite et vous aviez raison. Le soleil couchant, est comme vous le pensiez encore en train d'éclairer la statue de Calista avec la même intensité qu'au début de votre visite de ce lieu enchanteur. Les verres ont donc bien été disposées pour donner cette impression le temps qu'un rayon du soleil, ou peut-être de Lumenal, était présent dans le ciel.

Détournant votre regard de la statue qui ne fait que vous rappeler votre cœur blessé, vous vous dirigez vers une partie du mur contenant les bassins esthétiques d'eau bénite, et admirez pendant un temps les animaux, en particulier la faune maritime, qui vit à l'intérieur, semblant en étrange bonne santé, probablement dû aux propriétés de l'eau dans laquelle ils baignent. À l'opposé, adjacent à la peinture du Seraph, les aquariums ne sont non pas habités par des animaux, mais par des colorants qui dansent sans arrêt dans le liquide où ils reposent, donnant un spectacle tout aussi attrayant que la vie maritime qui existe sous vos yeux. Combien d'heures à t'elle due passer pour remplir tous ces contenants avec sa magie, seule source de son pouvoir ? Ou combien d'or avait-elle dépensé pour se payer un cristal permettant de le faire ? Beaucoup, peu importe laquelle des deux questions est vraie.

Votre regard est cependant attiré par les coins dans la salle centrale. En effet, chacun de ces derniers possède de petites bibliothèques avec divers livres, parchemins et manuscrits qui semblent y être rangé. Pas pleines à craquer, probablement, car elle ne possède pas encore à son sens toutes les œuvres de ce qu'elles représentent chacune, mais ça montre une chose que vous ne pouviez que suggérer jusqu'à maintenant. Son envie de connaissance sur divers sujets du monde. En faisant un petit pas pour enjamber l'eau qui entoure celle-ci, vous regardez les ouvrages présentes dans cette bibliothèque. Un coup d'oeil est tout ce qui vous faut pour comprendre que cette section est dédiée à la nature, la faune et la flore. Le jardin montre bien que c'est aussi une inspiration pour la barde, ainsi que les aquariums. Elle peut trouver du beau partout, même dans ce qui nous semble le plus banal pour nous habitant de ce monde.

Étant les seules choses qui vous restaient à observer, vous prirent votre temps pour vous promener entre les trois espaces de lectures restantes, admirant les livres avec de splendides reliures ou autres œuvres littéraires qu'elle a acquise au cours de sa vie. Alors que vous passiez d'ailleurs derrière la statue, il vous semblait avoir entendu la porte de l'entrée de la salle se fermer. Peut-être que Calista est partie s'occuper d'une affaire, vous laissant libre de visiter l'endroit, car elle vous fait confiance ? Cela vous fit sourire intérieurement, car ce fait montrait pour vous qu'elle n'était pas inaccessible si elle vous permettait de rester seul dans ce lieu qu'elle considère sacrée… Oui, elle sera votre.

Vous visitez les autres bibliothèques, mais ne lisant aucun ouvrage, vous n'étiez pas là pour ça, et vous n'aviez pas le temps, il fallait que vos plans se mettent en marche. Mais vous les avez assez observez, elles et les ouvrages qu'elles contiennent pour savoir dire à quoi les zones de référents chacune à leur tour. Vos connaissances littéraires vous ont aidés à déterminer le classement de ces ouvrages.

Ainsi, une bibliothèque était, comme vous l'aviez déjà remarqué, une encyclopédie globale d'informations sur le monde, la faune et la flore. Avec pas mal de livres de guides de voyageurs pour détailler les endroits à voir absolument. La deuxième, toujours adjacente à la peinture d'Aquaros, était-elle plus dédiée aux arts en générales. Opéra, Théâtre, Roman, listes des plus grands artistes de nos temps, c'était une source de donnée non-négligeable, que Calista devait sûrement garder sous la main pour elle-même en apprendre davantage sur les ce monde sans fin qu'est la culture. La suivante, elle aux pieds de la peinture des Séraphs, étaient des récits tout liés à l'Ordre des Astres. Texte fondateur, d'éruditions, et autres. Rien de plus étonnant pour une ange, vous vous dites, bien qu'elle n'a aucun texte concernant les anciens dieux… Mais vous savez bien pourquoi ce n'est pas le cas. Elle doit être pointée du doigt par sa propre famille pour des images qui font clairement penser aux anciens dieux sans pour autant les montrer directement, et arrivant sans doute à se cacher derrière le fait que c'est de l'art et que c'est des figures qu'elle sort de son esprit. Mais ils ne sont pas tous dupent, mais ne peuvent le montrer sans aucun doutes. Mais c'est peut-être un autre moyen de pression que vous avez contre elle, si vous arrivez à lui faire dire qu'il s'agit réellement des anciens dieux…

Quoi qu'il en soit, la dernière bibliothèque est très vaste, vu qu'elle concerne la magie en général. C'est peut-être ironiquement celle qui possède le moins de récit en son sein, et ce n'est pas vraiment étonnant. Trouver des textes sérieux sur la magie n'est pas chose aisée. Soit c'étaient des secrets bien gardés… Soit c'étaient que des escroqueries ou des textes, insultants pour des personnes ayant un minimum de connaissance dans le sujet. Il semblerait en tout cas que vous eussiez enfin fini de faire le tour de la salle des origines, à votre plus grand regret, bien que celle-ci à perdue de sa splendeur à ses yeux sur la fin, à cause de ...

Soudain, une douleur effroyable vous atteint dans le centre de votre dos. Et votre corps devient froid, si froid en l'espace de quelques instants… Vous faites un pas, puis un autre, pour finir par mettre un de vos pieds dans l'eau sacrée… Pourtant, vous ne ressentez pas la douleur. Vous ne sentez même plus votre corps à vrai dire. Vous n'êtes pas dupes, vous savez ce qui vous arrive, le liquide chaud qui coule dans votre dos est une preuve suffisante pour trouver la réponse. Il semblerait en tout cas que vous eussiez enfin fini de faire le tour de la salle des origines, à votre plus grand regret, bien que celle-ci à perdue de sa splendeur à ses yeux sur la fin, à cause de ... Qui ? Calista ? Elle n'aura pas pu quand même ? La barde ne vous aurait pas invité ici dans son sanctuaire sacré juste pour vous tuer, pas vrai ? Dans le déni d'une telle hypothèse, dans un dernier effort, vous vous retournez, vous voir qui vous agresser, alors que le souvenir du bruit de la porte d'entrée vous reviens à la surface… Et ce que vous vîmes dans votre dernier souffle…

Était le visage d'une elfe, toute de noire vêtue. À ses côtés, Calista qui vous regardait avec pitié, restant proche de la femme qui venait de vous assassiner devant ses yeux. Elle semblait vouloir vous aider, mais comme si elle savait que c'était déjà trop tard, elle se contentait de vous admirer en train de flétrir comme une fleur à qui on a coupé la tige. Vous n'entendez plus rien, vos sens commencent déjà à disparaître… Alors que vos yeux se ferment, vous semblez voir que les deux sont en grands débats, alors que l'elfe retourne d'où elle vient, dans les ténèbres…

Vous vous n'étiez pas trompés une seule seconde dans vos réflexions, sauf sur un point peut-être. Elle semblait tenir beaucoup trop à Calista pour venir vous assassinez en personne, comme une femme jalouse qui ne supporte pas qu'un autre papillonne autour de sa bien-aimée… Mais n'est-ce pas une belle mort de mourir dans ce lieu divin qui vous servira de magnifique tombeau, dans la demeure de la femme que vous aimiez ?
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Il va falloir que je prenne un jour de RTT pour lire ta fiche. « L’eau qui lave les péchés du monde »  | Calista 4234441333

Rebienvenue sinon. 8)
Salutations à toi, Callista, barbe angélique des cendres
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C'est dans la boîte !
Félicitation, tu es ma première fiche validée !

TEMPS FORTS Ҩ Ton histoire est assez sympathique, de part l'explication de son histoire au travers les vitraux.

REMARQUES Ҩ Fait attention à ce que tes métaphores restent des métaphores, oublie pas que l'ancienne religion ne co-habite pas très bien avec la nouvelle, ainsi tes croyances devront tout de même rester assez personnelle devant les yeux du monde.

Sérieux la taille de ta fiche stp, pourquoi tu me fais ça ?

Sur ces mots, je te redirige vers la fiche personnage obligatoire afin de conserver une trace de ton évolution. Bonne chance BG !