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MUTE

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DOCTEUR VI SÍLE
❯ RACE : Goul'ombra : Goule / All'ombra (goule via mère, all'ombra via père)
❯ AGE : 120 ans (apparence : 20 ans)
❯ ORIENTATION SEXUELLE : Pansexuelle (mais on s'en tape quoi)
❯ SITUATION PERSONNELLE : j'vous dis pas ewe
❯ NATIONALITÉ : Euuuuuh (Avant : Nueva, puis Ellgard)
❯ FACTION : Civile (anciennement : Empire)   
❯ MÉTIER : Technomage + Chirurgienne ... au noir
COMPÉTENCES
L'amour... La passion... Elle vous ronge, elle vous abîme, elle vous fait exploser de l'intérieur, et pourtant, elle vous entretient. Depuis toujours, depuis longtemps, Vi et la technologie ne sont qu'une seule et même entité. Elle les aimes, ces incroyables machines, elle les admire, elle les adore, elle les épouse... Mais surtout, elle les construit. Ajoutés à cela les mystères d'un corps humanoïde, d'une créature vivante (même si elle va la boulotter la sale gosse), et elle vous transforme en cyborg rapidement... Bref... Vi est douée dans ce qu'elle fait, et bien que ce ne soit pas magique, ce doit être rappelé dans ses premières compétences...

❯ TECHNOMAGIQUE ? TECHNOMAVI : Technologie + Magie. Oh oui, Vi est une expert, un génie dans ce domaine. Ayant étudié, étant visionnaire, étant naturellement douée, toute sa vie se résumerais presque à ses connaissance en terme de technologie, de machines. Boulons, vis, circuits, robotiques, automatas, androides, cyborg, voitures, etc etc... Bref. EN tant qu'ingénieure, et en tant qu'une des plus douées dans le monde, Vi peut, avec les ressources suffisantes et le temps adéquat, vous construire n'importe quelle machine. Ses compétences en technomagie sont elles qu'elle est à l'origine de beaucoup d'automatas, de plusieurs androides, de certains cyborgs... Elle est tout simplement devenue maître dans ce domaine...

❯ VI & LA VIE : AU fil des années, la technologie a intrigué Vi, c'est vrai. Néanmoins, la vie aussi... la biologie surtout... Voyez vous, Vi en tant que goule est attirée par sa propre chair, et veut la dévorer (ce qu'elle fait parfois). Aussi, cette étrange addiction l'a menée à étudier l'anatomie des humains, avant de s'intéresser aux autres races. De ce fait, Vi a les compétences requises pour opérer de nombreuses races, et pour celles qu'elle ne connait pas encore, elle a les outils pour découvrir... Cette compétence est bien utile, cela lui permet de se faire appeler Doctor Vi, de vous procurer des soins d'urgence, de vous procurer opération chirurgicale, ou de vous changer en cyborg... oui, car c'est bien utile de connaitre la biologie pour connecter des machines à votre corps, non ?

____ LIVING SOFTWARE ____

Née avec un grand potentiel magique du fait de sa nature all'ombra, du moins, on le croyait, la petite demoiselle n'a cependant jamais réellement exercé son corps à la magie, ni découvert une quelconque magie...
Peut-être n'était-elle pas digne de cela, peut être sa nature de goule contrecarrait la chose. Qu'en savait elle ? Et si sa magie était latente ? Et si...
Elle ne s'est jamais posée la question, jusqu'au jour où, travaillant sur l'une de ses créations, elle l'a vue... Etait elle née de son expositions aux cristaux ? était elle là depuis le début ? Ce n'était pas important...


Données magiques, programmes informatiques, hacking et protection, son corps est devenue ce qu'elle étudiait, sa conscience s'est connectée en réseau, et sa puissance est devenue technologique. Loin d'être le cyborg que vous pourriez penser, elle sait, après des années d'études, et des années de magie, être l'informatique derrière la technologie. Toujours là, toujours présente, toujours connectée, elle vous espionnera, elle prendra le contrôle des machines, elle se glissera, tel le fantome de vos données, dans les circuits et pièces de technologie, dans le réseau... Elle est les données de vos appareils, elle est la magicienne de la technologie, elle est l'aboutissement et la quintessence de chaque chercheur, car elle est la fusion parfaite entre la vie biologique et la vie technologique. Etant le réseau lui même, elle peut se modifier, elle peut créer les programmes permettant à ses fonctions de changer... Elle est le programme parfait... Glissée dans la technologie, controlant ses faits et gestes, piratant vos secrets ou créant les programmes magiques les plus sophistiqués pour que jamais personne ne puisse décréer ses chef d'oeuvre, elle semera la terreur parmi vos rangs... Quand elle sera enfin douée à cela...

❯ VIPROGRAMING : Que ce soit dans ses créations, que ce soit sur une machine autre,
que ce soit à distance ou non, Vi est capable de créer des programmes perfectionnés et persistants aussi simplement et rapidement qu'en clignant des yeux.
(Que la machine soit sa création ou non, si elle est détenue par un joueur car personnage ou robot lui appartenant, l'accord de ce joueur sera nécessaire pour que Vi puisse utiliser cette technique. Ainsi, le détail du programme sera communiqué au joueur afin qu'il l'accepte, le refuse,
ou demande à le modifier)
STATISTIQUES (10 ou 12 points à remplir selon votre race)
PHYSIQUE
TECHNOMAGIE
❯ agilité x x ○ ○ ○
❯ force x ○ ○ ○ ○
❯ endurance x ○ ○ ○ ○
❯ mana x ○ ○ ○ ○
❯ puissance x x x x x
❯ contrôle x x x ○ ○
PHYSIQUE
Petite et jolie, Vi ravit, Vi attire, Vi sourit. La malice dans son regard, elle est un mystère de la génétique. Née d'une mère à moitié goule à moitié elfe sombre, et d'un père totalement all'ombra, la croisée porte avec une exactitude effarante les traits physiques de ses deux parents. Daria, sa mère, avait, à cause de ses origines d'elfe sombre, les cheveux roses, allant de pair avec ses yeux de cette même couleur incroyable. Lunàn, son père, avait les yeux marrons, les cheveux bruns. Et Vi ? Vi, aussi étrange que possible, est une dichotomie incroyable entre ses deux parents, portant à la fois des cheveux maternels et paternels. Oui, de façon magique et naturelle, bien que frustrant et dérangeant, elle possède deux couleurs de cheveux, la partie droite de son corps préférant le rose bonbon de sa maman, la partie gauche de son être arborant le chocolat de son papa. Quant à ses yeux, les places sont inversées, et le vairon se détermine ainsi : là où les cheveux sont cacao, son œil est rosé, là où les cheveux sont barbapapa, son œil est chocolaté. Comment cela est-il possible ? Nul ne le sait, probablement son esprit, sa magie originelle, sa nature atypique, ou la différence entre ses deux yeux qui s'est accentuée et a pris possession de toute sa tête. Peut-être le mélange de sang, peut-être un problème chez les parents, nul ne le sait, nul ne le saura jamais. Et son oeil de goule ? Il s'agit de celui hérité de sa mère, celui prenant la couleur d'un bonbon... Là, vous le verrez noir, amenant la lumière rouge là où l'iris se trouve...
Adorable, son visage enfantin aspire à l'aimer, son côté mignon à l'enlacer, sa petite taille à la mesurer. Un mètre et quarante-sept centimètres, elle fait pâle figure devant la taille de la race paternelle.  
 
Muette de naissance, aucun mot ne sortit jamais de sa petite bouche, mais ses grands yeux et son expression permirent à ses tuteurs de la comprendre, jusqu'à ce qu'elle puisse enfin s'exprimer de ses mains, de ses gestes, d'un langage fait pour les êtres comme elle, ne pouvait parler, ne pouvant discuter, ne pouvant communiquer autrement... Sa douce voix perdue avant même d'exister, la demoiselle porte toujours un collier spécial, le pendentif renfermant un petit robot créé de ses mains, ayant la forme d'une guêpe, ou d'une mouche, lui permettant de virevolter, d'écrire dans les airs, de se faire comprendre de ceux dont les gestes du langage des signes sont incompréhensibles. Ajouté à cela, de simples gestes peuvent parfois accompagner les mouvements de sa guêpe.

Parfois, sa tête bicolore se coiffe d'un chapeau bien noir, marqué d'une bandelette rouge sang.

Petite, son corps reste mince, sa silhouette agréable, ses formes proportionnelles à sa taille. Une jolie demoiselle, plus petite que la majorité des adultes, mais assez grande pour s'introduire dans une salle, et porter les regards sur elle. Disparate, différente, colorée, elle apporte un soupçon de folie même dans les lieux les plus glauques, et habillée de ses trois couleurs emblématiques, elle attire souvent, bien trop souvent, l'attention sur elle. Blanche. Rose. Chocolatée. Son uniforme favori, dont les bases ressemblent à celui des mages de l'Empire, bien que les modifications aient été nombreuses, porte ces couleurs, et appuie sur le côté voyant dont Vi aime faire preuve. Accompagné d'un parapluie fort sympathique, ce dernier est en réalité une arme, sur laquelle Vi travaille. N'ayant pas encore pu en faire un psypher, ce n'est qu'une arme blanche, pour le moment. Le parapluie en lui-même ne possède encore rien de bien déterminant, même si le but de la demoiselle est de faire de sa toile un ensemble de micro cristaux, afin de créer une défense de luxe lorsque l'objet sera ouvert. Néanmoins, par un ingénieux mécanisme, le parapluie est en réalité un fourreau à une lame bien assez grande pour tuer, plus longue qu'une dague, moins longue qu'un sabre. Tellement fine que l'on penserait plus à une aiguille géante qu'autre chose, cette lame, rattachée à la poignée du parapluie, une fois rangée dans son fourreau, se détache, et un bel ensemble mécanique vient l'amener à la pointe du parapluie, pour qu'en actionnant un bouton, la belle puisse faire sortir la moitié de l'aiguille du bout du parapluie. Arme ingénieuse, ce n'est finalement encore rien de bien incroyable...  
CARACTERE
❯ QUALITÉS : Intelligente - Créatrice
❯ DÉFAUTS : Manipulatrice - Mauvaise - Autophage & Cannibale - Instable - Sadique - Maso - Muette (oui, bon, je savais pas où le dire ewe)
❯ UNE HABITUDE? : Créer des machines - Se manger

Esprit déplacé, morale asphyxiée, rouages stimulés, muette sans regrets, la folie la guette, l'amour la déteste, et la bonté s'enfuit. Elle n'est pas normale, elle est bien difforme, abimée, démolie, l'intérieur de sa caboche n'a pas d'équivalent, une brise d'effroi s'engouffrant dans le dos de tous ceux qui la sondent. Conscience annulée, massacre adoré, elle s'endort doucement lorsque sa victime tripaille. Terreur abominable, horreur non cachée, elle se tord de rire, et pourtant jamais vous ne l'entendrez. Son regard bizarre, branché sur vos têtes, ne pourra jamais vous satisfaire, tandis que son être se complaira seul, perdu dans sa tête. Elle est anormale, elle est marginale, elle est cannibale, autophage. Elle n'est pas logique, elle est trop logique, elle vous échappera, mais réfléchira. Génie créative, elle vous épatera, ou vous détruira, voire même les deux. Sans états d'âme, elle vous perforera, elle vous améliorera, elle vous torturera. Amusée, détestée, passionnée, évitée, elle vous sourira, elle vous piquera, elle vous mangera, elle vous digérera, elle vous...

Semblant d'empathie, semblant d'innocence, elle se maquille avec, elle se déguise comme ça. Enfant malicieuse, enfant merveilleuse, c'est sa petite taille et son air marrant qui vous envahiront. Comment la voir mauvaise ? Comment la voir malsaine, lorsque c'est presque une poupée qui vous regardera. Dissimulée derrière le voile de l'adoration, elle pratiquera l'abomination. Habillée de sa jolie blouse blanche, elle vous ouvrira, elle vous remplacera, elle vous changera, et jamais plus vos bijoux de familles ne seront organiques. Enfant prodigieuse, même dans sa caboche, elle est technomage, elle vous fait merveilles, elle vous berce de jouets. Faite pour les artifices, mise sur le devant de la scène, elle branche l'androïde, elle crée la machine. Mère des robots, mère technomagique, elle se plonge en eux comme ils s'adorent en elle. Maman adorée, maman détestée, tant qu'elle a son cœur, la ferraille vaincra, la vie s'éteindra.  

Plaisir refoulée, grandeur exprimée, mal être impatient, elle veut sa douleur. Ses dents acérées, ses crocs aiguisés, elle les plante enfin dans son poignet blanc. Et le goût du sang, et la saveur de sa peau, et la douceur, et la douleur, et cette sensation qui s'empare de son corps... Excitée, bien mouillée, la souffrance est son moteur, la douleur est aphrodisiaque, et cette envie l'une de ses drogues. Malmenée, dans son addiction, elle retrouve son corps... Tout son corps. Le sexe, la bouffe, les os qui craquent, la peau qui s'ouvre, le sang qui coule, l'amour qui ruisselle...

Elle n'a pas son pareil, elle fait les appareils, elle vous rend fou rien qu'en vous regardant. Son cœur se bouche, sa tête s'envole dans les astres des idées, et jamais elle n'en ressort, chaque jour son esprit bosse. Couverte de deux réputations, elles l'habillent comme la déforment, elles ne laissent aucun répit, elles s'ébranlent contre sa face... L'on parle de génie, l'on parle de folie, l'on parle de désespoir, l'on parle de peur. Mais Vi est pire, elle est vipère, serpent de la tentation, cédant à la manipulation, croquant la pomme à pleine dents, avant de croquer la pomme d'adam. Succulence sous ses papilles, mâchoire refermée sur la trachée, comment résister ? D'un coup sec elle tire, d'un regard lâche elle tue, d'un bruitage fluide elle avale, et avec son expression favorie elle recommence. Vous mourrez sous son être, et jamais de la petite mort. Vous crevez sur sa table, vous souffrez dans son lit, vous perdez vos organes, vous criez sans votre langue. Elle se repait de vous, elle se remet sur vous, elle vous en bouche un coin, vous ne l'ouvrez même plus, et tranquillement, dans votre cauchemar, vous trépassez.

Elle a gouté de tout, elle a gouté de vous. Vous avez cru pouvoir sauté un coup, elle a eu peur de sauter un repas. Vous vous êtes désapé, vous vous êtes amusés, elle a pris votre engin, elle l'a mis dans sa bouche. Vous avez cru jouir, vous avez pleuré. Sans votre porte bonheur, vous n'avez plus de cœur. Et sa main satisfaite, et sa main adorable, s'agite sur votre tête, va dans votre porte monnaie. Le sadisme sur sa face, elle vous sourit d'en face, elle vous fait ses adieux, rien ne sert de tuer. Vous souffrirez bien plus, vous l'amuserez bien plus...

Désormais vous savez, plus jamais vous ne tomberez, plus jamais vous n'oserez, plus jamais vous ne sortirez. Cloîtré dans votre demeure, à attendre la mort, elle marque vos esprits avec un grand sourire... Et ces deux lettres coincées dans votre esprit, vous hantent ainsi, et ce, pour la vie...
Vi.
HISTOIRE

« Ces cris que l'on entend. Ce frisson qui nous envahit. Cette bile qui remonte. Cette peur qui s'évade de ce lieu malsain. L'Usine, invivable, l'Usine, innommable. La goule appose sa signature dans ses pas aux bruits traumatisants, dans son sourire angoissant, dans son visage effarant. Les hurlements sont là avec nous, constamment. Trois cent cinquante huit jours de malheur, de frayeurs nocturnes, de cauchemars en plein jour. Jamais cela ne s'arrête. Sa fureur reprend le dessus lorsque nous pensons enfin être en paix... Sans parler des odeurs. Sans parler du carnage. Ce bureau qui a vu naître tant de fois les merveilles de l'Empire... Cet atelier où le premier modèle des androïdes de matricules X99, joyaux d'Ellgard, est né... Sous ces mêmes mains... Ce n'est plus qu'une tombe habitée par un cadavre vivant. La mort rode et l'enfant rit. Sans voix et terrifiante, elle regarde son œuvre. Sans voix et effrayante, elle travaille dessus. S'approcher est écœurant. L'air est irrespirable. Le couloir est déserté. L'aile droite est cauchemardesque. Désastre effrayant. Personnalité putréfiée. Conscience dérangée. Morale extirpée. Et cet amas de chair... Et cette antre de folie... Et ce cœur monstrueux... C'est invivable ! Tant le vacarme que la puanteur, tant les appels que les organes, c'est l'ouvrage d'un monstre dans le corps d'une goule. Une psychopathe cachée sous des cheveux bicolores. Même les machines, apeurées face à leur mère, semblent avoir un haut-le-cœur en constatant son travail. Cette femme, "petite, fragile", est tout simplement l'incarnation de la démence, la personnification de la déraison. Une aberration. Une sauvage. Une sauvage, même pas un être normal ! Une sauvage. Une sauvage, baignant dans un carnage ! Dessous sa peau de lys ses vices se glissent, ils sèment la mort sans remords ! Une tueuse sans cœur, elle n'est pas comme nous. Être infernale, elle n'est pas normale.  
Tordue, il n'y a plus d'autres solutions. Espérons que bientôt l'on nous délivre. Que bientôt, la fureur de cette enfant sera maîtrisée. Que bientôt, nous puissions nous relever.  
Cela fait des semaines. Cela fait des mois. On l'entend siffler. On la sent arriver. On la voit sous son rictus... Son âme n'est plus. Comment peut-elle se supporter ? Comment peut-elle s'aimer ? Elle a ce cadavre attaché dans sa salle aux merveilles. Pauvre femme prisonnière de cet endroit de désespoir. Même une entrevue directe avec l'Empereur ferait moins peur. Morte encore en vie, hurlant à l'agonie, cette dame vit l'Enfer. Sa chair déchirée... Ses organes rejetés, améliorés, fortifiés, remplacés... Aucun produit. Aucune anesthésie. La victime aurait dû mourir, mais la chirurgienne la maintient en vie. Juste assez pour goûter ses cris. Juste assez pour nous servir ses larmes. Juste assez pour entendre ses sanglots, sa rage évanouie, sa détresse apparente. Le tableau est sombre. Le tableau est rouge. Le sang dégouline. Les os sont creusés. Et la femme immobile, regardant le diable jouer, garde la force de vivre. C'est inimaginable. Impressionnant. Triste. Je ne l'ai vue qu'une fois, cette prisonnière mortifiée. Dans la pièce des horreurs, le théâtre des mauvais rêves. Alors que la muette testait un nouvel appareil, j'ai dû regarder l'agonisante... Traumatisme naissant, jamais je n'oublierais, jamais je ne pourrais. Pas un mot ne sortant de ma bouche, et pressé je repartai. Effrayé je la quittai. J'aurais dû réagir. Quelqu'un aurait dû...
 
Ces cris que l'on entend. Cette musique atroce, paroles sensibles... Qui pourrait oublier ? Qui pourrait se relever ? Qui pourrait affronter la suite ? Qui pourrait survivre ? Dans les mains du bourreau, on a déjà guérit. Dans les mains de la goule, on est déjà passé. Mais jamais comme cela. Jamais aussi mal. Elle qui nous guérissait, la voilà réellement. Sous son vrai jour, bas les masque. Elle est démoniaque, bien plus qu'un démon. Elle me hante chaque nuit, je ne trouve plus le sommeil. Elle me hante chaque journée, je ne peux supporter.  

Ces cris que l'on entend... sont sa signature. Sans parler, elle les fait hurler... Elle la fait hurler... Sa pauvre victime...
 
Comment peut-on faire cela à sa propre mère ? »

___

« Au matin de ta vie sur la planète, éblouie par le dieu soleil, tu charmas mon petit cœur dès le réveil, tu me poussas à t'aimer de tout mon être. Jolie comme tout, mon bébé, tu avais un petit duvet. Admirable, charmant, mais étrange. Rose et brune tu étais. Mélange parfait entre nos génétique, ta maman chérie t'amenait le vif, et le sang des Síle te colorait marron. Comment était-ce possible ? Qui savait ? Toute petite dans mes bras, ta mère et moi t'adorions. Tu devenais en ce jour notre vie à tous les deux.  
Enfant du bonheur, enfant adorée, tu t'éveillais aux merveilles de la terre qui t'attendait, qui t'appelait. Nueva et son air pur t'allait, la nature te plaisait. Nourrisson agrippée à ta mère, adorable petite effrontée, nous fumes si inquiets. Jamais tu ne parlas, jamais tu ne parlerais, comment affronter cela ? Personne ne connaissait les signes, personne ne savait les faire. Ce langage inconnu t'attendait, mais nous ne pouvions t'aider. L'apprenant à tes côtés, lentement, nous fûmes émerveillés lorsque petite fille tu posas ta main gauche sur le nez, avant de la serrer dans son amante droite. Cela voulait dire "Maman", et ta mère te sourit. Cette scène fut inoubliable, même dans la mort elle me tient chaud. Même de l'autre côté, elle m'illumine.  
Curieuse bambine, tu avais tant de choses à voir, pour franchir la barrière du savoir, tant de choses à expérimenter pour recueillir l'héritage qui venait du fond des âges, cette connaissance infinie dont nous voulions te faire part. Charmante fillette, ta nature de goule prenait l'ascendant sur tes origines d'all'ombra, et bien trop petite, bien trop lumineuse, tu arrivais néanmoins à charmer du monde, ma sœur la première. Tu ne la connus pas bien longtemps, malheureusement, ta mère commettant l'irréparable.
 
C'était invraisemblable. C'était déraisonnable. Impossible à prévoir, à voir venir. Ta mère... Elle avait cet étrange pouvoir. Lorsque je la rencontrai, elle aspirait l'espérance de vie d'une créature en la dévorant. Mais amoureuse, du moins je le crus, elle abandonna cette vie de tueuse pour toi, pour nous... Et pourtant... Cette peur grandissante en elle, de ne point vivre assez longtemps pour te voir grandir, elle s'empara un beau jour de ma vie, arrivant comme pour un baiser, un soir où tu étais couchée. Mon bebe, jamais je ne t'ai pas oubliée. Mon enfant, je t'aime encore tellement... Si seulement tu ne pouvais, ne jamais m'oublier... Si seulement tu pouvais m'entendre t'aimer...  
Mes seules pensées t'allaient, alors que, tueuse, elle s'approchait. Alors que ses dents m'attrapaient. Alors que ses crocs déchiquetaient mes lèvres. Alors que ses mains bloquaient mon cou. Alors qu'elle me dévorait vivant, que ses yeux emplis de ténèbres desquels sortaient cette lueur écarlate, effrayante, me toisaient, qu'elle souriait, perdue dans sa folie... Je me souviens encore, même après la mort, quel bruit fait la joue qui se déchire, les yeux qui s'écrasent, le bruit de mon palpitant qui commence à tambouriner, ma poitrine qui veut s'enfuir, mes muscles qui se compressent, ma langue qui se coupe, mon cou qui se perce. La mort m'enlaça finalement, mais ce ne fut pas sans douleur, et désormais simple conscience perdue dans un corps de flammes, changé par ma transition, je me rappelle encore de cette affection que j'avais pour toi, de cet amour porté pour ma fille... Je te cherche mon bébé. Je te cherche mon enfant. Je te cherche ma grande fille. Oh, j'ai entendu parler de toi, mais ce que j'ai entendu n'est pas toi... Une tueuse, un monstre de sang froid, déchiquetant la vie aussi bien qu'elle crée la machinerie... Ce n'est pas ma petite fille... Une goule qui a détruit sa propre mère... Ce n'est pas l'enfant dont je me souviens... S'il te plaît, reviens moi. S'il te plait, retrouve moi. »

___

« La folle s'en va doucement dans la nuit, le calme est roi à son tour. Un royaume de plénitude, sa place n'est plus là, pour toujours. La joie qui hurle en moi ne pense plus à cette fille. Elle est bien trop sadique, mais l'Empire est passé, s'en est débarrassé.
Libérés, délivrés, nous ne la craindront plus jamais. Libérés, délivrés, c'est décidé elle s'en va. Et pourtant Ellgard ne l'entendait pas ainsi. Et pourtant la nation la désirait. Elle était destinée à rester à leur service, à recréer ses expériences, monstres d'une autre génération, futurs technogenes, assemblés dans un gouffre de peur, de sang, de chaînes. Ils lui ont dit "Cache tes façons, n'en parle pas" elle a tourné le dos, elle a refusé, préférant le spectacle à la cachoterie, préférant dégoûter que créer, choisissant la vie d'une hors-la-loi plutôt que celle d'une mage abominable... Mais enfin, elle est partie, mais enfin, elle a laissé l'Usine retrouver sa splendeur, lieu de travail, lieu de paix. Sans elle aux alentours, enfin, nous respirons. Sans elle dans les parages, enfin, nous travaillons. Sans elle à deux pas de nous, enfin, nous survivons... Ce monstre sans moral est histoire ancienne, elle n'avait pas d'âme, perdue dans ses aliénations, pendue à ses lèvres muettes. Pas d'états d'âmes, pas de tourments, de sentiments, elle allait et venait dans ce lieu saint, de science, pour procréer de façon innommable, rattachée à ses exploits d'ingénierie. Oui, elle était douée, nous pouvions voir ce qu'elle pouvait faire, son talent écrasant, son dégoût affirmé pour les morales humaines, lois fondamentales, droits humanoïdes. Oui, ils la regrettent, mais l'échec est pour nous le prix de la liberté, et il est nécessaire de se sentir enfin revivre pour laisser notre génie reprendre sa route vers la gloire des Sifknir.
Enfin... La "gloire" des Sifknir. Désormais ma mission reprend, et androïdes, automatas, robots apeurés, êtres de métal acculés, tous doivent avoir la chance d'être sauvés par la Résistance, le boss nous a confié une tâche des plus difficiles. Ici, dans l'Usine d'Ellgard, les esclaves sont libérés. Doucement, sans jamais éveiller plus de soupçons que nécessaire. Nous parlons de feintes, de manipulations. Nous parlons de plans et d'évasions. Nous parlons de morts, de trahison. L'un est accusé, être défectueux. Prêt à être démantelé, démoli, détruit... Mais on intervient, mais on vient le sauver. Cachés parmi l'ennemi, il n'est pas difficile de se porter volontaire pour emmener le robot à la casse. Passant par la libération, il se retrouve enfin libre. Tout ce qu'il nous reste à faire, est de le dire mort. Décrété décédé, là intervient la mage. Inconnue, inexistante, elle élève son regard, elle s'introduit sans problème dans le réseau de l'Empire, pour falsifier les données. Assuré mort, il est sauvé, et grâce à cette mage, tout est nettoyé.  
Qui est-elle ? D'où vient-elle ? On dit qu'elle marche de l'autre côté, qu'elle appartient au monde souterrain. L'on dit plein de choses, les rumeurs circulent. Elle serait technomage, anciennement Ellgardienne. Elle serait âgée d'au moins plus d'un siècle. Elle serait étrange, et inexistante, officiellement effacée, personnellement adaptée. Jamais vue, jamais entendue, l'on parle d'une goule, d'un œil aux tons rosés, devenant d'ébène, dont l'iris se suinte d'une goute sanguine. L'on parle beaucoup, les rumeurs circulent... Elle n'appartient à personne, et aide tout le monde, elle est du marché noir, toujours à engager... Outre les factions, outre les conflits, elle vogue entre les royaumes, commande aux machines. Elle me rappelle quelqu'un, qui est-elle donc ?  »

___

« Attaque donc l'exercice, pour en faire ta vie. Toi qui à ma main me suivis ici. Ce pays de merveilles, cette nation de magie, c'est ici que tu viens pour trouver ta voie. Véritable passion, tu ne les quittes même plus. Admirative de leur peau de fer, adorative de leurs rouages, tu ne peux plus détacher ces mirettes vaironnes. Tout ce que tu vois, c'est ton avenir, tout ce que tu aimes, c'est jouer ici. Les merveilles du royaume, la technomagie, la science et les découvertes, c'est-ce qui t'animent donc. Petite fille bien grandie, tu apprends tous les jours, aux côtés de ton prof, ce charmant démon-ange, aux allures bien suspectes, mais à l'âme gentillette. Chaque soir je te vois, chaque soir tu t'amuses, chaque jour est un don du ciel, lorsque ta passion se matérialise. Tu apprends à fabriquer le futur, la technologie de demain, et je suis si fière de toi, ô ma petite fille. Née muette, cela ne t'empêche en aucun cas de faire de ta vie une réussite. Et au fil des années, tu grandis, tu apprends, tu t'améliores, et tu épates tout le monde. Arrivant finalement à maturité en technomagie, c'est la biologie qui t'attire, et l'envie de savoir manipuler les corps aussi bien que les machines. Le pouvoir de sauver, le pouvoir de créer, le savoir requis pour relier les deux sciences. Et tu finis par enfin parvenir à un stade où le genie coule en toi, ou la maîtrise est dans ta peau. Fantasme éloquent, tu parviens à créer de nombreuses machines, quelques automatas. Lorsque tous se réunissent, et mettent leurs efforts en commun, lorsqu'enfin parvient le premier des cyborgs, le premier des androides, tu es là à chaque fois, tu aides à tous les coups. Réputée, grandie, il ne te reste plus un soucis, sauf celui imparable, de ton addiction ambiguë.  

Depuis ton plus jeune âge, mon enfant, mon trésor, tu as une tendance bien étrange, inédite. Dévorant pour la première fois ta propre chair, ton propre corps, alors que ton temps sur cette planète n'était pas encore assez long, je dus te surveiller, je dus te soigner. Maintes fois, tu finis dans mes bras, adorant le goût de ta propre souffrance, et chaque fois il me fallut requérir à certaines méthodes, pour que le sang d'un all'ombra, celui de ton père conservé ces années, puisse te redonner forme, te remettre ta chair. Mais depuis ce jour, mais depuis cette fois, je suis obligée de garder un œil sur toi.  
Tu fus plus fragile qu'une fillette, j'en profitai pour t'apprendre à te battre, à te défendre, à pouvoir tuer quelqu'un avec force et assurance.  

Attaque donc l'exercice, pour défaire ce vilain. Pose ton pied au bon endroit, frappe dans la tête, ou le cou. Renverse le, abats le, dévore le, et relève toi. Ton corps aussi petit, ta nature aussi faible, tu dois relever ce que la race de ton père t'a enlevé, la force inexistante des all'ombras ne doit plus peser sur toi, et te défendre doit donc être naturel. Je ne te demande pas de savoir mettre à mal n'importe qui dans l'Empire, mais de ne point tomber tel un pissenlit sous une brise légère sous le poing d'un coquin. Comme la flèche qui vibre, et frappe en plein cœur, en trouvant l'équilibre, frappe dans son torse, brise sa mâchoire ou tape entre les jambes. Tu seras vainqueur.

Attaque donc l'exercice, pour refaire ta vie. Après ta petite crise, après une vie sans problème, il fallut que tu mordes à nouveau ta belle chair. Intervenant je pousse le bouchon un peu trop loin, et tu répliques, me piégeant, maîtresse de tes machines. M'emprisonnant dans ton bureau, le changeant en Enfer, tu finis embrouillée, par me faire subir ce qu'il y a de pire. Rage. Tristesse. Désespoir. Ayant été trop loin, je te perds désormais. Sadisme ? Cruauté ? Torture ? Pourtant tu rêves de créer le cyborg parfait. Mais sans pitié tu me charcutes, punition servant tes desseins ambiteux. Et presque un an plus tard, après avoir cru mourir, tu finis renvoyée, tu me jettes à la rue. Non finie, cyborg problématique, je finis dans leurs locaux, je finis résistante. S'il te plait, pardonne moi, s'il te plait reviens moi... S'il te plait excuse toi, s'il te plait meurs pour moi.
Je t'aime.
Je te hais.   »

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Être face à la perfection, c'est si rare. Vous vous sentez tout drôle, tout bizarre. Elle est là, elle vous regarde, elle vous trouble, elle vous crée. Bien plus qu'une simple technomage, bien plus qu'une chirurgienne, cette femme devant vous, cette frimousse rose et brune, portant un regard innocent et un sourire diabolique, est unique. Divine. Géniale. Parfaite. Sans voix, elle vous ôte de la parole. Sans bouger, elle vous fait reculer. Sans regarder, elle dirige vos sens. Admirable. Effrayante. Majestueuse. Terrifiante. Miraculeuse. Frustrante. Don né du ciel, pouvoir des cristaux, ou magie latente, ce n'est pas important. Sa force l'est, son origine non. Sa puissance va en vous, son influence vous obsède. Ni vivante, ni morte, elle est un programme, un logiciel, un virus. Elle est l'informatique, elle est la technologie. Faite de chair, et sans rouages, faite de chiffres et sans âme, elle appartient aux deux mondes, elle n'appartient à aucun monde. Entre organique et technologique, entre âme et programme, elle n'existe qu'une fois, et aucun ne se rapproche de sa nature. Une vraie demi déesse, ces cheveux, ce corps. Elle est maîtresse des machines, mère des robots, prophète des appareils. Elle est la créatrice, elle est la directrice, elle est la nouvelle Déesse, la seule qui puisse exister pour les créatures d'acier. La seule qui n'existe plus pour les gens de cette terre.
Une fois dans le système, une fois aux pleins pouvoirs, elle effaça sa vie, son passé, sa naissance. Aucune trace, aucun registre, elle disparut à jamais des affaires organiques, des affaires technologiques, des affaires mortelles. Détruisant chaque trace, clarifiant chaque dossier, plus jamais on ne la connut, seule son apparence marque les esprits.  
Officiellement inexistante, elle se rend à l'état de déesse. Vraie, fausse, rumeur ou croyance, lorsqu'on la voit on ignore, lorsqu'on lui parle on ne sait pas. Il suffit d'y croire... Perdue dans sa folie, persuadée d'être la nouvelle divine, elle n'est pas plus importante, elle n'est pas plus connue, mais porte la foi que sa réputation est immense et magique. Elle se voile la face, elle n'est pas si célèbre, laissons la croire ceci, elle s'effacera peut-être...
Devoir envers les robots, vengeance envers l'Empire, une fois déchue, elle a retourné sa veste. Travaillant au noir, passant dans le monde souterrain, elle a vite compris que la Résistance serait son associée idéale. Proposant ses services, démontrant ses prouesses, elle a décidé d'aider, elle a été accueillie. Refusant d'entrer, refusant d'être enchaînée, elle aide sans y être, elle rend service contre argent. Le tout dans l'anonymat le plus complet...
Elle n'existe plus. Elle n'a plus de nom, elle n'a plus de vie... On ne peut l'enregistrer, on ne peut la faire entrer dans le système administratif. Elle n'est plus qu'une rumeur, femme mysérieuse, fausse divinité.  
Elle n'est plus qu'un mot, elle n'est plus que deux lettres. On la nomme ainsi, on ne la connait que comme cela...  
Vi.  

❯ PSEUDO : Raph
❯ AGE : 21 (depuis peu **)
❯ TU NOUS A TROUVÉ OU ? les fondas m'ont pêché
❯ UN AUTRE COMPTE : oui, Vicky (Victoria d'Akantha)... et puis j'en aurais d'autres bientôt /out
❯ LE PERSONNAGE DE TON AVATAR : Neopolitan (Neo) de RWBY
❯ TU AS LU LE RÈGLEMENT ? voui voui



    Hello, des nouvelles a nous donner? N'hésite pas a demander un délai supplémentaire MUTE           3421568806
Fiche terminée.
Bienvenue doctoresse MUTE           3622086245
おめでとう !
petit texte d'intro d'amour ici

LES TEMPS FORTS ▬ Histoire peu commune !

REMARQUES ▬ Merci d'avoir mis le nom de famille dans ta présentation o/