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Lost Kingdom  :: Ellgard :: La Capitale - Keivere, citée des Sciences

Echos lointains [Victoria] - TERMINE

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Échos lointains

Victoria & Hazel


" Désires-tu monter avec lui ? "

Le soleil se meurt à l'horizon, spectacle émouvant malgré sa simplicité régulière, sur sa ligne floue tes yeux se perdent subjugués par le spectacle. Tu erres, tes pieds te menant tel un automate à une destination inconnue, les beaux quartiers d'Ellgrad imposent leur monumental, tel un affront craché à la gueule du bas peuple, un rappel, celui d'une chose très simple et on ne peut plus claire : vous n'êtes rien.
Tes pas te portent et tu les laisses faire, inspires une profonde bouffée d'air, odeur si particulière de la nuit sur le point de tomber. Démarche souple, pas légers, tu continues ta route, te perdant par moment dans tes pensées, de ses ballades qui ressourcent l'âme, de ces sorties qui ne servent qu'à vider la merde se fracassant contre les parois d'un crâne trop serré. Apaisé. Étrange sentiment que cet apaisement, un sentiment de plénitude que l'on ne peut expliquer. Le silence alentour se meurt en un début de brouhaha vivant alors que lentement tes pas te font quitter la tranquillité d'un quartier d'habitation pour le centre de la cité gratte-ciel, brisant cette quiétude que le silence et la vision du soleil mourant t'imposaient.  

Instinctivement tes yeux se braquent sur les âmes passantes, les observant, les détaillant, instinct de prédation latent reprenant ses droits sans même que tu n'en ai pleinement conscience. Simulacre de liberté qui retourne l'âme en une rafale de grognements alors que le chat s'excite en ton sein, bête en cage cherchant à se libérer des chaînes de ton humanité. Puis le choc, brutal alors qu'il te frappe sans prévenir. Tes pieds se figent dans leur élan, tes yeux s'écarquillent comme sur le point de sortir de leurs orbites alors que la silhouette à quelques mètres de toi fait remonter des images du passé.

Les paupières clignent en un mouvement, test abruti de ceux voulant être certain de ne pas halluciner. Ses cheveux blancs fendent l'air, comme cette journée il y'a des années. Tu le savais pourtant, tu savais que cette princesse presque inconnue à l'époque avait trahie sa patrie pour rejoindre les rands de l'Empire.
Inquisitrice.
Tes dents se serrent, grincent alors que lentement la réalité se réimpose à toi, une question tournant en boucle dans ton esprit, comment une femme ayant pu agir de cette façon il y'a des années avait pu devenir l'un des fers de lance d'une dictature impitoyable. Tu revois son regard braqué dans le tiens, cette question posée provoquant un véritable taulé, une question que tu ne t'étais jamais posé. Tu la revois vous la poser à tour de rôle, vous fixant dans le blanc des yeux. Tu te souviens aussi de cette chance raté alors qu'elle avait racheté tout ceux ayant répondu que ce n'était pas ce qu'ils désiraient.

Un temps trop long d'inaction alors que finalement ta silhouette figé en plein milieu de la chaussée entraîne des regards suspicieux, notamment le siens alors que tes pupilles se retrouvent plongées dans ses yeux, écho du passé alors qu'il te replonge plus de dix ans en arrière. Une simple phrase s'échappant de tes lèvres marquant aussi bien la surprise que cette incompréhension.

" Princesse..."


©️ Bebebe
Remember
with Hazel & Vicky

Objet venu du passé, venu te troubler, descendant de ta mémoire pour se placer devant toi, tu le voyais, tu le connaissais, le reconnaissais, sans mettre le doigt sur son identité, ou son histoire. Cet être plus grand que toi, dont les yeux fauves, les yeux d'or, venaient rencontrer l'azur profond de tes mirettes, te disait quelque chose, sans que tu ne saches quoi... Où l'avais tu donc rencontré ? Pourquoi te souvenais tu de lui ? Ta mémoire te faisant défaut, il t'était évident que tu devais la travailler pour découvrir l'origine de cette personne, si elle était si importante que cela, ou non. Il ne bougeait pas lui-même, il était étonné, il était sûrement en train d'y repenser aussi...
Tu ne savais pas. Tu ne savais pas, et pourtant, l'envie te brûlait les lèvres de lui demander. T'approchant doucement, ton cerveau insistant, cherchant dans ton passé à quel moment ces mêmes yeux avaient transcendé les tiens, une fois devant lui il n'eut qu'un mot à dore pour te renvoyer en arrière dans le temps : Princesse.

Tu venais d'en entendre parler. Une maison close employait des esclaves, et uniquement des esclaves, pour servir les clients. Bien entendu, tout le monde se servait d'eux, mais tu haïssais tellement l'esclavage que tu ne pouvais supporter l'exploitation abusive de ces gens là... Car oui, il s'agissaient de personnes, tout comme ces abrutis d'Akanthiens qui les asservissaient... Cheveux rouges sombres coiffés en simple queue de cheval, leur longueur pendue jusqu'à tes omoplates, un habit simple, une robe bleue se mariant avec les prunelle de tes yeux, des sandales communes, deux trois bracelets d'or, tu aurais pu passer pour une jeune demoiselle tout a fait ordinaire, si personne ne connaissait ton visage, ou si ton manteau royal n'était pas sur tes épaules. Tu détestais ces apparats n'existant que pour souligner la puissance qu'un être possédait, uniquement à cause de sa naissance chanceuse. SI tu étais née dans une autre famille, tu ne posséderais rien. C'était la même chose pour la plupart de ces êtres que tu tentais désespérément d'aider : s'ils étaient nés à ta place, leur vie ne serait que luxe et adoration, plutôt que servitude et désolation. Ce manteau, pourtant, était bien pratique lorsque comme là, tu t'en servais pour instaurer l'ordre que tu voulais... SI un jour tu devenais Reine d'Akantha, tu abolirais l'esclavage pour de bon...
Entrant donc dans cet établissement nommé "L'Ecume des Nuits", ta détermination n'avait pas d'égal, et une fois dans ce lieu, alors que tout le monde n'avait d'yeux que pour la Princesse héritière, tu ignoras royalement la maitresse de ces lieux qui devait ravaler sa rage, tandis que la première personne que tu allas voir était cet esclave, Hazel. Ta première question à son encontre fut son nom, qu'il te donna avec respect. Ta seconde question pour lui fut :
Te plais tu ici ?, à laquelle il répondit positivement. Passant au suivant, un autre esclave, tu réitéras tes questions. Quelques fois, rares, les réponses étaient affirmatives. Mais, ce jour là, dans cette pièce, en ce moment précis, beaucoup de jeunes esclaves éclataient en larmes près de toi, ne pouvant mentir à la royauté et n'étant pas encore capable d'apprécier leur travail forcé. Ceux là, tu les prenais dans tes bras, délicatement. Une fois que chaque esclave eut répondu, tu eus un rictus malsain, et, sortant une bourse de ton manteau, tu annonças : A ceux qui ne se plaisent pas ici, la Couronne vous rachète. Vous appartenez désormais à la famille d'Akantha, et aurez le droit de choisir ce que vous voulez faire. Cette bourse fut alors tendue à la maitresse des lieux, qui s'apprêtait clairement à refuser. Tu lui lanças alors un regard noir, empli de haine, cette garce esclavagiste, avant de lâcher froidement Connaissez vous l'expression : "la Bourse ou la Vie ?" La température corporelle de ton être venait d'augmenter rapidement, et tes yeux d'un bleu intense avaient cette couleur orange, le feu cherchant un moyen de s'évader de ton enveloppe de Princesse. La maitresse n'eut d'autre choix que d'accepter, et tu repartis avec ceux que tu venais de sauver...
Quelques semaines plus tard, tu trahissais Akantha...

Si vous m'appelez Princesse, je suppose que vous venez d'Akantha...

Tu ne te rappelais absolument pas de cet acte de bonté que tu avais effectué, plusieurs semaines avant la Grande Trahison... Aussi, il t'était encore impossible de remettre le doigt sur le moment où Hazel et toi vous étiez rencontrés, ni même sur le prénom de ce dernier. EN prononçant, cependant, le nom d'Akantha en face de lui, les mêmes yeux que tu avais montrés à la mauvaise maitresse se présentèrent à l'ancien esclave. La rage n'était point cachée, lorsque l'on te rappelait ton pays de naissance, et si tu portais encore ton nom d'origine, c'était pour montrer au monde entier que même la Princesse héritière du Royaume des Salamandre avait voulu se barrer de cet endroit infernal, pourri jusqu'à la moelle.
Qui êtes vous ?

electric bird.




Pour toutes modifs, tu sais où me trouver 8)

- narration italique + discours sans italique = flash back
- narration sans italique + discours en italique = présent


Échos lointains

Victoria & Hazel


" Désires-tu monter avec lui ? "

Elle te dévisage alors que son ton ne trahie que la rudesse de l'hiver, tu frissonnes alors que tes instincts te le font sentir jusqu'au fond de son échine, la menace qu'elle représente en cet instant. Tes pupilles félins la dévisage toujours alors que tu hoches légèrement la tête avant de finalement lancer un simple.

" On peut dire ça... Plus ou moins..."

Qui es-tu ? Bonne question, elle ne te reconnait pas, pure logique vue les circonstances de votre rencontre et tu restes un instant interdit, si ce souvenir était synonyme d'un changement, une part de ce que tu étais devenu aujourd'hui, le fait est que ce que tu étais aujourd'hui, qui tu étais aujourd'hui était une menace pour cette femme, une chose à éradiquer.

" Personne de très important... Nous ne sommes simplement croisé, il y'a longtemps, à Akantha."

Un silence alors que tu calfeutres tes émotions et tes pulsions. Les frissons parcourent à nouveau ton échine, cette situation est mauvaise, tu le sens, tu le sais. Alors tu affiche ta neutralité, simple, presque chaleureuse pour réduire la menace, une conversation anodine, mais teinté de respect, alors que dans tes mots, dans ton tu laisses transparaître ce respect dû à la famille royale et aux inquisiteurs.

" J'ai tendance à oublier qu'aujourd'hui vous faites partie des inquisiteurs de l'Empire."

Tu la fixes d'un regard profond, tes pupilles de topaze luisant de leur éclat sauvage, une nonchalance que ton corps affiche alors que chacun de tes muscles est sur le qui vive, prêt à bondir au moindre mouvement, à la moindre menace ouverte. Pour faire quoi ? Fuir évidemment, les options étaient limités, en cas de dérapage tu ne pouvais te permettre de t'en prendre à un des inquisiteurs, la foule vous entoure, c'était bien là ta seule chance, se noyer dedans pour une fuite efficace, mais tu devais faire en sorte de ne pas en arriver là, tu devais faire en sorte que cette rencontre reste anodine et banale, jouer sur tes talents d'acteurs et de charmeur, oui voilà ce que tu devais faire, après tout tu n'avais pas vraiment le choix. Alors tu l'observes simplement, son visage, ses traits, ses expressions, tu attends, imprimant dans ta mémoire chaque détail troublant, tu fais le parallèle avec la vision du passé que tu possèdes d'elle, une réalité qui te saute au visage, elle a l'air plus dure, plus froide, plus inhumaine. Tout était si différent cette fois, elle dégageait chaleur et humanité, mais celle qui se trouve en face de toi ne transpire que la froideur et la colère sourde des glaciers.


©️ Bebebe
Remember
with Hazel & Vicky

Le passé te hantant, la venue de cet homme au regard si lointain, familier, mais pourtant inconnu, pour le moment, ne t'allait pas. Il venait clairement d'un lieu de mépris, mais ne pouvant jugé sa vie sur son pays, tu avais besoin d'en savoir plus. Il te répondit rapidement que vous vous étiez croisés et cela correspondait à l'image qui te revenait sans cesse en tête. Car à force de le dévisager, c'étaient ses yeux d'un jaune incroyable et illuminé qui te rappelait à l'ordre, et te forçait à remonter, remonter aussi loin que possible. Pourtant, cela restait impossible, ta mémoire ayant probablement enfoui sous les gravats de la trahison, et les ruines de la famille, cette rencontre, aussi banale ou importante fut-elle.

Néanmoins, la glaciale fille de feu que tu étais devenue ne pouvait se contenter d'un simple déjà vu, et ce fut en maintenant un regard dur, empli de hargne, mais ne cachant sa beauté pour rien au monde, que tu te rapprochas de l'animal, que tu avançais d'un pas vers lui, puis de deux. une fois droite devant lui, celui ci étant plus grand, tu serras les dents, avant de poser la question qui avouait ta faiblesse, ton cerveau et ta mémoire face à cet être s'affichant. Tu notas deux paroles inattendues, avant de lui demander simplement, d'une voix certes froide, mais réchauffée par un sentiment moins envahissant En quelles circonstances nous sommes nous rencontrés ?

Sa dernière phrase semblait tout droit sortie de sa tête, mais le ton était correct. TU avais pu croire qu'il disait du mal des tiens, mais si cela était vrai, sa parole était d'or, et son visage renfermé cachait ce que tout curieux voulait découvrir, la vérité. Une vérité.

Et vous ? Qu'êtes vous aujourd'hui ?
Si vous vous étiez bien connu par le passé, alors tu avais pu savoir quel était son métier, ou sa place, du moins tu l'espérais. Mais et si aujourd'hui, tout avait changé ? COmme toi, il se retrouvait en ELlgard en faisant partie du passé d'Akantha. Comme toi, il semblait tel un survivant de l'épopée Akanthienne. Comme toi, il semblait dur, et affiné par les expériences, le combat ou la survie... Comme toi... Si tu avais pu mettre un moment sur ce visage, sans doute pourrais tu éclairer ta lanterne : était-il comme toi ?

Oubli. Tu avais beau l'avoir avoué, tu continuais à chercher, ne t'avouant pas encore vaincu bien que son aide était la bienvenue. TU ne voulais pas croire que tu avais réussi à oublier un visage qui semblait se souvenir si bien de toi. Et ce n'était pas forcément que pour ton statut de princesse. Vous deviez vous être rencontrés auparavant. Vous deviez bien avoir au moins cela en commun, pour qu'il t'aborde aussi facilement...
C'était rageant. Ne pas savoir...
Et attendre.
Sa réponse.

electric bird.




Pour toutes modifs, tu sais où me trouver 8)

- narration italique + discours sans italique = flash back
- narration sans italique + discours en italique = présent


Échos lointains

Victoria & Hazel


" Désires-tu monter avec lui ? "

Elle ne se souvient pas et cette donnée te détend malgré tout malgré la menace que tu sens émaner d'elle. Elle s'approche, chasse la distance, mais tu restes statique, stoïque, légèrement plus grand qu'elle, mais pourtant il n'y ni arrogance ni volonté de supériorité dans ta posture, ton visage se décrispe légèrement alors que tu soupire, un soupire incontrôlé alors que sa question te ramène à ton passé. A cet Akantha qui t'avais tout pris et donné cette vie misérable que tu vivais aujourd'hui, à ta stupidité adolescente d'avoir pu croire que te donner pouvait tout changer dans un pays rongé par le totalitarisme et la misère. Tu finis par répondre simplement.

" Dans une maison close. Il y'a longtemps. L'écume des nuits. "

Ton visage se tourne vers la foule, tes pensées partant ailleurs quelques instant avant d'enchaîner en replaçant ton regard de topaze dans le siens. Un sentiment étrange à son égard alors que malgré la révulsion que ses actes et son statu t'inspire tu la revois très clairement ce jour là, racheter la liberté de ceux osant parler, de ceux dont tu ne faisais pas partie.

" Toujours le même. Une pute. A la différence que je n'appartiens plus à personne et que je fais partie de tout ces anonymes citoyens. "

Une réponse simple, simple et dure, presque qu'amère alors que tu peux ressentir les chaînes de ta vie, des chaînes brisées, seulement en théorie alors que prisonnier de ce cercle vicieux tu continues ce pourquoi on t'as acheté et payé. Ce qui t'as permis de t'offrir cette fausse liberté.

" Les choses ne changent jamais réellement je suppose."

Tes yeux de topaze toujours braqués sur elle tu attends sa réaction face à cette violence froide que tes mots transparaissent, à cette cruelle vérité que tu avais compris en remettant les pieds dans ce pays pourri jusqu'à la moelle, parfois tu en venais même à regretter l'esclavage d'Akantha. Monde pourri.


©️ Bebebe
Remember
with Hazel & Vicky

Interrogation visible, visage déformé par le questionnement, tu ne comprenais pas comment tu avais pu le croiser dans une maison close, n'y étant sûrement pas souvent allé. Tu avais bien été dans certaines, mais jamais bien longtemps, et la mémoire ne te revenait toujours pas. Connaître un esclave servant de putain aurait pourtant dû t'alarmer, toi qui haïssais l'esclavagisme plus que n'importe qui, mais bien qu'il te troublait par son regard, par sa forme et sa voix, tu ne savais mettre le doigt sur son identité. Sans doute cela allait-il revenir à un moment donné, mais quelque part ton sentiment était d'être mal face à lui, car si lui te reconnaissait aisément, tu ne savais même pas revoir ce moment où tu l'avais aperçu, ni même mettre un nom sur son visage. Un nom que tu avais plutôt honte de devoir demander.

Néanmoins, malgré cette détresse mémorielle, tu l'écoutais parler, répondre à tes quelques questions, sans aucun sentiment de malaise. Il n'était pourtant pas si facile d'avouer dans une rue bondée, au milieu de ces gens, être homme de joie, mais si sa vie n'était plus reliée à celle d'un autre par des chaînes invisible, alors il avait au moins la liberté de changer de métier quand l'envie lui en prenait, si l'argent le lui permettait. C'est pourtant l'inverse qui en découla de ses paroles, et tu tiquas, souriant, effaçant ce masque de glace que tu portais au quotidien, l'espace d'un instant. Je pensais être la preuve que les choses changent. un jour prisonnière d'une folie, un pays tourmenté par la corruption et l'hypocrisie, défini par l'Injustice et pourri jusqu'à la moelle, obligé de devoir un jour porter la couronne de ce troupeau de mouton et porcs, avant de finalement m'en libérer, et forger mon chemin jusqu'à une voie me convenant plus.

Une façon de parler très poétique. une Reine en devenir toujours cachée sous ce masque de Guerre, mais une vie bien différente, destinée à écraser Seraphs et Akanthiens, pour un jour retrouvé la soeur, la fille, la femme qui avait fait ta vie avant l'arrivé de Viladra, celle que tu voulais arracher des griffes des Salamandres du Sud, pauvre Lycoris obligée d'attendre ta venue, obligée de pleurer ta perte, perdue au milieu de ceux qui te considéraient enfin comme une paria, une traîtresse, alors que pour toi la véritable trahison était d'avoir un jour cru en eux... En ton père. En ta mère. En ta famille.

Alors que vous discutiez, ton regard bleuté trouva un de tes gardes et te rappelant que la journée d'un Inquisiteur n'était pas de tout repos, tu finis par reprendre ton masque, et ton identité chaleureuse cachée derrière la glace, tu lanças en t'en allant Vous aussi, vous changerez, si jamais vous le désirez, et ferez ce que vous voulez de votre vie, n'en ayez crainte. Après tout, vous avez déjà brisé vos chaînes, un exploits que peu savent faire. Bonne chance.
Si tu savais. Si tu savais quel corps il servait, quel groupe il aidait. Peut-être aurais tu révisé tes paroles.
Mais il était trop tard. Tu étais désormais loin, et lui aussi... sans doute.

electric bird.