Et voilà. J'ai pas signé pour ça moi bon sang, allez debout, arrête de vomir, t'es ridicule Jun.
Oh, salut, cher "employeur du narrateur de Invité". Tu te demandes sûrement pourquoi il dégueule ? Boâh, je n'en sais trop rien. Il se baladait tranquillement sur le contour du lac, regardant l'eau et son flux, quand soudain il s'est mis à pleurer. Un vrai fragile; tu sais de quoi je veux parler n'est-ce pas ? Typiquement le genre, exactement.
Je te résume un peu la situation. On en a déjà parlé, tu es au courant de la mort d'Elizabeth, l'ex-femme de Junmai ? Ils parcouraient très fréquemment le chemin de ces eaux ensemble, apparemment il n'a pas supporté faire la route seul, trop d'émotions et de souvenirs lui sont tombés sur la tête d'un seul coup. Ce doit être difficile à vivre après tout, qu'est-ce que je peux en savoir ? Je ne suis qu'un narrateur, j'ai une femme, des enfants, mais on prendra le temps d'en parler autour d'une bière un de ces jours. Oh attend, il se relève et s'est essuyé la bouche, il a du se ressaisir ! Je reprend la narration !
Les temps sont frais en ce moment, plus encore qu'hier. Alors que les températures sont à la baisse, les flux de courant d'eau décélèrent et la faune qu'ils camouflent se sont enfouis en profondeur; rendant la pêche complexe. Néanmoins, les temps sont doux et le vent ne s'est pas encore levé : une journée à sortir. Enfin, pour quiconque aurait la tête à ça.
Junmai a décidé de sortir pour se changer les idées. Le décès d'Elizabeth est encore tout frais et il ne réussit pas à retirer l'image de son corps inerte de sa tête; il espérait qu'en prenant l'air, en discutant peut-être avec des voyageurs, il réussirait à ne plus y penser et pourrait passer à autre chose. Ce n'est pas chose aisée.
"Pourquoi es-tu partie... c'est la guerre dans nos villages, tu devais te cacher, rester loin du monde... tu as toujours été trop gentille, avec n'importe qui." murmurait-il, accroupi face au bord de la rivière, songeur, manipulant la scène des centaines de fois dans sa tête tout en observant son reflet solitaire dans l'eau.
Oh, salut, cher "employeur du narrateur de Invité". Tu te demandes sûrement pourquoi il dégueule ? Boâh, je n'en sais trop rien. Il se baladait tranquillement sur le contour du lac, regardant l'eau et son flux, quand soudain il s'est mis à pleurer. Un vrai fragile; tu sais de quoi je veux parler n'est-ce pas ? Typiquement le genre, exactement.
Je te résume un peu la situation. On en a déjà parlé, tu es au courant de la mort d'Elizabeth, l'ex-femme de Junmai ? Ils parcouraient très fréquemment le chemin de ces eaux ensemble, apparemment il n'a pas supporté faire la route seul, trop d'émotions et de souvenirs lui sont tombés sur la tête d'un seul coup. Ce doit être difficile à vivre après tout, qu'est-ce que je peux en savoir ? Je ne suis qu'un narrateur, j'ai une femme, des enfants, mais on prendra le temps d'en parler autour d'une bière un de ces jours. Oh attend, il se relève et s'est essuyé la bouche, il a du se ressaisir ! Je reprend la narration !
Les temps sont frais en ce moment, plus encore qu'hier. Alors que les températures sont à la baisse, les flux de courant d'eau décélèrent et la faune qu'ils camouflent se sont enfouis en profondeur; rendant la pêche complexe. Néanmoins, les temps sont doux et le vent ne s'est pas encore levé : une journée à sortir. Enfin, pour quiconque aurait la tête à ça.
Junmai a décidé de sortir pour se changer les idées. Le décès d'Elizabeth est encore tout frais et il ne réussit pas à retirer l'image de son corps inerte de sa tête; il espérait qu'en prenant l'air, en discutant peut-être avec des voyageurs, il réussirait à ne plus y penser et pourrait passer à autre chose. Ce n'est pas chose aisée.
"Pourquoi es-tu partie... c'est la guerre dans nos villages, tu devais te cacher, rester loin du monde... tu as toujours été trop gentille, avec n'importe qui." murmurait-il, accroupi face au bord de la rivière, songeur, manipulant la scène des centaines de fois dans sa tête tout en observant son reflet solitaire dans l'eau.