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Lost Kingdom  :: Mearian :: La Capitale - Theopolis, cité des dieux

After the storm | ft. stella | terminé

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convalescence
ft. Stella
deneb

Éblouissement des plus simples, le sol finissant par abreuver tes pupilles après un sommeil qui avait sans doute duré une petite heure, voir un peu plus. Un simple souvenir en ton esprit, une dernière image vis à vis de la précédente situation que tu avais vécu. Tu te remémorais le fait de t'être noyé, d'avoir perdu connaissance durant un duel judiciaire concernant un mage noir. Issu qui t'était inconnue alors que ceci te préoccupait quelque peu. Tu te trouvais là sur un lit, un simple drap par dessus et torse à nu, une nouvelle cicatrice ayant pris place au niveau de ton ventre. Un énième ajout à ta collection alors que tu te rappelais aussi dès lors avoir été grièvement blessé par ta propre arme retournée contre toi même. L'affrontement avait été mouvementé de par vos magies respectives, de par le fait qu'elle avait eu un don qui lui offrait à elle aussi le droit de se soigner. Finalement le Pape avait sans doute fait un bon choix de la nommer archmagister, celle qui était Deneb même si avec tes nombreux périples tu n'avais pu réellement t'attarder ceux qui se devaient de vous obéir à vous les seraph. Elle devait elle aussi se trouver en ce qui faisait office de lieu de repos pour les blessés tout comme toi et elle, même si vous aviez eu techniquement simplement à récupérer face à un évanouissement.

Tu quittas rapidement ton lit en forme malgré le contre temps dont tu avais été victime, récupérant tes effets par la suite apposés non loin de toi sur une simple chaise, enfilant un haut tu déambulas dès lors entre les murs avec pour simple objectif de trouver la chambre de la jeune femme. Tu t'arrêtas même en chemin questionnant une infirmière, une guérisseuse sur les patients présents en cet hospice, elle t’aiguilla dès lors bien rapidement sur une chambre qui allait pouvoir t'intéresser même si elle t'avait prévenu d'un léger détail, comme quoi la personne que tu souhaitais voir n'avait repris connaissance même si elle avait été admirablement soignée comme l'ensemble des patients en cette bâtisse. Tu ne tardas dès lors à entrer en une nouvelle pièce en lequel se retrouvait un lit sur lequel se trouvait la jeune femme face à qui tu avais du lever la main. Tirant une des chaises en direction de la jeune femme pour y prendre dessus tandis qu'elle dormait encore, soigneuse toujours derrière toi. La demoiselle ne tarda à doucement se mouvoir en son lit par la suite, se réveillant dans les secondes qui suivirent. C'est ainsi que l'infirmière quitta les lieux pour aller s'occuper d'autres patients.

Tu t'étais permis ce commentaire alors qu'elle émergeait, un commentaire qui se voulait doux et à la fois taquin.

« - Ce n'était pas trop mal pour une si jeune personne comme prestation dans un tel contexte. »

Elle s'était bien défendue à vrai dire mais tu étais surtout curieux d'elle de par son âge supposé et son statut. Une femme si jeune archmagister, cela pouvait frôler le fanatisme. Le Pape aimait cela, tout comme le reste de l'administration et certains de tes frères et sœurs, les gens en étaient des plus malléables mais toi tu détestais ceci surtout que bien des individus, des archmagisters rendaient justice en ton nom, en la vertu que tu étais sans pour autant réellement savoir ce que tu aurais fait. C'était le moment idéal pour en apprendre un peu plus sur elle.

« - D'après ce que m'a dit la femme qui s'est occupée de vous à votre arrivée ici le nom qui se cache derrière le titre d'archmagister est Stella et vous êtes une sirène. J'espère que vous ne m'en voulez pas d'avoir levé la main sur votre personne ? »

Tu te permis ensuite de la décrire un petit instant, elle devait être exempt de toutes cicatrices de par son corps aqueux même si tu te demandais aussi si elle pouvait y faire appel actuellement ou si elle avait besoin d'une ressource d'eau à ses côtés, il était possible de voir aussi comme un récipient d'eau sur la table de chevet à ses côtés.





Olieron Adrilith

after the storm

Cela faisait longtemps que tu ne t'étais pas sentie aussi mal Stella. L'étouffement fait donc ce genre d'effet... Tu ouvres péniblement les yeux et une voix résonne alors dans la pièce. Tu fronces les sourcils, ta tête te fait encore un peu mal et tu met une main sur ton front en regardant ton adversaire assis en face de toi. Tu gémis avant d'essayer de te redresser. Ton corps engourdie n'a pas encore digéré ce que tu lui as fait subir. « Je vous remercie du compliment. Vous ne m'avez pas trop laissé de choix sur la finalité de ce combat. » Tu t'assois sur le bord du lit en l'écoutant et tu soupires. « Oui, elle a raison. Et non je ne vous en veux pas. Nous avons combattus pour un côté et c'est tout. Je suppose que le match nul fera que deux autres personnes seront désignées pour s'affronter. »

Tu jettes un œil au récipient d'eau à côté et tu le prends alors pour boire son contenu. Tu sens un peu mieux après et tu t'étires en le détaillant à ton tour. Oui, semblait âgé mais toujours avec cette drôle de lueur dans le regard. « Vous avez réussit à guérir votre ventre ou bien il y a encore une marque ? » Simple courtoisie. Tu n'es même pas sûre de la façon dont il s'est régénéré. En aspirant ta magie ? Ou bien ton énergie ? Tu restes floue sur ce sujet, ne sachant pas réellement pour ne pas avoir pu le voir de toi même.

En tout cas, une chose est certaine. Tu n'aimes définitivement pas les hôpitaux et autres. Il y a toujours cette même odeur désagréable de médicaments et de chimie. De trucs pas vraiment normaux. Ceux d'Ellgard étaient pires à ce niveau mais tout de même. « Si ce n'est pas indiscret, pourquoi avez vous défendues ces personnes ? » Pourquoi avoir prit partie de ces hérétiques au juste ? Ton air se renferma un peu et tes sourcils se froncent alors en le fixant droit dans les yeux. Tu es curieuse d'en savoir un peu plus sur cet homme et sa magie étrange, et surtout sur ce qui pouvait bien le motiver. 
(made by voodoo doll)


convalescence
ft. Stella
deneb

Une sonorité se faisant ouïr par rapport à la douleur, à quelques blessures encore présentes même si tu ne savais quels formes elles avaient pris sur le corps de la jeune femme, comme ta magie lui avait retourné la monnaie de sa pièce de par son statut de mage de l'eau. Cela fut la première que tu en étais arrivé au match nul, une chose pire que rare dans le cas d'un duel judiciaire, il suffisait que l'un finisse par rester debout quelques secondes de plus par rapport à son opposant pour gagner. Vous aviez fini par vous écrouler en même temps chose quasiment, totalement improbable dans tous les cas l'exception était toujours prévue et d'autres champions allaient être choisi par chacun des parties pour réaliser un nouveau duel même si chacun de vous était exclu de base en guise de guerrier, impensable de rééditer le tout. C'est ainsi que de nouvelles paroles ne tardèrent à arriver, des paroles concernant la blessure qu'elle t'avait infligé là où il était vrai qu'elle n'avait pas fait les choses à moitié. Tu connaissais la réponse de ton côté mais tu savais que par extension elle devait se montrer des plus curieuses car tu en avais été comme revigoré, comme si ce moment n'avait jamais eu lieu en réalité, tu pouvais naturellement la questionner en retour sur son endurance.

Ultime interrogation se faisant ouïr sur le pourquoi du comment, pourquoi avais tu fait le choix de défendre un hérétique. Tu ne te fis point prier pour lui répondre même si tu soulevas quelques détails avant pour satisfaire sa curiosité qui devait être des plus insatiables actuellement de par sa langue quelque peu bien pendue.

« - Il y a juste une cicatrice, la magie peut faire bien des choses mais au moins ca a l'avantage de servir de rappel sur certaines erreurs car bon même si je sais qu'une blessure est inévitable en combat et bien ce n'est pas toujours plaisant de souffrir cependant. Vous me comprenez il n'y a rien de mystique ou je ne sais quoi là dedans. »

Il était temps de répondre à sa dernière parole qui pour toi n'avait pas réellement de logique, juste le fruit de la vision étriquée en laquelle on avait enfermé chaque membre de l'Ordre des Astres surtout les plus hauts gradés. Son questionnement était à l'image du fanatisme même si tu espérais surtout qu'elle se soit questionnées sur ce que le mage noir t'avait promis en récompense plus qu'autre chose. Tu espérais que son questionnement soit lié à tout ceci et non pas seulement car tu défendais un hérétique ni plus ni moins, tu étais la justice incarnée et la justice était aveugle comme emprunte de bien d'autres aspects subtiles.

« - Votre question peut comporter énormément de subtilité, je me demande si tout ceci vous interroge car je me suis battu pour un hérétique ou vous vous interrogez sur le paiement qu'il m'avait éventuellement promis en cas de victoire. »

Un léger sourire alors que tu finis par fixer la jeune femme l'espace d'un instant avant de reporter ton attention à travers la fenêtre l'air quelque peu pensif tu rajoutas tout ceci à tes précédentes paroles venant clarifier le tout alors que tu trouvais la situation des plus subtiles, tu étais indirectement en situation de force et il t'était permis de jauger l'un des archmagister que tu percevais comme des fanatiques.

« - Jusqu'à preuve du contraire dans un procès, une personne est considérée comme innocente jusqu'à la fin, jusqu'à ce que le juge prononce la sentence même si l'on sait pertinemment que la personne est coupable. Tout le monde a droit à une défense juste aussi bien que l'on dit que la Justice est aveugle. J'espère que vous êtes plus du genre logique que fanatique à tuer sans un procès en partant du principe que la personne en face de vous est coupable surtout que bien souvent la peine capitale est choisi alors que bien d'autres alternatives sont possibles. »

Après tu avais toi aussi tes intérêts mais tu avais préféré les faire taire, il y avait des choses sur lesquels on gardait le silence ni plus ni moins lorsqu'il s'agissait de faire preuve de stratégie.





Olieron Adrilith

after the storm

Tu ne possèdes qu'une seule cicatrice Stella, elle orne ton dos en la traversant de droite à gauche. Oui, les combats laissent des marques mais mis à part celle-ci, tu n'en as pas. Non, tu n'as que cette trace indélébile dont tu n'as aucune connaissance de la provenance. Tu t'es réveillée avec ça après ta longue léthargie il y a quelques années. Tu te doutes bien que c'est ton ancien maître qui a dû te la faire mais comment... Aucune idée. Tu ne parles pas tout de suite quand il reprend la parole, quand il parle de subtilité, de récompense promise.

Pourquoi t'étais-tu battue Stella ? Pour l'Ordre. Parce que c'est ton devoir d'agir quand un hérétique participe à quelque chose, que tu dois y remédier. Tes sourcils se froncent donc à la fin de son discours. Il te pensait intelligente et non pas folle. Qu'attendait-il au juste de ta part ? « Je ne laisse aucune alternative à mes ennemis que la peine capitale. Je préfère les savoir hors d'état de nuire que dans mon dos prêt à me poignarder. » Il est clair que cette conversation ne te plaît pas Stella. Quelque soit les motivations qu'il peut avoir, il a clairement été acheté vu qu'il a parlé de récompense. « Et s'il suffit d'une récompense pour vous acheter, vous devez être bien facile à manipuler. Vous êtes quoi ? Un mercenaire ? Un voleur ? » Tu hausses les épaules avant de te relever de ton lit.

Il a peut-être une magie intéressante mais finalement sa vision des choses ne colle pas avec la tienne. « Mes convictions me regardent et je ne vous permet pas de me juger. Parce que qui que vous soyez, vous ne devez pas non plus être un saint. » Tu le fixes droit dans les yeux. Non, il n'est pas mieux. Personne ne vaut mieux que personne ici. Même les Seraphs pouvaient faire des erreurs. « Cet homme était coupable. Et il le reste même maintenant. Son acte déplorable ne peut pas rester inaperçue et si vous, vous pensez que sacrifier des innocents pour un dégénéré disparu ne devrait pas être jugé, c'est que vous avez un problème. Un gros problème. » Depuis quand au juste un mage noir devrait exister après tout ça ? Pourquoi laisser un tel affront passer comme si de rien n'était ? Ton air devient fermé et tu détournes le regard avant de croiser les bras.

« Si votre valeur pour la vie d'autrui est si basse, cette conversation est inutile. » S'il préférait se faire payer pour protéger quelqu'un d'aussi horrible, il est tout aussi mauvais que l'hérétique. Voir pire.
(made by voodoo doll)


convalescence
ft. Stella
deneb

Sans pitié et surtout aussi en parallèle incorruptible comme tu l'étais quoi que elle ne semble pas savoir faire la part entre la subtilité et être aveuglée de par son travail. Elle avait vraiment tout de l'inquisitrice religieuse qui se trouvait sous le titre d'archmagister que ce soit en bon ou en mauvais. Les qualités comme l'obéissance, le fait qu'elle ne questionnait que très peu chose que tu n'appréciais pas mais que le Pape et d'autres seraph devaient ériger sur un piédestal bien plus que tout tandis que toi tu ne désirais qu'une chose, des personnes intelligentes avec une très bonne réflexion une compréhension du monde qui les entour et surtout, plus que tout une adaptation face à l'univers qui évolue, une adaptation dans le bon sens du terme réel signe de l'intelligence, de la sagesse. Ce n'était pas donné à tous surtout de par la majorité des archmagisters qui étaient jeune, facilement maléables de par un éventuel traumatisme en leur vie passée, une jeunesse endoctrinée pour une grande partie car il était bien facile de faire vénérer des entités qui existaient réellement. Les dérives d'un système elle en était le fruit et cela t’attristait au fond de l'entendre tenir ce discours, tu aurais souhaité pouvoir passer des heures à ses côtés pour tenté de lui expliquer le tout, pour lui faire comprendre comment fonctionne le monde qui l'entourait mais tu n'avais ces temps au mieux une petite heure à lui accorder.

C'est ainsi qu'elle ne tarda de d'accuser de tous les noms possibles, mercenaire, voleur, utiliser ce dernier terme face à la Justice était un comble, elle se permit même de questionner ta vision sur la vie d'autrui ce qu'elle valait. Une valeur relativement base de son point de vue excessivement critique alors qu'il est vrai tu n'avais que moyennement mâché tes mots au par avant. Tu ne tardas à répliquer reformulant le précédent propos de la demoiselle, de la sirène face à toi même si tu ne connaissais toujours pas l'origine de sa race, même si tu ne connaissais que sa magie aussi belle que l’élément qu'elle manipulait et aussi dérangeante sur bien des aspects comme la noyade, acte toujours désagréable à subir.

« - Ce n'est pas n'importe quelle récompense que j'ai demandé en échange et revoyons les termes que vous avez utilisé, au delà d'avoir une récompense si j'avais gagné ce duel j'aurai eu une dette sur cette individu. Une dette équivalente à la vie, une dette qui fait que pour jusqu'à son dernier jour il m'aurait été redevable. Cette dette je l'aurai orienté pour obtenir le nom de certains de ses collaborateurs et autres car parfois éventuellement tendre la main même si celle-ci n'amène pas une poignée des plus cordiales permet d'obtenir bien des informations utiles. Vous préférez en tuer un ? Ou pouvoir en condamner une dizaine ? Surtout qu'il s'agissait d'un petit rouage, d'un simple conjurateur dans leur organisation, vous devez savoir comment cela fonctionne chez eux un minimum en tant que Deneb ? »

Un léger sourire s'étirant le long de tes lèvres tu rajoutas ceci à son attention un détail qui devait l'amené à reconsidérer sa vision de la peine de mort, sa vision sur les châtiments existant là où tu la trouvais dure, lavage de cerveau parfaitement pratiqué par l'Eglise et sa soif de pouvoir pour le pouvoir que tu n'approuvais point.

« - Selon vous quelle est la pire chose, mourir ou être enfermé entre quatre murs à même le sol avec tout juste ce qu'il faut pour survivre chaque jour en terme de nourriture et d'eau jusqu'à son décès ? Sans le moindre divertissement, la moindre personne à qui parler ? »

Tu fus dès lors songeur repensant ton raisonnement, sentant qu'il était incomplet en partie, qu'il manquait quelque chose à l'attention de la jeune femme, une simple phrase qui allait te permettre de savoir si elle était récupérable ou si elle avait définitivement basculée dans le fanatisme.

« - Vous croyez en le repentir ? »





Olieron Adrilith

after the storm

Tu plisses les yeux en l'écoutant, tu ne comprends pas son raisonnement. « Parce que vous faites confiance à ce genre de personne ? Qui vous dit qu'il ne vous aurait pas mentit pour mieux vous tendre un piège ? Êtes-vous donc naïf au point de croire qu'ils ont seulement le sens de l'honneur ? » Tu secoues la tête, incrédule. Non, les mages noirs ne sont pas des gens de confiance. Ce n'est pas un risque à prendre de mettre en jeu la vie d'autrui pour mieux se faire piéger. Non, clairement pas. Et pourtant son autre phrase te percute plus.

Un peu comme un rocher que lancerait un enfant. Ou plutôt un canon sur une statue de verre. Tu perds ton calme Stella, parce que sa question qui paraît innocente te fait mal. Il te remémore d'autres souvenirs. Ceux d'avant. De ton enfance horrible en tant qu'esclave. Et c'est bien le seul sujet qui peut te mettre en colère. « Je vous demande pardon ? » Ta voix se glace, tu serres les dents alors que tu le fixes droit dans les yeux. Il n'avait pas l'air d'être au courant de ce que ça faisait d'être vraiment enfermée. « Vous ne savez pas de quoi vous parlez monsieur. Vous ne savez pas ce que ça fait d'être vraiment emprisonnée dans une pièce, une chaîne au cou en train de mourir de faim. » Ton timbre est trop froid pour cacher ton émotion et tu tiques avant de détourner le regard. « Être séquestré n'est pas mourir. Et cela laisse une promesse d'évasion. Qui promet une vengeance. »

Tu es la preuve vivante que tout peut arriver, qu'il y a forcément une occasion dans la vie qui permet de tout renverser, qui montre qu'il suffit simplement d'y croire. Et même si tu as du y laisser ta mère au passage, tu as survécus et tu es devenue quelqu'un de mieux. Quelqu'un qui ne veux pas donner cette chance de survie à n'importe qui. « Prendre la vie de plusieurs personnes ne méritent pas de pardon. Surtout quand il s'agit d'innocents. Alors quelque soit vos excuses pour avoir voulue la survie de cet homme, je ne pardonnerais jamais ce genre d'acte. » Car oui, dans l'Ordre on vous a apprit à pardonner, à être bon envers ceux qui au final, n'ont rien fait de mal. Parce que l'erreur est humaine. Elle est ce qui définit même l'humanisme. L'imperfection. Et pardonner à ça montre que la bonté est tout aussi belle que le fait de commettre des bêtises. Mais pas quand il s'agit d'arracher une existence. Pas quand cet acte horrible est fait.

« Il pourra se repentir autant de fois qu'il le voudra, je ne pourrais tolérer ce qu'il a pu faire. C'est inhumain de tuer autant d'innocents. De les sacrifier qui plus est. Il n'est personne pour ainsi décider de ce qu'il doit faire de la vie d'autrui. » Et pourtant, tu étais prête à lui prendre son propre souffle pour ça. Aurais-tu été mieux Stella ? … Non, toi c'était pour l'Ordre. Parce qu'ils ont décidés qu'il devait payer. Et que la seule issue pour lui est la mort.
(made by voodoo doll)


convalescence
ft. Stella
deneb

Il y avait de l'animosité en chacune de ses réponses et une perception de la justice des plus aveugles en réalité sans la moindre subtilité. Œil pour œil dent pour dent, elle paressait comme attaché à ceci ne pouvant développer un raisonnement un peu plus travaillé ou plutôt le refusant tout simplement, elle était têtu, juste mais têtu et incapable de voir plus loin que des nécessités des plus simples. Tu n'avais jamais été du genre à faire des concessions, tu n'avais jamais réellement été du genre à tendre la main à certaines personnes aux méfaits des plus infâmes mais lorsqu'il s'agissait d'obtenir d'autres noms en plus du concerné pour réussir à établir une bien plus grande justice, tu considérais tout ceci comme envisageable. Parfois il fallait se montrer plus malin lorsque les méthodes conventionnelles ne pouvaient fonctionner alors que dans tous les cas certains sauf conduit que tu offrais n'avaient réellement de valeur, on ne pouvait éternellement échapper à la justice ou alors trouver le bon prix pour l'acheter car au final lorsque le sujet en venait aux mages noirs, tu étais et resteras incorruptible à jamais. Deux visions qui s'opposaient même si la finalité de chacune était la même tout bonnement.

Tu croisas les bras dès lors la laissant terminer sa longue tirade face à tes propos qui avaient eu le don de l'énerver à un rire niveau. Elle acceptait le repentir en ses paroles, chose bénéfique en l'ensemble de ses propos même si naturellement elle avait une réticence lorsqu'il fallait évoquer des individus meurtriers et surtout des mages noirs de surcroît. Tu penchas dès lors la tête lorsqu'elle termina définitivement sa prise de parole ne tardant à rétorquer à ton tour, tu ne tardas à démontrer ta malice, un tempérament qui s'était adapté au fil des siècles au contexte qui ne cessait d'évoluer, l'adaptation c'était sans doute le plus grand signe d'intelligence qu'il était possible de trouver en un individu, mortel ou non.

« - C'est bien généralement nous avons la même vision quasiment sur le repentir même s'il faut toujours remettre tout dans son contexte, vous n'iriez pas jusqu'à punir de la mort un frère qui a défendu sa sœur face à son mari violent, lui ôtant la vie. Le cadre des faits est très important mais il est vrai que concernant ce mage noir rien ne peut l'excuser du moins de ce que je connais de son dossier ayant pu lui arracher bien des informations déjà de par le simple droit d'avoir un champion comme moi. »

Tu finis par te lever ensuite faisant quelque pas en cette pièce avant de te poser face à la fenêtre, mains ayant fini par prendre place en ton dos cette fois-ci, jointes. Pensant tantôt la tête par dessus ton épaule pour décrire la jeune femme désormais derrière toi encore en son lit. Tu repris une nouvelle fois la parole dans l'instant qui suivit pour exposer, compléter, parachever ton point de vue sur ce sujet des plus épineux ne lui faisant point manquer de répondant à elle, archmagister fidèlement manipulée par le Pape, par son fanatisme même si elle semblait être apte à être raisonnée sur certains points.

« - Mais je note que vous ne croyez pas au fait qu'on lui puisse obtenir des informations venant d'un ennemi, peut être pensez vous ceci car les mages noirs sont bien plus difficiles à croire qu'un Ellgardien ou je ne sais quoi de par les différences d'éthique entre ces deux individus mais croyez moi... Ou non comme vous voulez mais celui-ci ne mentait pas concernant cet accord que nous avions passé, il ne pouvait pas mentir. »

On ne pouvait te mentir de par ce que tu représentais et surtout la magie dont tu disposais. Tout mensonge tu le punissais en obtenant la vérité et en infligeant un équivalent à une brûlure chose des plus désagréables à supporter comme châtiment. Tu déclaras ceci une nouvelle fois à l'attention de la sirène, ramenant un peu plus le sujet encore et toujours alors que la Justice disposait de bien des connaissances, de l'expérience du temps, tu conclus par ceci.

« - Et il est toujours possible de faire une fleur sur un moment donné afin d'obtenir une fausse contrepartie mais au final il est impossible d'échapper à la justice, pensiez vous que j'aurais laissé cet individu mourir en paisiblement en son lit de vieillesse après avoir obtenu ce que je voulais ? Il faut s'adapter surtout lorsqu'il s'agit des mages noirs car eux n'hésiterons pas à se montrer des plus fourbes. »





Olieron Adrilith

after the storm

Tu lèves les yeux au ciel quand il parle de contexte. Oui, évidemment. Tout dépendait de la situation, de la manière dont c'était fait, que ça s'était produit. Si la défense était de mise, les choses étaient différentes. Si la mort n'était que la seule solution pour vivre, tu pouvais comprendre que l'instinct de survie prenne le dessus. Le repentir était donc envisageable pour ces personnes qui n'avaient pas demandées à commettre pareil crime. Qui demande à tuer des gens mis à part des psychopathes ? … Tu fronces tes sourcils. Cette pensée sonne étrange dans ta tête. Mais tu la chasse rapidement. Il se lève pour se mettre devant la fenêtre, reprenant la parole d'un ton médisant.

Les bras croisés, tu tournes la tête à demi. Non, tu ne faisais pas confiance aux mages noirs. Et rien ni personne ne te fera changer d'avis. Comment croire un être capable de telles horreurs ? Comment placer une certaine foi envers ces gens qui ne font rien d'autre que de semer le chaos ? Tu secoues la tête. Non, impossible. Et pourtant, suite à sa dernière déclaration, tu le fixes de nouveau. « Mentir sur un marché... Décidément, vous êtes bien fourbe. » Mais l'idée était là. Prendre ces mages à leur propre jeu. Car comme il venait de le souligner, eux aussi étaient rusés. « C'est justement parce qu'ils sont ainsi que je ne leur ferait jamais confiance. Car même s'il ne mentait pas, rien ne l'aurait empêché de prévenir d'autres des siens et de s'adapter lui aussi à la situation. » Pessimiste, prudente surtout. Traiter avec un ennemi n'était pas une mince affaire, il fallait prévoir tous les angles, toutes les possibilités pour ne pas être prise par surprise, pour ne pas tomber dans un piège.

La vie contre des noms. Facile, trop facile. Qui que soit cet homme, cela ne pourrait pas tourner toujours en sa faveur. « Mais pourquoi prendre un tel risque au juste ? » Autre question, autre tournure que prenait les choses. Car oui, pourquoi voudrait-il savoir ça ? Pourquoi s'informer sur les mages noirs ? Tu deviens suspicieuse Stella, cet homme t'échappe. Enfin, ce qui le motivait finalement. « Pourquoi voulez vous connaître les mages noirs ? » Car oui, il a dis vouloir avoir des informations sur eux, mais comment comptait-il les utiliser au juste ? Après tout, tu ne savais rien de cet homme qui l'avait défendu, qui t'avais combattu pour ça. Est-il seulement un homme de confiance ? Tu le saurais bientôt.
(made by voodoo doll)


convalescence
ft. Stella
deneb

Fourbe ? On fait plutôt avec ce que l'on a. On disait que parfois une injustice était favorable à un désordre sans doute cela s'appliquait il dans ta perception de tout ceci sur le fait de conclure des accords avec des mages noirs même s'ils finissaient enchaînés plutôt qu'autre chose dans le cas où c'était toi qui imposait les closes du contrat, d'un contrat que tu ne t'engageais pas forcement à entièrement respecter même afin de faire une pierre deux coups à l'attention de ces parasites du monde que tu arpentais. Vous étiez deux opposés, la prudence alors que tu préférais bien souvent plutôt jouer avec le feu considérant que l'enjeu en valait la chandelle, tu étais l'application vivante du terme à vaincre sans péril on triomphe sans gloire. Tu aimais peut être en quelque sorte le challenge que tu pouvais retrouver en affrontant les mages noirs sur leur propre terrain de par le fait qu'ils ne pouvaient s'attendre à tomber sur plus vicieux qu'eux surtout venant d'un humain lambda à première vue. Ils avaient le don d'être divertissant de par les nombreuses précautions qu'ils prenaient même s'il n'était pas impossible de les gangrener de l'intérieur afin de se débarrasser d'eux, d'en exécuter plusieurs un simple procès.

C'est ainsi qu'elle te questionna sur les raisons qui te poussaient à agir de cette façon, une façon qui pouvait paraître bien étrange mais en ton cas tu trouvais tout ceci légitime. Elle faisait parti de la parcelle du peuple trop jeune pour avoir connu les seraph corrompu, trop jeune pour avoir eu la malchance de se faire effacer toutes souvenirs en rapport avec eux et l'événement qui leur était lié, ce coup d'état qui avait entraîné la mort de nombreux civils. Ils étaient ta raison principale de pactiser fourbement avec certains mage noirs pour avoir des informations sur leurs nouvelles habitudes, les lieux qu'ils arpentent le plus souvent et doucement mais sûrement cela portait ses fruits même si tu n'avais pour l'instant réussi à mettre un nom sur le leader de cette secte des plus détraqués. Individus avides de cristaux et aptes à n'importe quoi pour restituer, ramener, reconstruire ou tu ne savais quoi l'empire d'Ephraïm en recommençant aveuglement les mêmes erreurs. Si au delà du fait que tu trouvais l'Ordre dérapait, se faisant plus fanatique que juste alors que tu regrettais le régime de base qu'avait connu Mearian avant votre prise du pouvoir, tu regrettais aussi le fait d'être le seul seraph a ouvertement traquer les corrompus pour ce qu'ils sont personnellement considérant qu'il est trop dangereux de laisser des défauts exacerbés comme en liberté, tu comptes aussi leur faire payer le meurtre de bien des gens du peuple tout comme tu comptais tôt ou tard mettre face à leur responsabilité ceux qui devaient encore pactiser parmi les serpah pur avec les corrompus sans le crier.

Tu repris dès lors la parole à l'attention de la jeune femme la fixant tout en te retournant vers elle, ces simples mots franchissant le seuil de tes lèvres.

« - J'ai des personnes importantes à retrouver chez les mages noirs, des individus dont la valeur de leur tête dépasse catégoriquement celle de bien d'autres de par ce qu'ils sont. Aussi bien que les seraph incarnent des vertus il serait possible que ces êtres que je cherche soient la représentation vivante de bien des défauts des plus infâmes, des défauts nocifs à la vie de tous. »

Mains plus au moins encore en ton dos venant se poser sur le rebord de la fenêtre, tu ne pouvais pas en dire plus même si tu trouvais tout ceci tout simplement idiot de taire l'existence de traîtres, de monstruosité comme eux sur le simple ordre que cela était préférable pour encore plus asservir le peuple et en faire un amas de fanatiques, un amas d'entités lobotomisés. Si tu avais approuvé l'Ordre à sa création dans le but de fonder des bases solides à Mearian afin qu'elle puisse s'extirper de ses premières siècles de faiblesse. Tu trouvais que la théocratie que tu aurais souhaité démocratie au début s'était tourné en dictature religieuse avec seulement des avantages pour les fanatiques et non pas forcement les méritants, dérives s’enchaînant.

« - Puis je ne cracherai pas sur le fait d'avoir le nom de l'individu qui actuellement dirige cette organisation, tout groupement a un leader, une personne qui sort du lot et je compte bien la dénicher et faire en sorte qu'elle finisse sur un bûcher, au bout d'une corde ou je ne sais quoi. »





Olieron Adrilith

after the storm

Il te fixe, tu soutiens son regard en ayant toujours cette question en tête. Quel est son véritable but ? Pourquoi chercher les mages noirs ? Pourquoi leur en vouloir à ce point ? Avaient-ils fait quelque chose qui l'atteigne personnellement ? Toi c'est par devoir, ils ne t'ont rien fait Stella mais leurs actes sont condamnables. À mort. Faire ce qu'à oser faire ce mage n'est tout simplement pas possible à pardonner, à laisser passer selon ta vision. Ordre ou pas Ordre, il mérite simplement de mourir pour ses actions. Tu l'écoutes ensuite quand il reprends la parole et même si tu perçois une pointe d'agacement dans sa voix, sans pour autant en connaître la raison, ce qu'il dit te surprend.

Des défauts ? Il y a des êtres qui représentent les défauts comme les Seraphs qui représentent les vertus ? Est-ce possible ? C'est bien ce qu'il vient d'insinuer ? Tes yeux s'ouvrent en grand, tu restes figée dans tes spéculations sans comprendre. Il existait des êtres similaires à vos dieux mais en mal. Un contraire, comme une balance qui se devait d'être équilibrée. Si le bien existait, l'équivalent mauvais est aussi présent. Mais qu'ils soient mages noirs... Cependant, une autre question te vient Stella. Comment est-ce qu'il peut savoir ça ? Et pourquoi personne n'est au courant ? Cette information serait restée secrète ou bien personne n'est vraiment au courant de ça ? Tu as l'impression d'être dépassée par ce qu'il vient de te dire et alors qu'il reprends la parole, tu n'arrives pas à enlever cette information de ta tête.

Des démons équivalents à vos Dieux. Ça sentait mauvais. « Mais comment est-ce que vous savez tout ça ? Comment avez vous eu ces informations ? » Comment est-ce que tu peux le croire ? Est-ce sûr ? Tu restes méfiante Stella car après tout, tu ne sais même pas qui est réellement cet homme. Et même s'il t'inspire confiance, tu n'es pas du genre à croire les premières choses qu'on te dit si facilement. Tu croises les bras, ne détachant pas tes yeux de sa personne. « Avez-vous des preuves que ces... êtres existent ? » Car si c'est le cas, on allait te devoir quelques explications.

Un secret si gros gardé... Non, il n'y avait pas de raison pour que vous ne soyez pas au courant.
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convalescence
ft. Stella
deneb

Son attention tu l'avais déjà remarquablement piquée mais là, tu avais fait plus que captiver sa curiosité. Elle en était venu au fameux moment de savoir comment tu savais tout ceci. Des réponses, des façons de lui répondre tu en avais des centaines, des histoires aussi différentes mais qui ramenaient aux mages noirs et aux seraph corrompus. Tu allais sûrement lui raconter la version la plus simple, la plus basique mais avant tout comptais tu aller jusqu'au bout ? Comptais tu lui révéler entièrement la vérité ? Le fait que les seraph vivaient parmi les humains pour mieux les manipuler généralement dans le cas de tes autres semblables. Allais tu lui dire que ces porteurs défauts étaient autrefois des votre et vous que n'étiez pas des dieux mais éventuellement de bons leaders pour certains, pour une rare poignée. Il te fallait trouver par où commencer pour ne pas plus la brusquer tandis que tu venais de lui ôter l'envie de dormir pour les prochains jours la jetant en pâture à des questionnements des plus tordus. Ce devoir de silence que tu avais vis à vis des autres seraph, tu trouvais qu'il avait bien trop duré et surtout tout cela pour rien. Il n'y avait qu'à voir à quoi ressemblait Mearian et l'Ordre, un regroupement de fanatiques qui tueraient leurs voisins seulement de par une perception religieuse différente. L'intolérance c'est ce qui caractérisait l'Ordre depuis maintenant plusieurs dizaines d'années.

L'intolérance une chose à l'opposé de ce que la Justice représentait, la Justice aussi nimbée d'égalité que de liberté ceci s'appliquant à bien des choses selon toi jusqu'à la religion. C'est ainsi que tu fis dès lors quelques pas en cette pièce pour te diriger vers la porte, la fermant doucement préférant que ce qui allait s'en suivre reste entre quatre murs, guère plus. Tu étais une nouvelle fois pensif alors que tu te dirigeas vers la table basse à côté du lit de l'archmagister, reprenant le verre en lequel elle avait bu pour le remplir une nouvelle fois avant de lui confier.

« - Buvez vous en avez besoin, je vais vous tenté d'être succin dans mes explications d'ailleurs. »

Levant doucement les yeux au plafond alors qu'une de tes mains vint se perdre en ta barbe en quelques grattements et un acte qui relevait plus d'un tic de réflexion ou tu ne savais quoi. Il y avait vraiment tant à lui dire alors que de par son jeune âge elle ne devait avoir connu ou plutôt avoir subi cette fameuse période où tous individus avaient perdu souvenirs des corrompus suite à la décision de tes autres frères et sœurs. Tu déclaras ceci à son attention comme base de l'ensemble de ton explication, une base qui se voulait honnête même si tu te demandais si elle allait te croire.

« - J'ai une connaissance mage noir, qui est chez eux depuis des années seulement par intérêt pour les cristaux et leur étude, rien de plus rien de moins. Elle n'a pas de sang sur les mains mais par sécurité nous avons fait un accord, elle les espionne pour moi et en retour je lui ai obtenu un sauf conduit qui émanait de plus haut que le pape. »

Une espionne, elle était plus à tes yeux mais là n'était pas la question actuellement. Il te fallait éclaircir cette fameuse parole, lui montrer l'intérêt d'avoir ce genre d'individus de son côté pour en savoir plus.

« - Cette même personne m'a attesté que des individus qui répondaient à l'opposé de nos seraph se trouvaient chez les mages noirs. Un secret gardé de chaque côté, du moins seulement une petite poignée de personnes le savent dans l'ordre tout comme chez l'ennemi. »

Venant dès lors t'asseoir une nouvelle fois sur la chaise non loin de son lit, le plus délicat arrivait réellement évoquer plus précisément les seraph corrompus et ce qu'ils représentaient, une menace à tes yeux, des fous en pleine nature aptes aux pires choses. Tu ne tardas à reprendre la parole à son attention.

« - Tu sais on dit que les mortels sont à l'image de leurs créateurs les divinités... Alors pourquoi les seraph n'auraient pas intérêt à mentir parfois ? Autant pour cacher des choses et éviter la panique tout comme pour éventuellement manipuler qui sait ? »

Une inspiration, une dernière réplique à son attention, tu comptais lui donner quelques cartes en main en quelque sorte ni plus ni moins. Libre à elle d'en faire ce qu'elle souhaitait, de considérer ceci comme douteux ou alors de se questionner à l'opposé de ce qu'aurait fait une fanatique, une bornée.

« - Libre à toi de te dire que ceci n'est que mensonge mais penses tu que le Pape et la Grande Prêtresse ont le monopole de la parole des seraph ? »





Olieron Adrilith

after the storm

La situation t'échappe, tu la sens filer entre tes doigts alors qu'il te présente un nouveau verre d'eau. Méfiante, tu ne le bois pas tout de suite. Tu attends, patiente, qu'il entame ses explications. Il prends un air pensif et toi tu croises les bras, les yeux plissés. Qu'est-ce qu'il allait bien dire ? Qu'est-ce qu'il allait avancer comme preuve pour approuver ses dires ? Que des êtres contraire aux Seraphs existaient bel et bien mais qu'on vous l'avait cachés ? Ton regard est inquisiteur et il prends enfin la parole. Un espion parmi les mages noirs. Mais... Un sauf conduit ? De quoi parlait-il ? Et surtout plus haut encore que le pape ?... Une première gorgée d'eau. Ta tête n'allait pas tout encaisser tout de suite car déjà ça part loin. Comment a t-il eu un sauf conduit de cette valeur et à quoi pouvait-il bien servir ? Et pourquoi surtout prendre un risque pareil pour un espion ?

Cette même connaissance a confirmée l'existence de ces êtres opposés à vos dieux. Et tu serres un peu plus ta main autour de ton verre. Bordel. Mais pourquoi ? Pourquoi garder ça secret ? Si leur puissance est équivalente à celle des Seraphs, cela devait se savoir ! Pourquoi ne pas prévenir les gens ? … Il s'assoit, tu le suit du regard alors que ton expression est perdue. Tu as l'impression d'être un pion, un simple jouet qui ne sert qu'à obéir et rien de plus. Et ça te fait mal de l'admettre mais ça te ne plaît pas. Oui tu obéissais aveuglément, mais cacher de telles choses ! Il reparle, le mot manipulation te reste en travers de la gorge. T'avait-on manipulée Stella ? N'étais-tu qu'une poupée remplaçable ?

Réponse évidente qui te brûle la tête, qui te fait serrer les dents. Cet homme n'a aucune raison de mentir, tu sais au fond de toi qu'il dit la vérité. Il conclu avec une phrase qui sème le doute avant de faire germer la colère. Non, il ne mentait pas. Tu t'étais toi même posée cette question auparavant. Pourquoi donner la parole à deux êtres au lieu de s'adresser directement au peuple ? « Pourquoi manipuler un peuple fidèle ? Pourquoi ne pas avoir prévenu qu'un tel danger existait ?... Pourquoi ne pas dévoiler la vérité ? » Tu mens aussi Stella, mais cette information n'est pas à prendre à la légère. Tu prends une nouvelle gorgée d'eau en fronçant les sourcils.

Ça dépassait l'entendement. « Comment avoir confiance s'il y a de secrets partout ? Ce genre de problème peut causer la perte de nombre de personnes, imaginez que ces mages noirs attaquent avec ces... démons ? Créatures ? Bref. Comment sommes-nous censés nous défendre contre un ennemi qu'on ne connaît pas ? Certes il ne faut pas paniquer le peuple avec des informations trop lourdes... Mais le danger est trop grand pour le laisser dans l'ignorance. » Tu ne comprends pas Stella, tu n'arrives pas à intégrer cette lourde vérité qui montre que des secrets te sont encore inconnus malgré ton rang. « Et qui êtes-vous vraiment ? Je ne crois pas que ce genre de sauf-conduit s'obtienne si facilement, donc vous aussi cachez quelque chose. » Tu ne perds pas le nord Stella. Et lui aussi semble cacher beaucoup de chose. Et plus il en disait, plus tu avais l'impression qu'il n'était pas celui qu'il prétendait être.
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convalescence
ft. Stella
deneb

La boite de Pandore était en quelque sorte ouverte alors qu'elle ne cessait de t'imposer un bien grand nombre de questions. Il t'arrivait dès lors parfois de repenser au moment où vous aviez décidé d'effacer la mémoire des croyantes de toutes traces concernant les corrompus. Une mesure discutable qui avait été réalisé afin de simplement relayer un problème plus tard en se basant sur le fait qu'ils n'avaient jamais existé, qu'ils étaient juste des anomalies dans le monde actuel. Lorsque tu avais fermé les yeux sur cette décision, tout pouvait se résumer en une fameuse réplique, je m'en lave les mains, tu t'en étais lavé les mains sur la décision en elle même. Tout ceci ne t'avait empêché de les traquer aujourd'hui et cela ne t'empêchera d'être leur geôlier pour l'éternité de par ton devoir, de par ce que tu étais la Justice. Ainsi en son comportement il y avait comme une chose, une certaine candeur dans sa perception des choses même si celle-ci avait fini par bien rapidement s'effriter. Elle avait même fini par utiliser le terme de peuple fidèle, un bien grand mot lorsque l'on savait que les seraphs voulaient le pouvoir pour le pouvoir ni plus ni moins. Un narcissisme sans aucun autre égal alors qu'une société organisée autour de la religion leur permettait d'avoir la main sur tout.

Être l'avocat du diable tu ne pouvais l'être plus longtemps tandis qu'il te fallait expliciter tes propos, qu'il te fallait un peu plus lui ouvrir les yeux sur la supercherie que vous étiez et en laquelle la majorité se complaisait. Tu ne comptais pas te montrer doux avec elle en tes réponses mais tu désirais simplement la confronter à la réalité aussi déplaisante soit elle. Aucun règne ne dure éternellement et tu trouvais déjà que le votre même si tu profitais de ses avantages n'avait plus lieu d'être, Mearian avait été redressé après tout. Il fallait juste au mieux les aiguiller, les conseillers de par l'expérience et la sagesse de l'âge que vous aviez accumulé pour ceux comme toi qui n'avaient eu à changer d'incarnation. Tu résumas dès lors le choix des seraph par rapport à tout cette affaire en une simple phrase à son attention.

« - Le savoir c'est le pouvoir alors pourquoi le partager sauf si cela est utile afin de manipuler. »

Tu reportas furtivement le regard le long du verre qu'elle n'avait point touché, témoignant de son intérêt pour le sujet même si tout ceci se montrait des plus dérangeants. Tu étais malgré tout agréablement surpris d'avoir face à toi une personne de son rang qui se montrait réceptive et non pas banalement entrain d'entièrement défendre la théocratie papale. Elle n'était pas une fanatique et cela tu ne pouvais que l'apprécier au fond de toi tandis que tu ne voulais pas des fleurs qu'elle pouvait jeter aux seraph en parallèle. Toi tu considérais avoir fait ce qui était à faire, aider les mortels mais non pas subtilement les tyranniser comme actuellement.

Tu ne tardas à reprendre la parole pour te montrer encore plus incisif concernant l'Ordre. Meurtrier et surtout porteur de vérité par rapport à tout ce tissu de mensonges. Tu voulais lui démontrer l'importance de cette information, tout ce que l'on pouvait en faire afin de manipuler le peuple.

« - Avec cette information jalousement gardée il est possible de bien faire des choses, la révéler en disant que ces créatures travaillent pour l'Empire afin d'entièrement justifier une guerre sainte sans que le peuple fidèle ne bronche. L'utilité ne manque pas il suffit tristement d'être subtile pour manipuler encore et toujours. »

Il ne manquait plus qu'un détail, un facteur qui allait être aussi infâme que réel à lui démontrer, un simple lien aussi horrible soit il... Un lien concernant le peuple et le pouvoir.

« - Vous savez comme dit plus tôt, le savoir c'est le pouvoir. Le pouvoir permet de contrôler un peuple fidèle et par extension le peuple n'en devient qu'un outil qui ne questionne pas, un outil au service du pouvoir. »

Les seraph ne traitent pas le peuple comme son égal bien au contraire, de même pour le pape. Il n'y avait peut être que l'exception de la grande prêtresse qui était jeune et à qui tu avais inculqué la valeur qu'est celle de remettre en question ce qui l'entoure, de ne point suivre aveuglement. Tu clarifias sa dernière question à laquelle il était temps de répondre aussi.

« - Comme je te l'ai dit le pape et la grande prêtresse n'ont pas le monopole de la voix des seraph, il se peut que l'un d'eux par exemple soit plus concerné par le peuple que par le pouvoir au point où il en arrive à déléguer sa voix à d'autres que les deux précédemment cités. Par exemple la Justice. »





Olieron Adrilith

after the storm

Tu tiques en voyant qu'il utilise une phrase que tu as précédemment pensée et tu le fixes avec un peu plus de curiosité. Il est intriguant, lui et son savoir. Et les secrets qu'il peut garder. Tu penches la tête en écoutant ses arguments, en pensant qu'il avait raison sur l'utilisation des informations. Mais le problème c'est que, comme il le souligne après, le peuple ne devient qu'un outil. Une chose qu'on utilise pour étendre ses influences. Et ça te dégoûte Stella, de voir que même l'Ordre ose faire une chose pareille. Qu'elle ne fait que tirer les ficelles des fidèles pour mieux en profiter. L’honnêteté est une qualité manquante et même si cela vient de toi, ça te désole de voir que l'ignorance est partout. Obéir et exécuter. Comme de vulgaires pantins.

Parce que le savoir est le pouvoir.
Et que le peuple ne doit rien savoir.
Ou alors des choses falsifiées.

Tu serres les dents, tu plisses les yeux et tu poses ton verre avec une colère contenue. « La Justice dites-vous ? » Tu croises les bras de nouveau avant de pencher la tête. Comment savait-il ça au juste ? Encore une information qui t'échappe à moins bien sûr qu'il ne soit en contact direct avec ce Seraph qui lui paraît plus... Judicieux dans ses décisions ? Au vu de sa vertu, ça ne serait que normale. Mais tu sens pourtant naître un profond sentiment de trahison au fond de ton cœur Stella. Cacher de telles choses, manipuler ainsi ces gens innocents, fidèles à l'Ordre... « Je ne sais pas comment vous savez tout ça mais il est clair que vous ne mentez pas. Il n'y a pas d'intérêt à lancer des fleurs sur un Seraph en particulier en dénigrant tout le reste de l'Ordre. J'admets que vos révélations sont troublantes mais... » Mais qu'attendait-il de toi au juste ? Pourquoi te dire tout ça ? Tu n'es qu'un soldat, un pion qui devrait être comme le peuple.

Manipulable.

« Ils n'ont pas le monopole de leur parole, je m'en doutais. Mais pourquoi Justice serait le seul à agir contre ça ? Les autres sont-ils donc si imbus dans leur jeu à manipuler qu'ils n'en ont rien à faire du peuple qui croit en eux ? » Révoltant. Tu es calme d'apparence Stella, ton timbre reste posé. Mais ton regard est froid, glacé par ce que tu viens de découvrir. « Que sommes-nous pour ces dieux ? Pouvez-vous répondre à cette question ? » Et sa réponse déterminera tout. Parce que s'il savait toutes ces choses, même à propos du Seraph de la Justice, il pourrait aussi détenir ce genre d'informations.
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convalescence
ft. Stella
deneb

Dans toutes religions polythéistes effectivement il n'y avait pas intérêt à faire l'éloge d'un seul et unique dieu alors que tous étaient au même niveau, alors que chacun avait un rôle et par extension une valeur précise aux yeux du peuple. Il pouvait y avoir un tant soit peu de favoritisme pour certains de par l'importance de leur vertu ou encore les professions exercés de chacun. Malgré tout pour toi il n'y avait pas la moindre égalité au cœur des seraph, les corrompus avaient en l’occurrence abandonné le droit à l'égalité et quant à ceux opposés à toi ou plutôt à tes idéaux tu les ramenais sur tout sauf un pied d'égalité. Vous aviez beau chacun de vous être né dans des conditions égales avec la même puissance de façon générale, certains étant plus doués pour les arts physiques tandis que d'autres compensaient de par les arts occultes. Il y avait un équilibre, un équilibre que tu avais toi même rompu avec le temps de par tes talents que tu avais développé, compensant ta faiblesse physique en un premier temps, récupérant de multiples convoitises pour te démarquer de tes semblables. Armes enchantés de ta magie, d'autres ayant accueilli les forces spirituelles de l'une de tes proches, de l'une des adeptes d'idéaux de liberté.

Il y avait une réponse qui te brûlait les lèvres dès lors quand elle évoqua le fait d'être imbus de sa personne... Oui bien d'entre eux étaient imbus de leur personne, les corrompus encore plus certains se considérant comme l'unique divinité possible alors que tout vous n'étiez qu'une simple espèce. Une race qui était apparu pour des raisons inconnus en ce bas monde, ayant manipulé pour réussir, ayant profité des faiblesses et des heures sombres d'un peuple afin de lui faire croire à un renouveau. À défaut de lui faire reprendre son destin entre ses mains de par quelques aides, vous aviez captivé leur liberté sous l'aspect religieux. Tu ne te fis point prier pour lui répliquer ceci sur un ton des plus acerbes.

« - Le peuple n'a de la valeur que s'il flatte leur ego, la bienveillance de bien des seraph n'est que mise en scène. »

Tout ceci était vrai entre ceux qui se rapprochaient de la corruption et ceux qui ne vivaient que pour le pouvoir afin de simplement l'avoir. Tu n'avais pas oublié votre objectif commun au début, la domination des mortels mais toi tu l'avais fait dans le but de les guider, de leur apporter une vision extérieure et par extension les avantages de l'âge. Tu n'aurais jamais souhaité les voir enchaîner ainsi mais plutôt les voir simplement vous considérer comme des dieux, des exemples de vertus sans tomber dans un fanatisme religieux, une inquisition envers les non croyants. Vous aviez comme lobotomisé bien des humains alors que ceux-ci voulaient ensuite ôter la liberté de leurs semblables en votre nom. Un total gâchis, un total échec et surtout une ancienne naïveté de ta part vis à vis de la vision de tes frères et sœurs sur tout ceci.

Tu considéras dès lors qu'il était nécessaire de révéler la vérité car toi tu n'avais que faire de ton rang de divinté, cela était juste un statut qui te donnait accès à des droits en ta traque des corrompus, des mages noirs et un parfait outil pour saper l'Ordre de l'intérieur. Tu lui répondis ceci en un premier temps.

« - Tu veux vraiment savoir ce pourquoi les seraph prennent le peuple ? »

Une question à laquelle elle n'allait avoir à répondre de par le ton sur lequel tu l'avais prononcé, sous entendant que tu allais acquiescer à sa requête chose qui ne se fit point prier d'ailleurs en une réplique qui se voulait cinglante, brève et tristement réelle de par l'objectif que tu leur connaissais.

« - Du bétail. »

Chose dite, tu ne pouvais pas faire plus simple peut être juste plus péjoratif quoi que tu te demandais lequel l'était le plus entre la désignation de bétail ou chair à canon, sans doute bétail de par le statut d'animal auquel il renvoyait. Pour toi l'important arriva dès lors de par cette question que tu lui posas réellement à ton tour.

« - Tu souhaites réellement savoir d'où je tiens mes informations sur l'Ordre ? Sur toute cette moquerie, manipulation ? »





Olieron Adrilith

after the storm

Le peuple n'a de la valeur que s'il flatte leur ego. Cette phrase te suffit Stella, ça te fait l'effet d'un éléctro-choc. Ça te brise un peu plus à l'intérieur. Mise en scène. Tu as mal à la mâchoire tellement tu serres les dents. Tu sens tes muscles se tendre et ton cœur se serrer un peu plus. Ils se moquent de vous ? Peuple fidèle et aveugle, trop stupide pour avoir un minimum de respect ? Toi, loyale soldat de l'Ordre depuis des années, ça te donne presque la nausée de l'entendre parler ainsi de vos Dieux. Tu as du mal à le croire, mais au fond est-ce étonnant de faire face à cette vérité ? Pourquoi des Dieux se donnerait de la peine pour vous, misérables humains ? Pourtant il vient bien de dire que Justice n'avait que faire du pouvoir et se préoccupait de Maerian.

Et pourtant, tu n'as pas fini d'encaisser la terrible vérité.

Du bétail.

Ta tête se baisse, tu te sens tellement stupide Stella. Comment... Pourquoi... Ta foi s'envole, toi qui croyais dur comme fer aux Seraphs, toi qui pensait qu'ils allaient vous sauver. Qu'il n'y avait qu'eux de vrais dans ce monde. L'un d'eux t'a sauvée après tout. Tu déglutis péniblement, tu retiens tes larmes qui menacent de couler à tout instant. Ça te fait un mal de chien Stella, de subir une autre trahison. Surtout venant de ta patrie. « Du bétail... » Tu répètes ces mots doucement, comme pour t’imprégner de leur essence pour mieux comprendre. Vous n'êtes rien. Tu n'es rien. Juste une poupée qui va mourir, comme les autres. Remplaçable. Dispensable. Comme ces animaux qu'on élève avant qu'ils ne finissent à l'abattoir. Une vie insignifiante.

Quelconque. Sans intérêt.

Et pourtant il te pose une nouvelle question, celle qui prouve la sûreté de ses informations. Celle qui montre qu'il a raison et que tout ça n'est que mascarade. Tu relèves la tête, les sourcils froncés, les yeux brillants mais pas encore embués et les poings serrés dans une expression presque énervée. « Dites-moi. J'ai besoin de savoir d'où est-ce que vous tenez tout ça. » De savoir si lui aussi, faisait partie de tout ce qu'il se passe. S'il subit ou bien fait subir. Car en ayant connaissance de tout ça, il ne pouvait qu'être d'un des deux côtés. « S'il vous plaît. » La politesse est de mise. Mais au vu de ta situation, tu n'as plus rien à perdre à demander correctement les choses.
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convalescence
ft. Stella
deneb

La colère et plus que toute la déception voilà ce qui l'accompagnait présentement face à toi tandis que tu percevais toi aussi des ressentiments semblable mais pour des raisons un tant soit peu différentes. Toi tu pestais sur tes semblables et ce qu'ils étaient, sur le simple soif de pouvoir qui n'avait de fin. Le pouvoir pour le pouvoir ni plus ni moins, cela en était affligeant, désespérant en réalité à un rare niveau. Avec le temps tu avais réussi à rendre plus malléables ces émotions pour les changer en motivations, en un désir qu'est celui de tout changer. Tu ne pouvais que la comprendre ayant toi même observé tout ce gâchis de l'intérieur, même les seraph censés porter les sentiments en avaient fini bien rapidement par se tourner vers la soif du pouvoir si elle ne les avait pas motivé de base en votre entreprise. Toi tu t'étais laissé griser par le fait de pouvoir être appelé dieu, flatté dans ton ego même si tu avais fait tout ceci dans le simple objectif d'avoir tous les outils afin d'être bienveillant envers les mortels, afin de les épauler du mieux que possible sans être liberticide. Le constat était là malgré tout en chaque jour, le constat que tu avais échoué en voyant la société actuelle de Mearian, dégoûtant, infâme, triste.

Une réponse de sa part à ta dernière question, chose qui ne t'étonnais point. Tu grimaças un léger moment sous tes traits humains avant de doucement hausser les épaules en une simple réplique qui pourtant n'avait rien d'une réponse construite en réalité.

« - Bien... »

Tu n'allais pas pouvoir faire plus simple alors que tu savais au fond de toi que tu allais un peu plus l'enfoncer psychologiquement ou alors raviver un semblant d'espoir en son être, lui permettant de faire constater que tout le monde n'avait pas omis le peuple. Qu'il y avait toujours ce que l'on dénommait la tolérance en ce bas monde. Légère lueur émanant de ton enveloppe charnelle, couvrant chaque changement qui s'opérait en ton être, laissant des formes féminines prendre le pas sur ta carrure d'adulte, d'homme âgé bien plus que dans la force de l'âge. Processus prenant de longues secondes alors que tu te retrouvas sous ta réelle forme face à elle, visage masqué en tes traits de par ce simple symbolisme que la Justice est aveugle sans pour autant que tu ne sois incapable d'utiliser ce sens.

« - Car je suis Justice et que les Seraph peuvent prendre forme humaine pour vagabonder, mieux manipuler le peuple une nouvelle fois malheureusement. »

La honte, tu l'avais celle de représenter, d'être membre de cette race qui n'avait fait que créer chaos en réalité, qui avait même donnée naissance à certains problèmes en l'ancienne Mearian pour justifier une prise de pouvoir. Un coup d'état dont les raisons furent apportés par vous même, fourbes que vous étiez. Tu la fixas dès lors longuement, acte paradoxal de par ta constitution avant de doucement baisser la tête. Tu te rapprochas ainsi lentement d'elle avant de la prendre dans tes bras en un geste tout bonnement affectif à son attention alors qu'elle allait sûrement craquer, alors qu'elle aurait pu s'asseoir et se morfondre. Tu ne voulais pas cependant ne lui laisser que le désespoir, ne lui laisser que de la rancœur en cette révélation qui allait sûrement assombrir sa vie pour le restant de ses jours. Tu complétas la suite de ta réponse vis à vis des Seraph de ces mots.

« - Même si je sais que Humilité elle aussi partage le même avis que moi face à l'Ordre des Astres, nous ne sommes guère plus à vouloir autre chose pour vous tous. »

Hormis Humilité, tu n'avais jamais entendu un autre Seraph s'exprimer entièrement en faveur des humains tout en acceptant de rejeter le titre de divinité. Il était impossible de changer tout du jour au lendemain même si tu le souhaitais mais tu te devais de trouver une solution à tout ceci, trouver un moyen pour apporter au peuple le réel gouvernement qu'il méritait loin de cette mascarade. Cela te dérangeait de lui demander ceci mais tu lui fis savoir.

« - J'aimerai que malgré tout tu fasses ton possible pour rester à ce poste que tu occupes Deneb afin que tu puisses influencer, ouvrir les yeux aux autres de ton rang. Il est possible de mettre fin à tout cela mais il faut que vous acceptiez de prendre votre destin en main à la place de s'en remettre à de fausses idoles et leurs fanatiques pions avides de pouvoir. »

La voir accepter ceci dès maintenant tu en doutais, tu comprenais sa profonde peine mais autant faire dès maintenant germer cette envie de rébellion en son esprit, en l'esprit du peuple. Tu conclus par ceci resserrant ton étreinte avant de simplement ramener tes fines mains sur ses épaules.

« - Fait le pour tes semblables, tente le. Tu n'as pas à être servile face à la religion, tu es une femme libre avant tout. »




Olieron Adrilith

after the storm

Sa peau se met à briller, suivit de sa personne entière qui grandit, qui change de forme devant tes yeux ébahis. Que faisait-il ? Quel genre de transformation pouvait prouver ses dires ? L'homme fut remplacée par une femme au visage voilée et ta gorge se noue sous la vérité qui tombe. Sous cette réalité qui t'écrase la figure comme un violent coup de poing. Justice. Il est, ou elle, est une des Seraphs, une de tes déesse. Et elle t'avoue ce qu'ils pensent réellement de vous, mortels manipulées parce qu'ils se cachent parmi vous, qu'ils prennent une apparence similaire à la vôtre pour vous tromper.

Et tu ne peux plus douter maintenant Stella. Et ça te fait mal. Si mal que tes larmes finissent par t'échapper, qu'elles coulent sur tes joues de fidèle soldat, de marionnette découvrant la face cachée du jeu de tes maîtres. Tu ne dis rien alors qu'elle s'approche pour t'enlacer, pour te rassurer dans sa chaleur divine alors que tes perles salées coulent contre elle, que sa force t'empêche juste de tomber à genoux devant tout ce qu'elle vient de te révéler. Il n'y en a qu'une autre qui se soucie de vous, sinon le reste ne fais que vous mépriser. Ils ne font rien d'autre que de s'amuser avec vous, pauvres imbéciles naïf leur vouant un culte aveugle.

Tu as l'impression qu'une partie de ta vie vient de se briser, car l'autre l'est déjà. Comment peux-tu continuer à être ce que tu es après tout ça ? Comment ne pas vouloir partir loin de ces escrocs au doux sourire et à l'air si attentionné qui ne font que rire de vous finalement ? Elle ne te laisse pas le temps de réfléchir plus, car elle te fait une demande. Elle ne te force pas, mais tu comprends ce qu'elle veut dire.

Rétablir la vérité. Oui, il le fallait Stella.

Et pourtant, à cet instant, tu ne fais que pleurer. Déception de toutes ces années au service d'eux qui se manifeste par ton air attristée, ta grimace sous tes sanglots et tes mains qui cachent ton visage en pleurs alors qu'elle recule pour se saisir de tes épaules. Oui, tu devais mettre au courant les autres archmagisters de tout ça. Ils devaient savoir ce que sont réellement leurs « Dieux ». « Je... Je suis dégoûtée de tout ça. » Tu as besoin de le dire, d'affirmer tes ressentis. « C'est ignoble de se servir de nous alors qu'on ne veut que votre bien. Même ici... Même eux font ce genre de chose... » Les Dieux sont censés être parfait. Incarnation de ce que vous ne serez jamais. « Les autres doivent savoir. » Tu redresses la tête pour la fixer, détermination et surtout colère brillant dans tes yeux. « Parce que les escrocs doivent payer pour ce qu'ils font. » Et même si tu dois en mourir, ils ne s'en sortiront pas comme ça.
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convalescence
ft. Stella
deneb

Les escrocs doivent payer pour ce qu'ils font, c'était l'une de tes bases du moins ta vertu ni plus ni moins qui était à l'opposé de la majorité des autres seraph qui ne voyaient qu'une seule et unique chose, le pouvoir à travers la manipulation. Leur vertu, ce qu'ils représentaient ne les arrangé qu'en quelques situations pour apaiser les esprits en certains cas ou alors justifier des actions tout juste bonnes pour leurs intérêts. Toi tu avais pu observer tout ceci de l'intérieur et en profiter quelques fois même tandis que par exemple la Justice ne s'appliquait point à eux, tandis qu'il se pensaient hors d'atteinte de tout ceci. Ils avaient considéré les corrompus comme des problèmes, des cibles à éliminer le moment venu, lorsqu'elles auraient fini par être trop encombrantes. Il y avait malgré tout une éventualité qu'ils n'avaient jamais considéré, une éventualité qu'était celle que le jugement pouvait venir de l'intérieur de leur petite sphère. Le pouvoir avait le don de corrompre tout comme il pouvait tout bonnement finir par dégoutter, par ne plus rien apporter de stimulant, de plaisant, d'intéressant. Il pouvait être créateur de lassitude ou d'émotions, de sentiments proches, une nouvelle fois à quoi avoir le pouvoir pour le simple plaisir de l'avoir...

Tu étais donc peiné en cet instant, peiné d'avoir ôté tous ses espoirs à une simple enfant quelque sorte, un individu bien trop candide et qui pensait faire les bons choix, les bonnes choses. Tu étais peiné d'avoir participé à tout ceci durant de si longues années, rongé par la culpabilité au plus profond de toi. Tes mains féminines et immaculées finissant par quitter ses épaules sur la simple pensée que non ce n'était pas elle qui méritait ce contact mais plutôt toi qui n'avait le droit de souiller cette créature chétive d'un réconfort qui aurait du arriver plus tôt envers les mortels, bien avant sa naissance. Elle avait le droit d'être dégoutté même si tu espérais au fond de toi qu'elle accepte ta requête, celle qu'était de continué à tenir ce masque. Tu désirais qu'elle reste dans l'Ordre afin de gangrener de l'intérieur de par le bouche à oreille ses semblables comme vous l'aviez de par le passé avec l'ancienne Église de Mearian. Si ceci avait fonctionné une fois, le tout couplé au principe de la vérité pouvait récidiver mais cette fois-ci pour le meilleur, tu l'espérais même si le plus gros du travail dépendait de ta personne. Tu n'étais pas pressé concernant une réponse à ce sujet, tu savais qu'elle n'avait oublié ton propos.

Le plus complexe arrivait malgré tout, une chose complexe car ceci était quelque chose qui te tenait à cœur. Tu avais besoin de te soulager d'un poids, tracas visible en tes faits et gestes, un remord indescriptible en réalité car toi tu avais participé à tout ceci en quelque sorte. Tu lui offris cette simple parole, une parole complexe en un premier temps mais facilement compréhensible en réalité lorsque l'on te connaissait, lorsque l'on connaissait ton vécu.

« - Mais avant tout, j'espère que tu pourras me pardonner. »

Te pardonner, te pardonner car tu avais failli dans tout ce que tu représentais, l'égalité, un soupçon de liberté et surtout la justice. Une justice que tu n'avais pas exercé depuis si longtemps, une justice que tu n'avais pas exercé ayant en quelque sorte offert des privilèges à tes semblables choses qui n'avait lieu d'être.

« - Me pardonner de n'avoir pas tenté d'agir plus tôt vis à vis de l'ensemble de ces mensonges, de cette manipulation de vous les mortels. J'ai failli à ma propre vertu. »

Tu comptais lui compter la vérité, la vérité sur vous les seraph du moins en une version simplifiait en quelque sorte afin que le récit ne soit trop long. Une simple réplique qui en disait long sans pour autant entrer dans les détails.

« - Les autres voulaient le pouvoir et j'ai longtemps pensé que si nous l'avions, d'autres comme moi auraient les outils, les moyens pour vous aider vous les vivants mais j'ai eu tort. J'ai eu tort de croire en la bonne intention de mes semblables, je voulais la bienveillance pour vous à travers le pouvoir, eux désiraient simplement le pouvoir pour le simple plaisir d'être adulé, par simple narcissisme. »




Olieron Adrilith

after the storm

Le pardon.

Elle cherche le pardon envers toi, simple mortel alors qu'elle représente une entité supérieur, ceux que tu dois respecter, à qui tu dois obéir. Un Seraph peut donc ressentir de la culpabilité ? Tu la regardes Stella, tes yeux clairs fixent les siens sans savoir si elle est sincère. Pourquoi douter ? Elle vient de t'avouer ses méfaits, les actes de ses semblables. Il n'y a aucune raison qu'elle mente. Ton cœur se serre, encore, et tu détournes les yeux. « Je... » Vas-tu la pardonner ?

Tu t'assois sur le lit, les larmes tombant sur tes joues rougies et tu restes ainsi, silencieuse dans ta réflexion. « Même les personnes... Non, les entités comme vous ont droit au pardon. Je suppose que... Le fait que vous avouez vos torts peut racheter en partie vos actes. » Elle représente la Justice, elle devrait mieux le savoir que toi. Mais tu le vois ainsi Stella. Tu lèves une main pour essuyer tes larmes en secouant la tête. Ce sentiment de trahison... Combien d'année ont passées depuis la dernière fois que tu l'as ressentie ? « Le fait de m'avouer cette... vérité... montre que vous êtes plus bienveillante que... » Ta bouche ne veut plus continuer à parler. Ça t'écorche presque la gorge. Ils nous ont trahis. Non... Ils n'ont jamais été vraiment de notre côté.

« Bref. Je suppose que vos actes futurs en diront plus que les mots. » Tu es du genre à plus compter sur les actions que sur les paroles en l'air Stella. Et si elle voulait vraiment se faire racheter, elle agirait dans ce sens. Dans le sens du bien de votre peuple. « Qu'allez-vous faire maintenant ? »
(made by voodoo doll)