Tout ceci s'est passé il y a quelques mois, mais c'est encore parfaitement clair dans l'esprit du vieux pontife. Il n'en a pour l'instant encore parler à personne.
C'était l'un des jours très calme que connaissait Mearian, oui, c'est assez étonnant et peu être surprenant pour certain, mais toute nation en guerre peut connaître de jours heureux et calme, car nous sommes très loin d'une guerre mobilisation sa population et sa force de travail envers cette tâche unique guerrière. Ainsi, puisque le pape était bien loin de la nation de son enfance et de l'arbre auquel il était lié, il aimait aller dans de petit recueillement, seul et sans ses gardes, en dehors de la ville. Chercher un amas d'arbre, ou une petite forêt, et s'y arrêter pour réfléchir, méditer, penser, se détendre. Il ne consommait plus la chair et ne voulait pas le faire, ses deux femmes avaient par le passé comblé son cœur et c'était maintenant sa Foi qui gardait ce vide encore chaud et ne le rendait pas de pierre, ça, et ses filles.
Souvent, il s'asseyait au pied d'un arbre en croisant les jambes et il fermait les yeux, il faisait le vide autour de lui et rien de plus, il pouvait rester ainsi pendant plusieurs heures sans jamais bouger. Animaux comme temps ne le faisait se mouvoir, il n'avait pas peur d'un peu de pluie sur le visage. Mais à la fois, ce coin tranquille était bien souvent un terreau parfait pour les rencontres qui ne demandaient qu'à naitre, que ce soit le paysan travaillant avec ardeur sa terre et aillant besoin de ressentir l'amour profond et sincère des Dieux dans son cœur jusqu'au prêtre et son magister travaillant à évangéliser ou répondre aux questions des habitants de la belle nation très croyante de Mearian.
Aujourd'hui, il ne se doutait pas de ce qu'il allait lui arriver, il s'était assit sous un magnifique cerisier qui ne demandait qu'à devenir rose dans quelques temps, tout autour de lui, il avait des plantes vertes et quelques pissenlits qui donnaient un contraste de jaune au milieu de cette verdure, le seul son qui dominait était sûrement celui des insectes près de la terre et celui des oiseaux, maîtres du ciel. Parfois, Jorgën s'amusait à se dire qu'il pourrait avoir la patience d'attendre pour que certains de ses ailés viennent sur ses épaules, mais ce serait très puéril de sa part. Non, il préférait se priver de sa vue pour mieux imaginer un monde autour de lui, dans ces petits et rares instants de solitude, il voyait tout un tas de chose qui lui donnait presque envie de pleurer, qui réchauffait le cœur qu'il avait apprit à entourer d'un contour de pierre pour mieux le protéger de la violence de la vie, il revoyait ses filles, il voyait Rüen et peut être rêvait-il de sa guérison comme un enfant rêve de choses irréalistes. Peut être que ce mal inconnu allait être source de bien des maux dans un futur plus ou moins proche, mais seul l'avenir nous le dira, n'est ce pas ? Enfin... Un bruit auquel il était loin d'être habitué le réveilla de son pèlerinage dans un sursaut mental, il ouvrit brusquement les yeux. Il n'avait pas peur, son regard était comme toujours sérieux et neutre, sans aucune émotion, il venait de perdre par la même occasion son sourire. Il n'y avait rien à craindre, la flore l'entourait et son fidèle bâton était à ses pieds.
C'était l'un des jours très calme que connaissait Mearian, oui, c'est assez étonnant et peu être surprenant pour certain, mais toute nation en guerre peut connaître de jours heureux et calme, car nous sommes très loin d'une guerre mobilisation sa population et sa force de travail envers cette tâche unique guerrière. Ainsi, puisque le pape était bien loin de la nation de son enfance et de l'arbre auquel il était lié, il aimait aller dans de petit recueillement, seul et sans ses gardes, en dehors de la ville. Chercher un amas d'arbre, ou une petite forêt, et s'y arrêter pour réfléchir, méditer, penser, se détendre. Il ne consommait plus la chair et ne voulait pas le faire, ses deux femmes avaient par le passé comblé son cœur et c'était maintenant sa Foi qui gardait ce vide encore chaud et ne le rendait pas de pierre, ça, et ses filles.
Souvent, il s'asseyait au pied d'un arbre en croisant les jambes et il fermait les yeux, il faisait le vide autour de lui et rien de plus, il pouvait rester ainsi pendant plusieurs heures sans jamais bouger. Animaux comme temps ne le faisait se mouvoir, il n'avait pas peur d'un peu de pluie sur le visage. Mais à la fois, ce coin tranquille était bien souvent un terreau parfait pour les rencontres qui ne demandaient qu'à naitre, que ce soit le paysan travaillant avec ardeur sa terre et aillant besoin de ressentir l'amour profond et sincère des Dieux dans son cœur jusqu'au prêtre et son magister travaillant à évangéliser ou répondre aux questions des habitants de la belle nation très croyante de Mearian.
Aujourd'hui, il ne se doutait pas de ce qu'il allait lui arriver, il s'était assit sous un magnifique cerisier qui ne demandait qu'à devenir rose dans quelques temps, tout autour de lui, il avait des plantes vertes et quelques pissenlits qui donnaient un contraste de jaune au milieu de cette verdure, le seul son qui dominait était sûrement celui des insectes près de la terre et celui des oiseaux, maîtres du ciel. Parfois, Jorgën s'amusait à se dire qu'il pourrait avoir la patience d'attendre pour que certains de ses ailés viennent sur ses épaules, mais ce serait très puéril de sa part. Non, il préférait se priver de sa vue pour mieux imaginer un monde autour de lui, dans ces petits et rares instants de solitude, il voyait tout un tas de chose qui lui donnait presque envie de pleurer, qui réchauffait le cœur qu'il avait apprit à entourer d'un contour de pierre pour mieux le protéger de la violence de la vie, il revoyait ses filles, il voyait Rüen et peut être rêvait-il de sa guérison comme un enfant rêve de choses irréalistes. Peut être que ce mal inconnu allait être source de bien des maux dans un futur plus ou moins proche, mais seul l'avenir nous le dira, n'est ce pas ? Enfin... Un bruit auquel il était loin d'être habitué le réveilla de son pèlerinage dans un sursaut mental, il ouvrit brusquement les yeux. Il n'avait pas peur, son regard était comme toujours sérieux et neutre, sans aucune émotion, il venait de perdre par la même occasion son sourire. Il n'y avait rien à craindre, la flore l'entourait et son fidèle bâton était à ses pieds.