Victor « Mascarade » Skaare
❯ RACE : Vampire ❯ AGE : 97 ans ❯ ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuel ❯ SITUATION PERSONNELLE : En couple avec la JUSTICE. ❯ NATIONALITÉ : Akhantien ❯ FACTION : Civil ❯ MÉTIER : Voisin Vigilant masqué COMPÉTENCES En tant que Vampire, Victor est réceptif à la magie de manière naturelle, mais il n’y a jamais excellé, préférant entraîner ses aptitudes physiques. Il a toutefois développé, à travers les années, en absorbant le sang en majorité de lycanthropes, une magie particulière : une magie de la transformation. Étant donné son peu d’aptitude magique, il ne s’agit pas de transformations extraordinaires, en général les seuls succès qu’il a eu ont été marginalement efficaces, parfois comme des moyens de dernière minute comme se faire pousser des griffes acérées ou améliorer les performances de son corps. C’est sur ce dernier point qu’il s’est concentré et, pour l’instant, il n’est plus capable de se transformer physiquement autrement que par l’amélioration de ses capacités physiques (voir Berserker). Ses capacités de transformation ont souvent également un effet mental sur lui. Si c’est habituellement un effet secondaire dû à son manque de talent (0 contrôle), il lui serait potentiellement possible de se « transformer » l’esprit s’il y mettait de la bonne volonté et de l’effort (par exemple en se désensibilisant à la peur) mais cela ne l’intéresse pas pour le moment. ❯ Le Masque : Il s’agit, en apparence, d’une simple cagoule en laine avec une tâche d’encre moche dessus. Cependant, pour Victor, c’est beaucoup plus que ça. En effet, pour lui, il s’agit d’un second visage (il dirait même son VRAI visage) qui cache tout à fait celui de chair en dessous. Il est en vérité tissé avec un très grand nombre de minuscules éclats de cristaux qui permettent de le cacher tout à fait de tout type de super vision. La pulsation des cristaux empêche la magie de pénétrer à l’intérieur du masque et il permet donc de bien cacher un visage (ou de faire une sacoche moche). Ne résiste pas à la technique secrète nommée : je te retire ton masque avec mes mains. Ne protège pas des headshots. Sinon, c’est aussi les cristaux qui font que les tâches d’encres bougent… ❯ BERSERKER : Laissant le sang de loup garou ingéré depuis des années lui monter à la tête, Victor se laisse aller à une rage primale dans laquelle il perd tout contrôle jusqu’à l’épuisement physique ou magique. Il n’est plus capable de discerner ses alliés de ses ennemis et n’a qu’un vague souvenir de l’objectif qu’il cherchait à accomplir avant de déclencher la capacité. Celle ci augmente drastiquement ses capacités physiques au détriment de ses capacités intellectuelles. ❯ Close Quarter Combat : Capacité passive qui résume les connaissances de Victor en baston et autres bourres-pifs de rue. C’est à dire qu’il s’y connaît pas mal, à force d’avoir eu à casser des bouches de criminels divers et variés. Cela fait de lui une personne assez compétente en combat rapproché sans armes ou avec de petites lames (couteaux, dagues) ou armes improvisées, pour se battre grâce à son environnement (c’est ça d’aller chercher des informations sur les malfrats dans les bars mal famés). C’est un peu l’inverse de « Berserker » au final, vu qu’ici il a quand même un semblant de stratégie et de réflexion. « Berserker » n’annule pas tout à fait cette compétence, tant certaines actions sont devenues instinctives pour lui, mais elle est grandement réduite quand celle ci est active. STATISTIQUES (10 ou 12 points à remplir selon votre race)
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PHYSIQUE
Victor n’est qu’un homme ordinaire à qui la vie n’a pas forcément souri et cela se ressent dans son physique. Pour un vampire, qui sont censés être d’une grande beauté naturelle, il ne ressort pas vraiment du lot. Certes, si on le considère sous le point de vue d’un humain standard, il est un peu à part. Les deux points qui sortent le plus du lot dans son visage sont ses cheveux, courts, ébouriffés et d’un argenté un peu sale ; et ses yeux dont les pupilles brillent d’un rouge écarlate. On peut aussi noter, puisqu’on en est là, que ses canines sont un peu longues si on les compare à celles d’un humain lambda… Si on combine tout ça à un visage un peu anguleux, son nez fin et un sourire que l’on a parfois qualifié de carnassier, sans que ce soit une action volontaire de sa part, il peut laisser une marque chez qui est aisément impressionné. Dans un monde où marchent des prétendues déités et où des barbares pyromanes sont rois, ça ne devrait pas trop être choquant, cependant… Quant à sa carrure, il a l’air assez anodin, quoi que bien musclé. Faisait juste un mètre soixante-quinze, il n’est pas à un stade où il peut se trouver grand sans avoir l’air fanfaron. Son allure un peu carrée, à cause de sa vie passées à se battre et à voyager, combinée à son air un peu intimidant pour le badaud, peut le faire passer pour plus grand qu’il ne l’est réellement lorsqu’il commence à sortir le grand jeu, mais ce n’est pas souvent. Il a, en effet, souvent un petit air de déprime ou de mélancolie qui semble totalement injustifié quelque soit le moment, qui fait qu’il ne se tient pas bien droit la plupart du temps, ayant alors l’effet opposé. Côté vestimentaire, il reste souvent simple même s’il donne dans des tons sombres. Il n’est, après tout, pas très aisé en terme d’argent et ne peut pas se permettre de le gaspiller dans des frivolités pareilles. Il faut noter qu’on ne le voit que rarement sans son panneau de bois marqué : « LA FIN EST PROCHE ! » qu’il transporte dans les endroits peuplés afin de prévenir tout le monde que c’est bientôt la fin du monde.
Mascarade est bien plus qu’un homme. Il représente la Justice, la vraie, celle à laquelle le monde a tourné le dos. Il faut remettre à tout le monde les yeux en face des trous, et ça ne se fait pas sans briser quelques os sur le passage. Par conséquent, loin d’avoir l’air ordinaire, loin d’avoir l’air prédateur sans faire exprès, celui ci a tout d’un symbole pour la pègre de la capitale Akhantienne où il sévit le plus. Masque blanc aux encres noires mouvantes selon ses émotions, mais la plupart du temps formant un genre de papillon (ce qui en vérité est à vos interprétations personnelles, c’est un peu un test de Rorschach vivant avant de se prendre un poing dans le visage donc interprétez vite) ; grand impair qui camoufle tant bien que mal sa morphologie générale en dessous ; mains gantées afin d’éviter de se salir et de laisser trop de traces… Il fait tout son possible pour cacher sa véritable identité et ça se remarque, étant donné qu’il n’est pas possible de voir sous son masque à moins de le retirer, ce qu’il ne fait qu’en lieu sûr. En Mascarade, il se sent enfin lui, enfin sûr, enfin confiant. Il se tient bien droit et il a l’air menaçant avec la majorité des gens avec qui il interagit, pour la forme, on ne sait jamais. On peut pratiquement sentir sous le masque quand son sourire, ici très précisément carnassier, se dessine, quand il a trouvé sa proie, quand il va à la recherche d’informations, quand il la tient. Et on le voit effectivement (si la personne est encore consciente, ce qui n’est pas gagné) alors qu’il relève le masque afin de prendre son prix : le sang du vaincu.
Mascarade est bien plus qu’un homme. Il représente la Justice, la vraie, celle à laquelle le monde a tourné le dos. Il faut remettre à tout le monde les yeux en face des trous, et ça ne se fait pas sans briser quelques os sur le passage. Par conséquent, loin d’avoir l’air ordinaire, loin d’avoir l’air prédateur sans faire exprès, celui ci a tout d’un symbole pour la pègre de la capitale Akhantienne où il sévit le plus. Masque blanc aux encres noires mouvantes selon ses émotions, mais la plupart du temps formant un genre de papillon (ce qui en vérité est à vos interprétations personnelles, c’est un peu un test de Rorschach vivant avant de se prendre un poing dans le visage donc interprétez vite) ; grand impair qui camoufle tant bien que mal sa morphologie générale en dessous ; mains gantées afin d’éviter de se salir et de laisser trop de traces… Il fait tout son possible pour cacher sa véritable identité et ça se remarque, étant donné qu’il n’est pas possible de voir sous son masque à moins de le retirer, ce qu’il ne fait qu’en lieu sûr. En Mascarade, il se sent enfin lui, enfin sûr, enfin confiant. Il se tient bien droit et il a l’air menaçant avec la majorité des gens avec qui il interagit, pour la forme, on ne sait jamais. On peut pratiquement sentir sous le masque quand son sourire, ici très précisément carnassier, se dessine, quand il a trouvé sa proie, quand il va à la recherche d’informations, quand il la tient. Et on le voit effectivement (si la personne est encore consciente, ce qui n’est pas gagné) alors qu’il relève le masque afin de prendre son prix : le sang du vaincu.
CARACTERE
❯ QUALITÉS : Droit dans ses bottes ; juste (à sa manière) ; loyal à ceux qui adhèrent à son code de conduite (jusqu’à ce qu’ils n’y adhèrent plus mais il peut faire des compromis pour certains) ; direct/franc et relativement honnête (sauf si vous êtes un criminel à ses yeux auquel cas il usera de ruse pour vous avoir).
❯ DÉFAUTS : Trop rigide dans sa vision du monde ; Trop persuadé d’avoir raison pour se remettre en cause ne serait-ce qu’un instant dans sa vie à moins qu’il ne puisse le justifier par son code moral étriqué et sa vision du monde ; sa vision du monde est terriblement sombre ; Auto-valide ses hypothèses avec un certain biais, pas d’objectivité à trouver ici ; Brutal, trop brutal. Stalker, grand stalker.
❯ UNE HABITUDE? : Le mâchouillage intensif. Victor est un homme assez tendu dans sa vie et il a besoin de mâcher des trucs, ça le détend. Il a, de ce fait, souvent des sucreries ou des morceaux de bois à se coincer entre les dents afin de les détruire, ce qui est assez satisfaisant. Lorsqu’il a le masque mais qu’il ne se sent pas en danger, il lui arrive de le retrousser jusqu’au haut de la bouche afin de mâchouiller efficacement.
Il est également assez religieux et ne manque jamais d’honorer sa divinité fétiche, Aquaros, ainsi que Lumenal au nouvel an. Ces dieux ci ne répondent pas à ses prières, mais il prend leur histoire très au sérieux et ne désespère pas qu’ils reviendront un jour et qu’alors ils verront qu’il leur reste des fidèles, ce qui apaisera leur juste courroux.
Victor n’est pas grand-chose. Victor n’est pas le plus grand, il est fort mais ce n’est pas le plus fort, il n’est pas non plus le plus rapide ou le plus intelligent et il a grand peine à subvenir à ses propres besoins dans une société Akhantienne qui l’a rejeté, ancien esclave aujourd’hui affranchi mais ayant tout juste les moyens de ne pas y replonger dans l’immédiat. De ce fait, le trait le plus caractéristique que l’on pourrait lui attribuer, mentalement, serait le manque de confiance en soi. Il n’est pas irrémédiablement incapacitant mais… Il donne le doute. Il donne la peur. Il fait voir le monde sous une couleur terrible, celle d’un monde qui en a après lui, qui veut le retrouver, qui veut lui faire la peau. Son costume était-il bien ajusté l’autre nuit ? Peut être que le timbre de sa voix était mal modulé et que quelqu’un le reconnaîtra… avait-il soulevé un peu son masque ? Pouvait-on reconnaître ses canines ? Tant de doutes… Mais, malgré tout, il réussit plus ou moins à vivre. Il aura tendance à ne pas vraiment regarder les gens dans les yeux malgré sa carrure et son potentiel, à se laisser un peu marcher sur les pieds, à garder pour lui ses griefs… Hélas ! Il n’y peut rien, il ne trouve pas la confiance pour agir de manière plus directe. Il n’y a qu’un moment où l’instinct reprend le dessus : c’est quand il faut faire usage de la violence. Là, il n’y a pas de problème, il est sûr de lui. Un malfrat débarque pour lui faire les poches ? Il va avoir une sacrée surprise… Mais le doute, là où il subsiste, c’est dans le moment où faire usage de la violence. À moins qu’on ne le menace directement et physiquement, il ne sait jamais… Doit-il infliger des sévices terribles à la personne qui vient de l’insulter ou juste en rire, ou juste se taire ? Ou alors une simple gifle pour la forme ? Ce sont des décisions bien trop complexes pour lui, et selon la situation il devra improviser et faire un peu au hasard. Il n’est pas simple de se rapprocher du Victor sans masque, car bien qu’il ne paie pas de mine, il n’oublie pas son code et s’il ne s’en occupe pas avec la véhémence de la Mascarade, il reste fidèle à ses idéaux. Avec les gens normaux, il restera sans doute calme voire un peu indifférent, sinon un peu gêné par son manque de savoir vivre. Pour les gens qui, sans le connaître, suivent son code de conduite, il sera impressionné et aura tendance à les mettre sur un piédestal et à les admirer, ce qu’il croira faire secrètement mais que n’importe qui avec plus de deux neurones pourra déceler. Enfin, tout cela à moins qu’il ne soit en train de clamer, panneau à la main, l’approche de la fin du monde, auquel cas il aura un peu plus de confiance en lui pour expliquer son point de vue.
Quand il enfile le masque, par contre… Mascarade n’a aucun de ces doutes. Dès qu’il se masque, on pourrait, si quiconque était à proximité pour l’entendre, un soupir de soulagement. Victor sait que c’est un masque. Mais il a presque l’impression qu’il ne peut être véritablement lui même qu’avec le masque, que celui ci serait son « véritable » visage. Masqué, il peut laisser parler sa véritable personnalité : celle d’un impitoyable justicier qui ne recule devant rien pour juger ceux qu’il considère comme criminels. Ses méthodes sont sauvages, n’hésitant pas à casser quelques doigts pour soutirer des informations à une personne qu’il considérera comme complice et ses jugements… expéditifs. Pas de contradictoire, ici, la sentence est aussi brutale que la gravité de l’acte perçu par Mascarade. Il n’a aucun scrupule à dispenser la peine de mort à ceux qu’il pense la mériter, même si l’État ne le fait pas. Il est là pour ça. En tout cas, c’est ce qu’il pense. Sa confiance en lui lui fait prendre mieux conscience de son environnement, aussi, comme il peut à loisir observer au lieu d’être un peu recroquevillé sur lui même et le monde ne fait pas beau à voir. Il le perçoit pourri de l’intérieur et on ne peut combattre le feu qu’avec le feu, d’où ses méthodes. D’un autre côté, ce n’est pas non plus un barbare psychopathe qui cherche une excuse pour frapper des gens (à s’y méprendre!) : il ne s’en prend qu’à ceux qu’il considère avoir enfreint un code moral un peu flou qui mélange les infractions à la Loi et les infractions à ce qu’il croit être Juste. Les gens « ordinaires », qui se contentent de vivre leur vie sans faire de vague, il les tolère quoi qu’il les regarde un peu de haut. Les gens qui adhèrent à un code moral compatible au sien, qui ont de vrais idéaux qui lui ressemblent, il les respecte et il est prêt à mettre à disposition sa propre brutalité pour eux. Enfin, encore faut-il qu’eux même ne soient pas repoussés par sa manière de faire ! Cela rend sa compagnie difficile pour beaucoup de gens, mais il essaie de faire des efforts pour ceux qu’il aime bien (ce qui ne lui est pas simple du tout).
Il ne fait aucun doute que sa personnalité a été grandement altérée par le port répété de son masque, entrelacé de micro cristaux, aussi proche de son visage. Cela lui donne une espèce de dépendance, comme il se sent plus « lui » lorsqu’il le porte, et amplifie au fur et à mesure, tout doucement, son côté impitoyable. Cela ne fait que lui donner une faiblesse : il se sent incroyablement fragile sans son masque et c’est ça qui occasionne le manque de confiance, etc et ne fait que lui donner envie de le porter plus. Il redoute donc plus que tout qu’un de ses adversaire, un jour, le capture et le démasque, il ne sait pas du tout comment il réagirait. Il pourrait abandonner Victor et devenir totalement la Mascarade… Cette idée le séduit mais, pour le moment, il ne peut s’y abandonner. Le monde, un jour, n’aura plus besoin de la Mascarade et il devra se faire à sa vie ordinaire. Et pour qu’il ait une vie ordinaire, il ne doit pas avoir toutes les associations de malfrat sur le dos. Il lui faut une identité secrète. La Mascarade…
Dans tous les cas et qu’il soit masqué ou non, sa piété envers les anciens dieux reste la même et sa méfiance, voire animosité, envers les Seraphs et la religions méarienne, malgré sa nationnalité Akhantienne, est toujours apparente. C’est une des raisons pour laquelle il annonce la fin du monde. Même s’il ne veut pas trop l’admettre toutefois, il pense qu’il reste un espoir de ramener les dieux anciens et c’est pour ça qu’il continue à prier. Il est d’ailleurs assez superstitieux sur ces points et croit vraiment qu’au fond, ils ne sont pas si loin que ça et que la divinité qui a présidé à sa naissance, Aquarios, garde un œil bienveillant sur lui.
❯ DÉFAUTS : Trop rigide dans sa vision du monde ; Trop persuadé d’avoir raison pour se remettre en cause ne serait-ce qu’un instant dans sa vie à moins qu’il ne puisse le justifier par son code moral étriqué et sa vision du monde ; sa vision du monde est terriblement sombre ; Auto-valide ses hypothèses avec un certain biais, pas d’objectivité à trouver ici ; Brutal, trop brutal. Stalker, grand stalker.
❯ UNE HABITUDE? : Le mâchouillage intensif. Victor est un homme assez tendu dans sa vie et il a besoin de mâcher des trucs, ça le détend. Il a, de ce fait, souvent des sucreries ou des morceaux de bois à se coincer entre les dents afin de les détruire, ce qui est assez satisfaisant. Lorsqu’il a le masque mais qu’il ne se sent pas en danger, il lui arrive de le retrousser jusqu’au haut de la bouche afin de mâchouiller efficacement.
Il est également assez religieux et ne manque jamais d’honorer sa divinité fétiche, Aquaros, ainsi que Lumenal au nouvel an. Ces dieux ci ne répondent pas à ses prières, mais il prend leur histoire très au sérieux et ne désespère pas qu’ils reviendront un jour et qu’alors ils verront qu’il leur reste des fidèles, ce qui apaisera leur juste courroux.
Victor n’est pas grand-chose. Victor n’est pas le plus grand, il est fort mais ce n’est pas le plus fort, il n’est pas non plus le plus rapide ou le plus intelligent et il a grand peine à subvenir à ses propres besoins dans une société Akhantienne qui l’a rejeté, ancien esclave aujourd’hui affranchi mais ayant tout juste les moyens de ne pas y replonger dans l’immédiat. De ce fait, le trait le plus caractéristique que l’on pourrait lui attribuer, mentalement, serait le manque de confiance en soi. Il n’est pas irrémédiablement incapacitant mais… Il donne le doute. Il donne la peur. Il fait voir le monde sous une couleur terrible, celle d’un monde qui en a après lui, qui veut le retrouver, qui veut lui faire la peau. Son costume était-il bien ajusté l’autre nuit ? Peut être que le timbre de sa voix était mal modulé et que quelqu’un le reconnaîtra… avait-il soulevé un peu son masque ? Pouvait-on reconnaître ses canines ? Tant de doutes… Mais, malgré tout, il réussit plus ou moins à vivre. Il aura tendance à ne pas vraiment regarder les gens dans les yeux malgré sa carrure et son potentiel, à se laisser un peu marcher sur les pieds, à garder pour lui ses griefs… Hélas ! Il n’y peut rien, il ne trouve pas la confiance pour agir de manière plus directe. Il n’y a qu’un moment où l’instinct reprend le dessus : c’est quand il faut faire usage de la violence. Là, il n’y a pas de problème, il est sûr de lui. Un malfrat débarque pour lui faire les poches ? Il va avoir une sacrée surprise… Mais le doute, là où il subsiste, c’est dans le moment où faire usage de la violence. À moins qu’on ne le menace directement et physiquement, il ne sait jamais… Doit-il infliger des sévices terribles à la personne qui vient de l’insulter ou juste en rire, ou juste se taire ? Ou alors une simple gifle pour la forme ? Ce sont des décisions bien trop complexes pour lui, et selon la situation il devra improviser et faire un peu au hasard. Il n’est pas simple de se rapprocher du Victor sans masque, car bien qu’il ne paie pas de mine, il n’oublie pas son code et s’il ne s’en occupe pas avec la véhémence de la Mascarade, il reste fidèle à ses idéaux. Avec les gens normaux, il restera sans doute calme voire un peu indifférent, sinon un peu gêné par son manque de savoir vivre. Pour les gens qui, sans le connaître, suivent son code de conduite, il sera impressionné et aura tendance à les mettre sur un piédestal et à les admirer, ce qu’il croira faire secrètement mais que n’importe qui avec plus de deux neurones pourra déceler. Enfin, tout cela à moins qu’il ne soit en train de clamer, panneau à la main, l’approche de la fin du monde, auquel cas il aura un peu plus de confiance en lui pour expliquer son point de vue.
Quand il enfile le masque, par contre… Mascarade n’a aucun de ces doutes. Dès qu’il se masque, on pourrait, si quiconque était à proximité pour l’entendre, un soupir de soulagement. Victor sait que c’est un masque. Mais il a presque l’impression qu’il ne peut être véritablement lui même qu’avec le masque, que celui ci serait son « véritable » visage. Masqué, il peut laisser parler sa véritable personnalité : celle d’un impitoyable justicier qui ne recule devant rien pour juger ceux qu’il considère comme criminels. Ses méthodes sont sauvages, n’hésitant pas à casser quelques doigts pour soutirer des informations à une personne qu’il considérera comme complice et ses jugements… expéditifs. Pas de contradictoire, ici, la sentence est aussi brutale que la gravité de l’acte perçu par Mascarade. Il n’a aucun scrupule à dispenser la peine de mort à ceux qu’il pense la mériter, même si l’État ne le fait pas. Il est là pour ça. En tout cas, c’est ce qu’il pense. Sa confiance en lui lui fait prendre mieux conscience de son environnement, aussi, comme il peut à loisir observer au lieu d’être un peu recroquevillé sur lui même et le monde ne fait pas beau à voir. Il le perçoit pourri de l’intérieur et on ne peut combattre le feu qu’avec le feu, d’où ses méthodes. D’un autre côté, ce n’est pas non plus un barbare psychopathe qui cherche une excuse pour frapper des gens (à s’y méprendre!) : il ne s’en prend qu’à ceux qu’il considère avoir enfreint un code moral un peu flou qui mélange les infractions à la Loi et les infractions à ce qu’il croit être Juste. Les gens « ordinaires », qui se contentent de vivre leur vie sans faire de vague, il les tolère quoi qu’il les regarde un peu de haut. Les gens qui adhèrent à un code moral compatible au sien, qui ont de vrais idéaux qui lui ressemblent, il les respecte et il est prêt à mettre à disposition sa propre brutalité pour eux. Enfin, encore faut-il qu’eux même ne soient pas repoussés par sa manière de faire ! Cela rend sa compagnie difficile pour beaucoup de gens, mais il essaie de faire des efforts pour ceux qu’il aime bien (ce qui ne lui est pas simple du tout).
Il ne fait aucun doute que sa personnalité a été grandement altérée par le port répété de son masque, entrelacé de micro cristaux, aussi proche de son visage. Cela lui donne une espèce de dépendance, comme il se sent plus « lui » lorsqu’il le porte, et amplifie au fur et à mesure, tout doucement, son côté impitoyable. Cela ne fait que lui donner une faiblesse : il se sent incroyablement fragile sans son masque et c’est ça qui occasionne le manque de confiance, etc et ne fait que lui donner envie de le porter plus. Il redoute donc plus que tout qu’un de ses adversaire, un jour, le capture et le démasque, il ne sait pas du tout comment il réagirait. Il pourrait abandonner Victor et devenir totalement la Mascarade… Cette idée le séduit mais, pour le moment, il ne peut s’y abandonner. Le monde, un jour, n’aura plus besoin de la Mascarade et il devra se faire à sa vie ordinaire. Et pour qu’il ait une vie ordinaire, il ne doit pas avoir toutes les associations de malfrat sur le dos. Il lui faut une identité secrète. La Mascarade…
Dans tous les cas et qu’il soit masqué ou non, sa piété envers les anciens dieux reste la même et sa méfiance, voire animosité, envers les Seraphs et la religions méarienne, malgré sa nationnalité Akhantienne, est toujours apparente. C’est une des raisons pour laquelle il annonce la fin du monde. Même s’il ne veut pas trop l’admettre toutefois, il pense qu’il reste un espoir de ramener les dieux anciens et c’est pour ça qu’il continue à prier. Il est d’ailleurs assez superstitieux sur ces points et croit vraiment qu’au fond, ils ne sont pas si loin que ça et que la divinité qui a présidé à sa naissance, Aquarios, garde un œil bienveillant sur lui.
HISTOIRE
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❯ PSEUDO : Hikorzik ❯ AGE : 22 ans ❯ TU NOUS A TROUVÉ OU ? Oui ❯ UN AUTRE COMPTE : Non ❯ LE PERSONNAGE DE TON AVATAR : Rorschach (Watchmen)/Project Zed (LoL) ❯ TU AS LU LE RÈGLEMENT ? Oui |