Le bout du canon fumant, il examina les débris à la recherche de survivants. Absence de signature thermique. Immobilité totale. Capteurs sonores neutres.
-Menace éliminée.
L’appel fut lancé à la fois en interne sur les ondes radio de la Résistance et à travers son amplificateur vocal pour informer le bataillon que la voie était dégagée. Lentement, ils se montrèrent, ces combattants de l’ombre. Visages tuméfiées à peine reconnaissable sous une couche de poussière et de sang, ils guettèrent encore les environ comme si les pierres elles-mêmes étaient une menace potentielle. On le remercia d’un bref hochement de tête à peine conscient et les éclaireurs effectuèrent un premier balayage du périmètre.
La porte de l’entrepôt fortifié béait telle une mâchoire calcinée, profondément enfoncée sous l’impact du canon à impulsion. Derrière, des amas de briques, de ferrailles fondues, des tâches sombres sur le sol et une barricade explosée. Les murs étaient troués de balles. L’opération était un succès, mais à un prix encore difficile à évaluer. Dans son processeur central, une batterie de calcul estima que les pertes étaient inférieures aux bénéfices engendrés par une telle action. En toute logique, ses supérieurs seraient satisfaits. Mais au fond de lui, quelque chose ne sonnait pas juste. Une inconnue qui refusait de se plier à ses équations et qui engendrait une série de parasitage encore à peine perceptible, mais bien présent.
Un nouvel ordre lui parvint alors, balayant son début d’introspection. Alors que le groupe prenait place à l’intérieur du bâtiment, on lui confia la protection de l’entrée principale le temps de l’arrivée de renforts et de matériel. Déjà autour de lui les sacs de sable s’empilaient, les tourelles se mettaient en service, les gardes se postaient, les sens s’aiguisaient. Le champ de bataille en ligne de mire, il laissa refroidir son moteur en mettant en veille partielle ses systèmes moteur le temps d’une vérification de routine. A moins d’une reprise des hostilités, ils ne risquaient rien pour l’instant.
La résistance venait de lancer une opération musclée. Cette dernière visait un entrepôt impérial. L'alerte avait été donnée rapidement mais la violence de l'attaque était venue à bout rapidement de la faible résistance que pouvaient opposer les quelques impériaux présents sur place au moment de l'assaut. D'après les rapport des éclaireurs, les terroristes avaient ensuite investi les lieux. Les ordres à présent étaient clair : sécuriser le contenu de l'entrepôt et les chasser. L'escadron Mort c'était rapidement vu mobilisé pour contre attaquer et pour au moins une des membres de cette expédition de reconquête, un troisième objectif se dessinait : leur faire payer...
Du fait de son vécu sur le front avec Mearian, Siris avait immédiatement été appelée pour cette opération qui s'annonçait musclée. Les rapports de reconnaissance signalait une forte présence résistance au niveau de l'entrée de l'entrepôt avec notamment d'armes lourdes. L'arrière du bâtiment en revanche n'était que peu ou pas surveillé.
Dans la quartier dont les habitants avaient rapidement été évacués ou s'étaient cloîtrés chez eux, régnait un calme de mort. Seuls venaient troubler ce silence les bruits issus de l'entrepôt où s'affairaient les résistants.
Bientôt cependant le silence fut rompu, des bruits mécaniques se firent entendre. Une troupe d'automata prenait position devant l'entrepôt. C'étaient là des machines plutôt bas de gamme, les troupiers de base de l'empire. Ils n'avaient pas vocation à réussir à franchir la ligne de défense des terroristes. Non leur seul but était de gagner du temps et d'occuper les rats à l'intérieur de l'entrepôt.
Une fois que les deux camps furent à porté l'un de l'autre, le silence se fit à nouveau. Puis après le calme éclatait la tempête. Des coups de feu commencèrent à fuser en tout sens dans la rue. Bientôt une épaisse fumée, fait des combats mais également de fumigènes, commença à se déployer devant le bâtiment, sporadiquement zébrée de tirs et autres joyeusetés. Les sac de sable des défenseurs explosaient sous les impacts des tirs impériaux alors que nombres d'automata tombaient hors services au milieu de la rue. Un tel assaut relevait du suicide, jamais un soldat de chair et de sang n'aurait suivi de tels ordres mais l'armée mécanisé de l'empire n'avait que faire de tout cela...
Pendant ce temps, un groupe plus restreint progressait dans les ruelles derrières la bâtisse convertie en repaire fortifié. À sa tête, une jeune femme brune vêtue assez légèrement mais au regard témoignant d'une détermination extrême. Le commando n'avait rencontré que peu de résistance, et alors que les clammeurs de l'affrontement devant l'entrepôt s'entendaient dans l'ensemble du quartier, leur progression semblait quant à elle presque indétectable.
Bientôt ils étaient arrivés derrières leur objectif. Rapidement, les démolisseurs du groupes placèrent des charges sur le mur et une fois que chacun eu pris soin de se mettre à couvert, ils les activèrent. Le mur céda sous la puissance des explosions provoquée par la détonation de cristaux brut, laissant à sa place une ouverture similaire à la trace laissée par une éventration. Le commando d'élite pénétra à l'intérieur du bâtiment, Siris à sa tête. Leurs trois objectifs restaient clairs.
Du fait de son vécu sur le front avec Mearian, Siris avait immédiatement été appelée pour cette opération qui s'annonçait musclée. Les rapports de reconnaissance signalait une forte présence résistance au niveau de l'entrée de l'entrepôt avec notamment d'armes lourdes. L'arrière du bâtiment en revanche n'était que peu ou pas surveillé.
Dans la quartier dont les habitants avaient rapidement été évacués ou s'étaient cloîtrés chez eux, régnait un calme de mort. Seuls venaient troubler ce silence les bruits issus de l'entrepôt où s'affairaient les résistants.
Bientôt cependant le silence fut rompu, des bruits mécaniques se firent entendre. Une troupe d'automata prenait position devant l'entrepôt. C'étaient là des machines plutôt bas de gamme, les troupiers de base de l'empire. Ils n'avaient pas vocation à réussir à franchir la ligne de défense des terroristes. Non leur seul but était de gagner du temps et d'occuper les rats à l'intérieur de l'entrepôt.
Une fois que les deux camps furent à porté l'un de l'autre, le silence se fit à nouveau. Puis après le calme éclatait la tempête. Des coups de feu commencèrent à fuser en tout sens dans la rue. Bientôt une épaisse fumée, fait des combats mais également de fumigènes, commença à se déployer devant le bâtiment, sporadiquement zébrée de tirs et autres joyeusetés. Les sac de sable des défenseurs explosaient sous les impacts des tirs impériaux alors que nombres d'automata tombaient hors services au milieu de la rue. Un tel assaut relevait du suicide, jamais un soldat de chair et de sang n'aurait suivi de tels ordres mais l'armée mécanisé de l'empire n'avait que faire de tout cela...
Pendant ce temps, un groupe plus restreint progressait dans les ruelles derrières la bâtisse convertie en repaire fortifié. À sa tête, une jeune femme brune vêtue assez légèrement mais au regard témoignant d'une détermination extrême. Le commando n'avait rencontré que peu de résistance, et alors que les clammeurs de l'affrontement devant l'entrepôt s'entendaient dans l'ensemble du quartier, leur progression semblait quant à elle presque indétectable.
Bientôt ils étaient arrivés derrières leur objectif. Rapidement, les démolisseurs du groupes placèrent des charges sur le mur et une fois que chacun eu pris soin de se mettre à couvert, ils les activèrent. Le mur céda sous la puissance des explosions provoquée par la détonation de cristaux brut, laissant à sa place une ouverture similaire à la trace laissée par une éventration. Le commando d'élite pénétra à l'intérieur du bâtiment, Siris à sa tête. Leurs trois objectifs restaient clairs.