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Lost Kingdom  :: Mearian :: La source de vie

(flashback) rip the mask off over our heads || ft. olieron (fini)

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Grâce à un sortilège simple ne nécessitant pas grand chose qu’une tête sur les épaules, cette missive s’était modelée de telle sorte à prendre la forme d’un volatile, n’arrêtant sa course que lorsqu’elle sera entre les mains du destinataire. C’était le moyen le plus sûr de transmettre un message ne voulant être lu que par une seule personne, de cette manière elle n’atterrirait pas dans les mains douteuses d’une langue un peu trop pendue.

La nuit était tombée depuis plusieurs heures déjà et le ciel avait laissé place à un panorama éthérée constellé d'astres lumineux offrant un spectacle agréable et rassurant. La nuit pouvait être inquiétante et symbole de mystère, secrets et d’interdits, et Mavis honorait ce trait ce soir. Lorsque les yeux s'étaient fermés à Theopolis les siens s'étaient ouverts et elle avait quitté la chaleur de son lit pour embrasser le froid de l’extérieur, drapée dans un amas de vêtement couvrant l’entièreté de son corps et surtout sa tête, couverte par une épaisse capuche qu’elle rabattait sans cesse contre son front, trop effrayée d’être reconnue que ce soit par un membre de l’Ordre ou même un citoyen, guidée par une de ses domestiques en qui elle vouait une grande confiance.

Tourmentée par un évènement qui remontait à quelques mois seulement, son âme se trouvait enlisée dans le mensonge la peur et surtout le doute. Elle ne pouvait garder ces choses pour elle et c’est dans la plus sage des décisions qu’elle eu l’idée d’en parler à une de ces créatures qui allait désormais partager son quotidien, seules et uniques créatures en qui elle, semblerait-il pouvait vouer une confiance aveugle malgré les quelques soucis et tromperies auxquels elle a eu affaire il y a peu. Pour cette confidence personne ne semblait mieux placé que Justice pour endosser son fardeau, lui qui était son mentor et donc digne de confiance mais également la vertu pouvant juger de la manière la plus objective qui soit la situation.

Il lui fallait un endroit où les murs n’auraient pas d’oreilles. Bien sûr finalement à Mearian nous n’étions à l’abris de rien, peu importe l’endroit où l’on se trouvait mais d’après ses propres constatations c’étaient ces lieux qui étaient les plus discrets et les moins propices à l’espionnage même... bien intentionné. Attendue par sa servante à l’orée de la forêt, c’est en son sein que renfermait la Source de vie, là où l’or bleu semblait être figé par une force surnaturelle et métaphysique - magnifique panorama qui serait le jardin d’Eden pour beaucoup tant l’énergie qu’il dégageait était bienveillante en totale concordance avec le spectacle s’offrant à nous. Elle avait eu l’occasion d’y aller plusieurs fois mais jamais de nuit - l’endroit resplendissait davantage. Rabattant sa capuche sur ses épaules elle laissait sa chevelure chatoyante et juvénile baigner dans les rayons lunaires filtrant entre les arbres timides ne laissant que peu entrevoir la beauté du lac. Par la suite, Mavis pris place sur une irrégularité de la terre non loin de l’eau - rocher partiellement rempli de mousse. De temps à autres elle osait s’approcher du bord, observant son reflet et laissant même l’épiderme de ses doigts effleurer l’eau pour contempler les ondulations de la matière. C’est après quelques temps d’attente que le calme des lieux fut perturbé par ce qui s’avérait être un bruit de pas contre les feuillages et brindilles craquant sous un poids probablement humain - elle se retourna aussitôt, son coeur ratant un battement, ayant en l’espace d’un instant cru que sa lettre aurait été intercepté par quelqu’un de peu louable ou pire un membre de l’Ordre. Un soupir de soulagement fut expiré des poumons de la jeune adolescente lorsqu’elle aperçut la silhouette de cet homme qu’elle reconnaissait, soupir suivi d’un étirement peu naturel de ses lèvres ; sourire offert en l’observant s’approcher. Ce n’est lorsqu’il fut relativement proche - à portée de voix qu’elle fit résonner cette dernière au creux de sa gorge.

Bonsoir, Olieron. Merci d’être venu, j’espère ne pas t’avoir réveillé. Petite politesse qu’elle s’était accordée, moindre des choses selon elle. Je t’ai amené ici parce que je n’avais pas envie que l’on nous entende, le sujet pouvant être plutôt délicat… Justification de son choix de l’endroit de manière claire et concise. Je ne vais pas perdre de temps afin que nous ne passions pas des heures en ces lieux et que nous puissions rapidement retourner à nos occupations ; je suis au courant. Du fait qu’il n’y ai pas que vingt et une vertus, mais qu’il existe neuf autres à l’essence plus sombre, si bien qu'on ne pourrait pas appeler ça des vertus.

Elle était bien au courant que c’était un secret, c’est la raison pour laquelle elle voulait en parler seul à seul.

Mais j’ai quand même une question à te poser, Olieron ; as-tu déjà rencontré deux Seraphs à l’apparence… similaire ? Pour ne pas dire, identique ?





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ft. Mavis
La Grande Prêtresse

Une lettre aux allures étranges même si ce n'était pas la première fois qu'une information ou un message avait été précieusement camouflé ou protégé d'un quelconque sortilège afin de chasser les curieux. C'est ainsi que la Grande Prêtresse il y a aujourd'hui quelques années t'avait plus ou moins ordonné de rejoindre la source de la vie, votre berceau commun à vous tous Seraph, le tout de nuit afin de te parler de quelque chose. Message quelque peu troublant là où tu te demandais pourquoi ce quelque chose imposait tant de nécessités. Tu étais curieux de savoir ce qui pouvait causer tant de tracas ou plutôt tant de remous en l'esprit de Mavis, habituée à converser avec vous depuis son plus jeune âge, peu de choses devaient être aptes à la poussée à réaliser ce genre d'entre vues nimbés de secrets. Une révélation peut être ou tu ne savais quoi, tu te demandais si tout ceci allait vous concerner vous les seraph ou alors si ceci allait tourner d'un tout autre sujet. Tu avais réellement beau chercher tu ne comprenais pas la nécessité de ceci, tu ne comprenais pas pourquoi tant de secret était nécessaire. Tu ne tardas une fois la nuit tomber à rejoindre le lieu énoncé en ses écrits, curieux et à la fois inquiet de par ce qu'elle voudrait te dire.

Chassant parfois dès lors quelques branches tandis que tu avançais, rayons de la lune filtrant pour certains à travers les branches alors que tu ne connaissais que trop bien cette route l'ayant arpenté pour diverses raisons. Tu te rappelais encore de tes premiers pas en ses terres ou de chacune des cérémonies de réincarnation où tu avais accueilli de nouvelles fois un de tes semblables mort pour diverses  raisons. Même si tu n'étais de leur avis sur bien des points, il était nécessaire de les guider lors de leur retour là où leur mémoire n'était que néant, il était nécessaire de tenté de corriger certaines erreurs à la racine. Ce n'est qu'après quelques minutes que tu finis donc par quitter les bois suivi de sonorités comme des craquements de brindilles, tes pas te portant vers la forme qui se tenait non loin de l'eau, ton interlocutrice nocturne. Tu allais bientôt savoir les raisons de toutes ces précautions faisant preuve en parallèle d'un respect des plus classiques pour sa personne en écho à ses propos.

« - Bonsoir Mavis, ce n'est pas grave pour tout ce qui est réveil et j'en passe. Tu dois avoir une bonne raison je suppose même si j'appréhende peut être quelque peu celle-ci. »

Tu pris place dès lors sur un rocher non loin d'elle, observant parfois toi aussi ton reflet dans l'eau tout comme le ciel par la suite. Tu arquas un sourcil lorsqu'elle vint te poser une question que tu trouvais étrange. Tu pouvais concevoir que des seraph possèdent des ressemblances sous leur forme humaine et encore ceci était lié au hasard surtout mais tu avais du mal à voir où elle venait en venir en réalité ou du moins il manquait des détails à tes yeux.

« - On va procéder doucement, tu veux dire sous leur forme normale ou sous notre forme humaine ? Sous notre forme normale chacun de nous est réellement singulier, unique. »

Les changements pouvant s’opérer à la corruption tout comme l'aura qui entourait chacun de vous qui finissait par elle aussi se corrompre une fois la vertu disparu pour laisser place au vice. Tu repris donc la parole par la suite venant compléter tes propos sur le second aspect de sa précédente question.

« - Concernant notre forme humaine, celle-ci change à chaque incarnation tout comme le sexe peut lui aussi être soumis à des changements. C'est un aléa que nous ne contrôlons mais depuis ma naissance sachant que je n'ai jamais eu à me réincarner je n'ai jamais connu de cas où deux vertus ou même corrompus étaient identiques. J'ai du mal à savoir où tu veux en venir ? »



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Au vu de sa question il ne semblait à première vue pas au courant - ce cas-là étant sans aucun doute assez spécial, cela ne devait pas être dur afin de lui faire comprendre où elle voulait en venir mais ses interrogations et demandes d’approfondissement sur le sujet prouvait bien que cette histoire lui était inconnue. Alors que tout ce qu’elle savait à propos de cette histoire brûlait ses lèvres, elle se demandait si se confier à Olieron était une chose judicieuse, finalement ne devait-elle pas garder ça pour elle en estimant que Espérance lui faisait suffisamment confiance pour ne pas ébruiter cette affaire ?
Non, non.
Cet homme était quelqu’un de digne de confiance, il n’allait pas s’amuser à faire ce genre de chose du moins elle en était persuadée.

C’est vraiment délicat, je ne sais pas si c’est vraiment une bonne chose de te le dire mais j’avoue en avoir terriblement envie car je ne pourrais pas garder ça pour moi, j’ai la sensation que ce n’est pas normal. Regard adressé à son interlocuteur, prenant un ton un peu plus sérieux. J’aimerai que tu me promettes que cette histoire restera entre toi et moi jusqu’à ce que la vérité éclate d’elle-même. Tu feras cependant ce que tu veux de cette information.

Elle avait conscience de le faire davantage patienter en faisant des commentaires et lui faisant promettre la confidentialité de ce secret mais elle voulait se sentir dans un climat dans lequel elle serait sûre que rien ne se passerait. Eclaircissant sa voix et resserrant ses poings contre les tissus couvrant ses jambes, elle s’élança ainsi.

Je pense qu’il y a un..souci, avec Espérance. Elle a vraiment été d’un bon soutien et sa protection au quotidien me rassure, ainsi ça me chagrine un peu de sans doute trahir sa confiance mais avant de devenir Prêtresse, une autre entité s’est fait passer pour elle. Il n’y a pas de doute sur le fait que cette dite entité soit aussi d’un ordre divin ce sont des choses que j’ai appris à ressentir mais le plus étonnant et perturbant était qu’elle...Etait exactement comme Espérance. A quelques détails près, sans doute. Son récit était confus, la tournure de ses phrases maladroite. Ainsi, j’ai appris que ce sosie d’Espérance était en réalité un Seraph d’une origine..différente ? Le sujet est en réalité un peu flou… Grande inspiration.

Bon, pour faire simple je crois que Espérance a réussi à scinder son être en deux, par quel procédé je l’ignore, pour quelle raison elle ne me l’a pas explicitement évoquée, je sais simplement que son double est un être maléfique et loin d’être de confiance. Pourtant, je suis sûre qu’elle n’a pas un mauvais fond et j’aimerai faire sa rencontre afin de lui tendre une main. Pour être honnête j’ai été surprise parce qu’elles sont vraiment similaires. Mais, mais cela n’a pas entaché ma relation avec Espérance ! Et j’aimerai aussi que tu ne discutes pas de ça avec elle, je pense que c’est..secret.





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ft. Mavis
La Grande Prêtresse

C'est vraiment délicat, plus les secondes passaient plus tu te questionnais sur la révélation qu'elle semblait vouloir te faire, te demandant ce qui pouvait bien te coûter le devoir de silence. Il y avait tant de possibilités en réalité que tu étais toujours nimbé, ton esprit était toujours gangrené par le mystère. Un mystère des plus insondables face à ce que la Grande Prêtresse allait bien pouvoir te raconter. Tu ne te doutais plus cependant du fait que cela allait concerner plus qu'autre chose les Seraph, ta propre race et votre cas de divinité comme les corrompus peut être. Un rare amont de spéculations prenant place au fin fond de ton crâne tandis que tu craignais le pire même si cela pouvait s'avérer être un secret facilement gérable. Tu gardais dès lors les lèvres closes attendant qu'elle révèle la vérité ou plutôt ce fameux secret qu'elle ne semblait vouloir confier qu'à ta personne. Un unique mouvement de tête en guise d'acquiescement afin de promettre que ceci allait rester entre vous ni plus ni moins, tout ceci ne tarda à te faire doucement froncer les sourcils lorsqu'elle vint prononcer le nom d'une vertu. De vieux démons refaisant surface alors que tu craignais que tout ceci s'accompagne de propos qui ne tarderaient à te rappeler une époque, un fait qu'elle n'aura jamais connu en personne, qu'elle ne saura peut être jamais même.

Ton regard s'assombrissant doucement mais sûrement au fur et à mesure de son récit, au début tu avais trouvé tout ceci quelque peu brouillon. Une autre entité quelque peu divine semblable exactement à Espérance, tes craintes se confirmant elles aussi au fur et à mesure en ton esprit lorsqu'elle utilisa la formulation de Seraph d'origine différente. Il n'y avait de différence entre les Seraph à tes yeux, à ta connaissance hormis le fait qu'ils portent le poids d'une vertu ou d'un vice, tous mourraient et renaissaient à la Source si l'adversité venait à triompher d'eux. La suite de son récit fut à la fois passionnant et dérangeant dans les propos que Mavis tenait vis à vis d'Espérance tu fus encore plus étonné par sa dernière parole qui voulait que tu n'en discutes pas avec la concernée. Cela tu ne pouvais le promettre mais tu te sentais obliger de retrouver Espérance tôt ou tard, aussi bien que vous pouviez vous repérer les uns les autres. Tu voulais savoir si cette sensation spécifique aux corrompus pouvait se retrouver en sa présence et tu aurais aimé savoir si celle-ci était perceptible aussi aux côté de ce fameux double mais cela la Grande Prêtresse ne pouvait le savoir. Tu étais livré à toi même sur ce point.

« - Si c'est bien un secret à ses yeux cela ne devrait pas l'être, Espérance s'isole plus qu'autre chose à garder le silence et plus que tout vient peut être nous mettre quelque peu en danger, le Pape et toi aussi. »

Sans doute y avait il la peur d'être traité en paria, d'être jeté comme les autres corrompus mais il était impossible de cautionner son silence sur ceci. Si jamais ce fameux sosie causait des torts elle allait en être la responsable elle aussi de par son inaction. Acte stupide dans sa façon d'agir à vrai dire, tu trouvais ce récit incomplet cependant. Il s'agissait qui sait de la seule parcelle de l'histoire que connaissait Mavis mais tu devais en soir plus sur tout ceci.

« - C'est tout ce que tu as à me dire sinon sur ce cas plutôt étrange ? Si Espérance n'en a parlé c'est par peur du regard ou peut être excès de confiance concernant le contrôle de ce qui semble être sa double corrompue en quelque sorte mais cela est irresponsable de sa part. Elle ne t'a rien dit de plus sur ce sujet ? Pas le moindre détail plus intéressant ? »

Tu étais vide de toutes autres informations, chose cruelle qui te manquait. Tu avais l'impression que les Seraph n'apprenaient pas de leurs erreurs ou tu ne savais quoi depuis des dizaines d'années. Un état de stagnation du conseil séraphique déplorable doublé d'un cruel manque de confiance les uns envers les autres. Tu rajoutas dès lors ceci contrairement à ce que Mavis avait prononcé.

« - Tu as bien fait d'en parler mais je ne pourrais pas totalement garder le silence sur ceci avec Espérance, tôt ou tard il faudra que je la confronte pour obtenir la vérité sur tout ceci. »



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Ses yeux étaient figés sur le sol alors qu’elle écoutait les paroles du Seraph avec une grande attention malgré l’air détaché et nonchalant que son expression faciale laissait paraître. Elle avait en effet eu l’intention de trahir la confiance d’Espérance suite à cette révélation et espérait sincèrement qu’elle ne l’apprendrait pas, même si elle ne lui avait ouvertement confié que ceci était à garder secret si à l’heure actuelle Justice n’était au courant de cette histoire il était évident qu’elle ne devait être ébruitée.
Lorsqu’il l’interrogea sur des informations complémentaires, elle pris un certain temps pour réfléchir. A essayer de se remémorer tout ce que Razael lui avait dit à ce moment précis et même après mais rien de véritablement concluant ne venait à son esprit et c’est en un soupir qu’elle lâcha quelques mots maladroits.

Je n’ai pour le moment, je t’avoue, pas de souvenirs supplémentaire sur la situation. Il s’est passé tellement de choses entre temps que j’avoue que c’est la seule chose relativement claire que je peux affirmer… Cependant, je ne pense pas du moins à mon humble avis qu’elle aie peur du regard des autres. Ça nous met peut-être en danger, en effet. Je pense surtout qu’au vu de sa vertu, elle a énormément..d’espoir de régler ce souci. Peut-être qu’elle pense régler ce souci seule, peut-être que ça la concerne elle et elle seule. Je pense que ce n’est pas la solution la plus sage non plus pour être honnête.

Nouvelle gratouille au niveau de son crâne, synonyme d’une légère anxiété non dissimulée. Elle observait à présent autour d’elle tout en évitant le regard du Seraph, guettant s’il n’y avait personne aux alentours. Il lui exposa par la suite que cela ne pourrait être un secret éternel - elle en avait bien conscience et la seule chose qu’elle craignait était la réaction d’Espoir, rien de plus. Il était vrai que mettre Justice au courant empêcherait de nouveaux sévices de Désespoir, qui avait déjà berné avec plus ou moins de facilité l’Ordre en se faisant passer pour sa consoeur. Cependant, Mavis était quand même sûre que ce genre de supercheries ne marcheraient pas plus d’une fois dans un lieu comme celui-ci, mais cette créature impie était sans aucun doute capable de plus de chose qu’on ne le pensait.

Je comprend. C’était idiot de te demander de garder le silence sur un sujet comme celui-ci je suppose, je suis juste un petit peu lâche. Mais je me posais une question Olieron, si jamais tu croisais son double qui est donc inévitablement un “corrompu”, que ferais-tu ? Le tuerais-tu ?

Temps d’arrêt. Nouvelle impulsion.

Je t’en prie, ne tente rien d’insensé. Je pense que si ce cas est en effet spécial et que le double d’Espérance erre et sème sans doute le chaos comme elle l’a fait, je pense aussi que...Eh bien, que si jamais on l’achève les choses ne seraient pas aussi simple vois-tu où je veux en venir ? Si cette personne est une partie d’Espérance, en venir à bout plutôt que d’essayer de les faire..fusionner ne donnerait rien de bon, ne penses-tu pas..?




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ft. Mavis
La Grande Prêtresse

Chacune de ses paroles avaient suivi le raisonnement que tu avais développé en ton esprit ou du moins son cheminement sans forcement en venir totalement aux mêmes conclusions. Conclusions différentes pour certaines sur des aspects purement scientifiques ou mystiques dans le cas des Seraph. Tu ne comprenais pas cependant le rapprochement qu'elle faisait entre lâcheté et sa personne pour ne t'avoir rien raconté jusqu'à aujourd'hui. Il était comique de savoir qu'elle avait même anticipé ton jugement vis à vis d'une éventuelle rencontre avec une créature comme celle qu'elle venait de t'énoncer. Tu savais que le simple fait de croiser un de tes semblables corrompu allait entraîner un bain de sang de par la vertu que tu représentais et son devoir tout comme de par le fait qu'ils n'étaient que des parangons de vices. Des meurtriers ni plus ni moins et même ce terme était un honneur vis à vis de ce qu'ils étaient devenu pour toi. Il n'y avait pire chose que de les savoir en liberté entrain de vivre tranquillement à tes yeux mais il fallait faire ainsi car ils n'étaient les seuls problèmes qui s'opposaient à Mearian. Douce revanche sans doute te jugeaient ils responsable toi et les autres Seraph mais tout ceci n'était que les effets de leur soif de pouvoir.

Ainsi en repensant à cette histoire de double, effectivement il devait sans doute y avoir un effet au fait de le tuer mais de par l’originalité du cas et en l'absence de toutes nouvelles informations il t'était impossible de savoir quoi faire en réalité. Capturer ce sosie en attendant d'en savoir bien plus de la part d'Espérance, cela était la solution la plus raisonnable mais s'il s'agissait bien d'une entité corrompue tu doutais de pouvoir aisément mettre la main dessus. Ceci relevait dès lors d'un choix cornélien à vrai dire alors que tu décortiquais chacune des possibilités une nouvelle fois tu ne tardas à prendre une énième fois la parole afin d'exprimer ton doute qui se faisait petit à petit de plus en plus présent.

« - Faire fusionner quelque chose, une entité que tu dis être néfaste avec Espérance sous le prétexte que celle-ci est peut être un complément de sa personnalité. Je doute très fortement du résultat final mais je me demande si cette situation est volontaire ou alors imprévue pour ma sœur. C'est bien la première fois que j'entends une histoire semblable et des plus étranges. Il doit bien y avoir une solution mais celles que j'envisage doivent avoir un tribut à payer. »

Tu te redressas dès lors sur ces mots faisant quelques pas au bord de l'eau, contemplant brièvement ton faciès alors que la réflexion se mélangeait au dérangement face à un cas comme celui-ci. Le mystère étant un poids des plus infâmes à supporter surtout de par les enjeux. Tu ne savais quoi faire et il te fallait plus de temps et surtout du calme dès lors tu reportas ton attention sur Mavis changeant quelque peu de sujet.

« - À ton avis même Espérance ne sait que très peu de choses sur sa propre situation ? Car cela est peut être une possibilité ? Même elle ne connaît pas tout ce que ceci peut impliquer à vrai dire. »

Soupirant quelques peu sur ces dires, la délicatesse de tout ceci était infâme. Tu allais devoir garder un œil sur une de vos semblables en plus de ceux propices à devenir corrompu à tes yeux de par des facteurs comme leur ancienneté ou leur abus de magie. Tu te permis dès lors cette dernière touche, ce simple commentaire afin de chasser un tant soit peu le sérieux.

« - Tu ne devrais pas être couchée à cette heure là sinon Mavis ? Ou plutôt Grande Prêtresse ? »

Taquin, tu doutais du fait qu'elle dispose de quoi répondre à ta dernière prise de parole alors autant changer de sujet.



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Il était vrai que la situation dans laquelle s’était trouvée Espérance ne pouvait être réglée d’une manière aussi simple. Même si c’était volontaire ou non - elle pensait que ça l’était -, ce qui était fait avait était fait et vu la situation si c’était une besogne facile à exécuter qu’à effacer, elle n’aurait pas été la seule à vouloir faire ça. Ainsi ces questionnements la rendaient désormais plus inquiète sur la situation du Seraph, persuadée que cette histoire allait être bien plus compliqué qu’elle l’était déjà. Formulant ainsi ces pensées dans son esprit, elle ne jugea pas nécessaire de lui répondre, tournant sa tête du côté de l'étendue aquatique se présentant à ses yeux. Elle suivit du regard Olieron lorsqu’il se leva pour s’approcher du bord de l’eau et avait peut-être eu cette envie gamine de le pousser pour le voir chuter, mais considérant ce geste et même sa pensée comme un blasphème par rapport à berceau des Seraphs elle préféra se rétracter et même chasser cette idée de son esprit, cependant animée d’un léger sourire amusé par la cocasse situation que cela aurait engendré. Ses paroles furent un bon moyen de reprendre son sérieux.

...Je pense en effet que même elle n’est pas totalement maîtresse de la situation dans laquelle elle s’est enlisée...

Simple phrase soufflée sans plus de précisions. Elle détourna le regard, de nouveau prise d’une profonde pitié à l’égard de la créature, si cela avait été une autre vertu sa tristesse aurait également été considérable mais elle n’aurait pas occupé son esprit de la sorte, bien sûr c’était parce qu’avant d’être Espérance, elle était Razael - son amie. Une des rares créatures avec laquelle elle entretient une relation de cet acabit, elle qui avait toujours vécue à l’écart des autres enfants de son âge et uniquement entourée de la présence de vieux prêtres, magisters et des Nouveaux Dieux eux-mêmes. Les mots de Justice chassaient de nouveau ce morne cogito, surprise par le ton employé de son interlocuteur, chassant la sériosité de leur discussion. Il était vrai qu’il devait sans doute se faire très tard pour quelqu’un de son âge - parce que malgré tous les compliments qu’on pouvait lui offrir sur sa maturité Mavis était encore une jeune adolescente.
Elle était prise de quelques fugaces rougissement heureusement bien peu visible de par la luminosité faible de l’endroit.

Euh, eh bien je n’arrivais pas. J’étais bien trop distraite ! et le sommeil était une concession à faire si je voulais te parler de tout ça, je ne pouvais pas le faire en plein jour… Elle apportait des justifications assez inutiles, doutant que cela intéressait le Seraph qui n’avait sans doute pas dit ça sérieusement. Malgré tout, Mavis se leva alors du rocher sur lequel elle était perché en époussetant son affublement et rabattant de nouveau sa capuche sur sa tête qui recouvrait une partie de son faciès. Mais malgré ton âge tu devrais dormir aussi Olieron, ou devrais-je dire Justice. Reprit-elle avec le même ton qu’il avait employé. C’est fatiguant d’être une divinité, après tout ! Large sourire dévoilant ses dents, elle s’éloigna de lui en lui tournant même le dos, pivotant cependant légèrement afin de l’apercevoir tout de même. Enfin, je suppose ? Allons bon ! Je vais devoir y aller avant qu’on se rende compte que je ne suis plus dans mes quartiers. Merci de m’avoir écoutée et d’être venue à ma rencontre malgré l’heure.

Léger signe de la main en signe d’adieu jusqu’à leur prochaine rencontre, elle se mit à trottiner en vue d’emprunter le même chemin que celui qu’elle avait suivi afin d’arriver dans ces lieux saints.

Bonne nuit, Oli’ !
Petite familiarité avant de se fondre dans la nuit.